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Francis Carsac: Sur un monde stérile

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Soudain, il aperçut qu’il était en pleine lumière, et qu’il venait de déboucher dans une grande grotte déserte, ou, à quelque distance de lui, coulait une rivière…

Pour les autres compagnons, l’attente fut encore pire. Si les martiens, à part Anaena, étaient engourdi et quasi sans conscience, Sig, Ray et Ingrid avaient assez de force pour pouvoir penser à l’avenir. Les heures coulèrent, épouvantables. Maintes fois, ils crurent entendre des pas se rapprochant et chaque fois, ils furent déçus. Anaena s’agitait comme dans un rêve, Ingrid, le dos appuyé à la paroi, les yeux grands ouverts, contemplait le vide. De temps en temps Ray inscrivait au crayon un lambeau de phrase, auquel Sig répondait de même. Soudain, un vague sourire parut sur les traits de l’américain. Il prit son appareil, photographia la scène à la lumière de la lampe.

— Peut-être ma dernière photo, écrivit-il péniblement.

— Probable, répondit le Suédois.

Ils sombrèrent dans une demi-inconscience. Un bruit de pas tout proche les réveilla, puis une voix tonnante :

— Tacoma ! Tacoma ! Tout le monde descend de voiture.

Bernard courait vers eux, lumière dansante venue du fond de la nuit.

— L’eau ! L’eau !

Ray, Sig, Ingrid tendirent les mains vers lui. Presque brutal, il les repoussa, remplit un gobelet, et fit couler un filet d’eau dans la bouche des blessés. Il sentit des mains avides saisir la gourde sur son dos, et se retournant, il vit Anaena qui buvait au goulot, à longues gorgées.

— Assez ! Ça te ferait mal.

Il donna un peu d’eau aux terrestres et continua à soigner les blessés. Une heure après tous étaient mieux. Pour Loi, cela avait été une question d’heures. Ray, curieux par tempérament et par profession, interrogea Bernard sur son voyage de découverte.

— Oh, cela a été très simple ! J’ai marché, marché, marché. J’ai trouvé une rivière, j’ai bu, rempli la gourde, et je suis revenu.

Maintenant laissez-moi dormir.

— Il faudrait peut-être une garde ? propose Sig.

— Au diable ta garde. Tant pis. Au reste je n’ai rien vu, à… Tacoma !

— Où ça ?

— À Tacoma. C’est ainsi que j’ai baptisé la grotte à la rivière… vous expliquerai, il bâilla… plus tard.

Il bafouillait, assommé par la fatigue amoncelée qui tombait sur lui.

— B’soir, dit-il encore, puis il sombra dans le sommeil.

Il se réveilla courbatu, mais reposé, légèrement altéré. Il ralluma la lampe que par prudence ils avaient éteinte, but un peu, et chose qu’il n’avait pas faite depuis longtemps, bourra sa pipe avec volupté. Il regarda ses camarades encore endormis. Sig reposait pesamment, la tête sur son bras replié, collé au sol. Ray, lui dormait sur le dos, les genoux hauts. Ingrid et Anaena étaient côté à côté, vêtues pareillement d’une tunique brune, également belles, de même taille, et à la lumière de la lampe, il n’était guère possible de faire la différence entre la peau bronzée de l’une et le teint laiton de l’autre. La chevelure seule, cuivre chez la Suédoise, blond très pâle chez la martienne, les distinguait.

— On dirait deux sœurs, pensa-t-il.

Les trois martiens étaient un peu plus loin. La fièvre des blessés était tombée. C’étaient de beaux hommes, eux aussi, bien bâtis ; mais on sentait que leurs muscles, bien dessinés, n’avaient pas la densité de ceux de Sig ou de Bernard.

Ray se réveilla à son tour, et comprit à la direction du regard les pensées de son ami.

— Dommage qu’on ne puisse pas les ramener sur Terre ! Ils feraient sensation à Hollywood.

— Je ne pense pas qu’ils s’y plairaient beaucoup, cinéaste de malheur ! Je les verrai bien plutôt à une séance de l’Académie des Sciences. Du reste, rien ne dit qu’ils n’y viendront pas. Rappelle-toi que leurs ancêtres ont déjà fait le voyage, et qu’ils avaient trouvé le séjour sur la Terre pénible, mais supportable. Je crois qu’ils s’y habitueraient assez vite. Leurs os sont solides et leurs muscles aussi. Ça m’amuserait de présenter Anaena à mon bon maître Saguin ! Je me vois déjà la baladant à Paris, en Dordogne…

— Hum… Il y a quelqu’un à qui cela ne plairait peut-être pas beaucoup, et d’un mouvement de tête il désigna Ingrid.

— Ingrid ? Je ne pense pas qu’elle serait jalouse ! Elle serait avec nous, bien sûr.

Comme il achevait, elle se réveilla, se frotta les yeux, très petite fille.

— Vous parliez de moi, je crois. Que disiez-vous ?

— Nous parlions surtout d’eux, d’amener les martiens sur la Terre, et de les présenter aux Académies. Ray veut même les faire tourner à Hollywood, le « Don Juan de la planète Mars » ou quelque chose de ce genre, n’est-ce pas Old Nut !

Ils se mirent à rire, ce qui réveilla tout le monde. Après un frugal repas, Sig demanda aux martiens s’ils se sentaient assez reposés pour aller jusqu’à Tacoma.

— Quelle distance y a-t-il ?

— J’ai marché six heures à l’aller, mais je n’étais pas brillant, et un peu moins de cinq heures au retour. Fatigué comme je l’étais, je n’ai guère dépassé le trois à l’heure.

— Comptons donc de 15 à 20 kilomètres.

— Nous pouvons le faire, je crois, dit Kni après avoir consulté ses camarades.

— Alors, partons !

Le trajet se fit sans incident. Quelques heures plus tard ils étaient dans la caverne lumineuse, étendus sur une plage de sable fin, à un coude de la rivière. La caverne était beaucoup plus longue que large, et de forme assez tortueuse. La vue ne portait pas loin. Après que tous, sauf Kni, se furent baignés avec délices, ils prirent un peu de repos. Les blessures de Loi cicatrisaient. Kni allait bien mieux. Les éraflures des autres n’étaient plus que des souvenirs.

Chapitre VII

Les martiens rouges

Ils rêvassaient, étendus sur le sable fin, quand tout à coup Bernard eut un cri.

— Écoutez !

Ils entendirent un faible vrombissement qui grossit de seconde en seconde. Avant qu’ils aient eu le temps de bouger, quelque chose qui ressemblait à une énorme guêpe déboucha de derrière le détour de la paroi rocheuse. D’un saut ils bondirent sur leurs armes. L’engin décrivit une courbe gracieuse et vint se poser à quelques mètres d’eux. Le tourbillonnement des ailes cessa, une porte s’ouvrit dans son flanc, et un martien rouge parut, sans armes apparentes, qui sauta sur le sable.

Loi s’avança, fit deux gestes compliqués. L’autre comprit, répliqua de même, ajoutant une stridulation aiguë. Loi dit :

— Je lui ai demandé : ami ou ennemi ? Il m’a répondu : cela dépend de vous. En tout cas, leur langage ne s’est pas trop modifié depuis les antiques temps de notre alliance. Combien je me réjouis d’avoir appris cette langue, si l’on peut dire, que nous croyions morte à jamais !

Il reprit cette étrange conversation. Anaena sembla y prendre part.

— Votre aspect, dit-elle aux terrestres, l’étonne et l’inquiète un peu. Il m’a demandé qui vous étiez. J’ai dit que vous étiez nos alliés contre les noirs, et que vous veniez de la Terre.

Notes de Bernard

Le 6 – 9 heures. Nous voici dans la cité des rouges. Étrange ville ! Nous y sommes arrivés hier dans trois guêpes qui sont venues nous chercher. Du haut la cité est invisible, souterraine au deuxième degré. Seul de petits édifices apparaissent sur le sol de la caverne : les abris qui recouvrent les entrées. Nos guêpes se sont posées sur des balcons placés devant des niches à mi-hauteur de la falaise. Ce sont de bien curieuses machines, très précises et assez rapides, 3 ou 400 km/h, ce qui est largement suffisant en souterrain . Je n’ai pas pu suivre leur manœuvre, car le poste de pilotage est clos, et on ne nous a pas laissé pénétrer.

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