John Barnes - La mère des tempêtes

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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— Passionet ne va pas apprécier cette remarque.

Il lui sourit et lui passe un bras autour de l’épaule ; elle lui prend la main et la pose sur son sein.

— En effet, mais j’attends toujours ma paye, ainsi que la prime à laquelle me donne droit l’interruption de mes congés, alors qu’ils se contentent de ce que j’ai envie de leur dire.

Elle se blottit tout contre lui.

— Au fait, voici un message à l’intention des voyeurs : ce qui se déroule en ce moment constitue la plus grande crise de l’histoire de l’humanité, et il existe des sites nettement plus riches en informations que celui-ci. Nous n’arriverons à Monte Albán que dans une heure. En attendant, pourquoi n’iriez-vous pas vous rendre utiles ailleurs ? Ça m’étonnerait qu’ils m’écoutent, précise-t-elle à l’intention de Jesse.

Puis son regard se fait lointain et elle ajoute :

— D’après Carla, six millions de personnes viennent de se débrancher – peut-être qu’il y a encore de l’espoir pour l’espèce humaine. Bien, quelqu’un souhaite-t-il entendre les souvenirs barbants de Mary Ann relatifs au premier séjour de Synthi Venture à Monte Albán ?

— Une histoire ! Une histoire ! s’écrie Jesse.

— Okay, maman va raconter une histoire à son petit garçon.

Il se met à la chatouiller, elle pousse un cri strident, lui rend ses chatouilles ; ils se retrouvent enlacés, s’embrassent goulûment, puis se remettent à marcher main dans la main. Ils se sont bien amusés, et Jesse réalise soudain qu’il s’est rarement amusé de cette façon en se branchant sur la XV. Il se demande si c’est dû à la nature du média, à la stratégie des chaînes ou au cynisme que finissent par adopter la plupart des stars. Mary Ann semble avoir conservé sa capacité de s’amuser…

Ils reprennent leur souffle, ralentissent l’allure afin que Mary Ann puisse parler tout en marchant.

— Pour me résumer, disons que ce n’était pas franchement horrible mais que c’est là que j’ai vraiment compris à quoi je m’étais engagée en signant mon contrat. Comme le gouvernement mexicain était fermement résolu à promouvoir le tourisme dans cette région, il avait payé Passionet pour en faire la promotion. Et comme je n’étais encore qu’une débutante, je n’avais pas l’habitude des efforts qu’il fallait faire pour transmettre les émotions au public… de sorte que la vie à Oaxaca me plongeait dans la déprime.

» Le Présidente est un hôtel magnifique, tu sais, en plein milieu du Zócalo, et je n’avais pas beaucoup voyagé, alors imagine-moi dans ce lieu exotique, avec un cul et des seins qui me faisaient si mal que j’arrivais à peine à tenir debout.

» En outre, mon équipier sur ce coup – il a laissé tomber la XV peu après – était non seulement une brute mais en outre un homme aussi égoïste que stupide, si bien qu’il ne faisait rien pour me remonter le moral. La seule chose qui l’intéressait, c’était de trouver une lumière et un angle de vue qui le flatteraient si je posais les yeux sur lui – par exemple, lorsque je me trouvais dans la cathédrale, il prenait la pose au soleil et boudait si je ne le regardais pas ; ou encore, lorsque je contemplais les jeux de lumière sur les murs blancs, il se mettait en position afin que les ombres sculptent son visage dans le plus pur style film noir.

» J’ai fini par en avoir marre quand on est montés au Paseo Juárez, un superbe parc ombragé orné d’une splendide fontaine de style colonial ; chaque fois que je me mettais en position sur le trottoir pour bien détailler la fontaine, ce connard plantait ses traits ciselés en plein milieu de mon champ visuel.

» Mais Passionet n’avait rien à lui reprocher ; c’est moi qui me suis fait engueuler parce que je m’éloignais trop du script de base. Quant à lui, il était tellement stupide qu’on devait couper la transmission chaque fois qu’il expliquait quelque chose à cette pauvre nigaude de Synthi : il se contentait de répéter ce qu’on lui dictait et se débrouillait quand même pour s’emmêler les pinceaux. En outre, il se comportait comme si on visitait un parc d’attractions. Et pour couronner le tout, il n’avait pas la moindre idée de la tactique à adopter pour séduire les branchés.

— Peut-être qu’on n’avait rien à lui reprocher, mais tu m’as dit que Passionet avait fini par le virer, lui rappelle Jesse.

Mary Ann donne un coup de pied dans un caillou, l’envoyant rouler sur le flanc de la colline.

— Attends la suite. Les branchés ne l’appréciaient pas, d’accord. Mais ce n’est pas un obstacle en soi ; si les cadres de la chaîne ne comprennent pas pourquoi le public déteste les connards sans cervelle, c’est parce qu’ils entrent eux-mêmes dans cette catégorie et ne voient pas en quoi ils peuvent paraître détestables à autrui. Mais quand ils tombent sur quelqu’un qui séduit le public du premier coup – comme moi, par exemple, car Synthi Venture a tout de suite attiré les branchés en masse –, alors ils exigent qu’il ou elle ait une attitude super-souriante, super-positive et super-géniale.

Elle mime les gestes d’une pom-pom girl, et Jesse entrevoit une Mary Ann qui ne s’est jamais remise de son enfance pauvre, qui n’a jamais été ni pom-pom girl ni reine du bal de fin d’année. Sa propre enfance ne lui inspire aucune amertume de cette sorte, et il se demande si ce n’est pas un handicap ; peut-être qu’on l’accusera toujours de manquer un peu de profondeur.

Elle a un petit reniflement avant de poursuivre.

— Quand une star commence à se faire un public, la plupart des éléments de ce public finissent par adopter la vision du monde qui est la sienne. C’est pour ça qu’on nous paie, après tout. Et les dirigeants des chaînes ne tiennent pas à ce que les branchés portent sur le monde un regard cynique et désabusé. Dès l’instant où j’ai considéré Lance Squarejaw – je ne me souviens même plus de son nom – comme un résidu de fausse couche pourvu d’une belle gueule, cela a remis en question le concept même de la chaîne, qui était de voir le monde à la façon d’un roman sentimental. Peut-être que les amants beaux comme des dieux ne courent pas les rues, peut-être que les infos en général et le Mexique en particulier sont difficilement conciliables avec ce genre de concept. Peut-être que je me trouvais dans un lieu bien réel, pas sur un plateau de tournage, et qu’il était important d’acquérir des connaissances sur ce lieu. Du coup, si je repoussais mon jeune premier, qui sait ce que j’allais faire ensuite – peut-être que les branchés allaient avoir envie de venir sur place pour apprécier ce pays avec leurs propres sens.

Elle secoue la tête, essuie ses joues mouillées de pluie.

— Et merde. J’ai tellement ravalé ma colère à l’époque que j’en suis encore furieuse.

Jesse remarque pour la énième fois que ses yeux sont aussi immenses qu’à la XV, mais c’est en grande partie parce que son visage est exempt de graisse – il ne sait pas si c’est dû à un régime ou à la chirurgie esthétique, mais elle a une tête de victime de la famine.

Elle pousse un soupir.

— Et puis, les cadres de Passionet m’avaient déjà à l’œil avant mon départ pour le Mexique. Ils avaient peur que mon esprit rebelle me pousse à faire une grosse gaffe.

» On a fini par arriver à Monte Albán et, coïncidence, le système venait tout juste de tomber en panne – la foudre avait frappé dans les environs et, même s’il n’y avait aucun dégât irréparable, toutes les commandes automatiques étaient inopérantes et les techniciens ont mis un certain temps à les remettre en route et à les alimenter en énergie.

» Je ne sais pas comment te décrire ce lieu ; il faut que tu voies ça par toi-même. Dès que tu entres dans la cité, tu te rends compte à quel point elle est ancienne. Bien sûr, il existe des sites plus antiques en Europe, en Asie et en Afrique, et même plus près de nous, dans le Yucatán… mais ça n’a aucune importance. Le climat, le temps qu’il fait en altitude, les siècles qui se sont écoulés depuis que la cité a été abandonnée… tout cela est bouleversant – toutes ces pierres effritées, cette sensation de désolation. Et depuis la cité, on a l’impression de voir jusqu’à l’horizon et au-delà – on découvre toute l’étendue de ce pays si vert, et les fermes, et les villages, et même la ville d’Oaxaca, et on se demande ce que représente un siècle, combien d’entre eux ont déjà passé, et on pense à tous les gens qui ont peuplé cette ville, qui ont contemplé ce paysage et qui ont pensé… quoi donc ? On ne le saura jamais, mais cette terre n’a pas dû beaucoup changer depuis leur temps.

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