John Barnes - La mère des tempêtes

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La mère des tempêtes: краткое содержание, описание и аннотация

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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De sorte que, le matin du 21 juillet, Jesse et Mary Ann sont à peine surpris de se retrouver dans le convoi. Tous deux ont été déclarés en état de faire la route à pied – les autocars n’embarqueront que les vieillards, les blessés et les enfants, tandis que des camions transporteront des hommes et des femmes valides tirés au sort, nombre de réfugiés optant pour la bicyclette ou le burro. Une vingtaine de convois identiques, comprenant chacun plusieurs milliers de personnes, doivent se mettre en route depuis les villes côtières du Chiapas.

L’allure est délibérément lente le premier jour ; cela permet à des coursiers motorisés de faire la navette jusqu’à Tapachula et d’en ramener diverses affaires, et à tout le monde de s’habituer à la marche. La chaleur est quasiment insoutenable, mais il y a très peu de poussière, l’eau potable est distribuée en abondance, et les pauses sont suffisamment nombreuses pour que Jesse se sente en forme. Et la soirée autour du feu de camp est plutôt agréable, d’autant plus qu’il se débrouille pour trouver une tente où il s’installe seul avec Mary Ann – l’argent a ses avantages. D’ailleurs, se dit-il, vu les habitudes qu’il commence à prendre, si jamais il doit se séparer de Mary Ann, il devra à tout prix décrocher son diplôme. Une fois qu’on a apprécié les bienfaits du fric, on n’est pas disposé à y renoncer.

Le lendemain matin, un samedi, ils ont droit à une belle averse, qui rend la route bourbeuse sans pour autant rafraîchir l’atmosphère. Les envoyés du gouvernement les obligent à accélérer l’allure et la route est de plus en plus pentue. Le soir venu, Jesse commence à avoir des crampes dans les jambes et Mary Ann paie au prix fort auprès de l’hôpital mobile des pansements pour ses ampoules aux pieds.

La fin de la journée a été difficile, et celle du lendemain le sera davantage. Il fait trop chaud, trop humide pour faire l’amour, voire pour s’enlacer, si bien qu’ils s’endorment dans leur tente la main dans la main. L’aube arrive bien trop vite, et ils se sont à peine remis en route qu’une nouvelle averse vient les tremper jusqu’aux os.

Les fusées ioniques qui propulsent Constitution hors de l’orbite terrestre n’ont rien à voir avec les fusées classiques qui ont servi pour l’Expédition martienne ; l’énergie en provenance de la Lune est employée pour convertir la matière « ordinaire » en antimatière, celle-ci entre en réaction avec de l’hélium-3-II – de l’hélium-3 suffisamment refroidi pour devenir un supraconducteur –, ce qui déclenche une poussée de noyaux d’He-3 se déplaçant à une vitesse proche de celle de la lumière. En puisant au centre d’une bulle d’hélium-3-II grosse comme une balle de ping-pong, l’antimatière engendre un plasma hautement chargé et suscite une brève émission radio ; le filament supraconducteur entourant cette bulle capte cette émission à la façon d’une antenne et induit grâce au courant ainsi obtenu un champ magnétique qui comprime et accélère le plasma de façon telle que la fusion thermonucléaire continue de se produire à trente mètres de la tuyère.

Si quelqu’un pouvait observer la station depuis le sol – il faudrait pour cela que le ciel soit dégagé –, il verrait un jet de deux cents kilomètres de long émis par la plate-forme à laquelle Constitution est encore amarrée ; ce jet est encore plus ténu qu’une aurore boréale.

Ce type de combustion n’est guère efficient… mais la température obtenue dépasse les deux cent cinquante millions de degrés, ce qui suffit à garantir que l’astronef sera rapide.

Ce moteur est peut-être le plus puissant jamais conçu, la Lune l’alimente dans la proportion de plusieurs gigawatts, mais cela ne sera pas suffisant. Ainsi équipé, l’astronef mettrait quand même quatre ans et demi pour rallier 2026RU. En outre, à partir d’une distance d’environ cinq UA, la transmission d’énergie risque de se révéler problématique. Tout bien considéré, le voyage prendrait environ six ou sept ans. Rivera, Hardshaw et leurs conseillers estiment que le temps presse pour la planète ; Louie, qui leur est nettement supérieur en ce qui concerne la capacité d’extrapolation, partage leur avis.

En fait, il suffisait de rassembler les matériaux nécessaires et de les mettre en place. Pour bloquer la lumière du soleil depuis l’espace, on doit employer un écran à basse altitude. Si l’on veut qu’il soit efficace, cet écran doit être large et mince. Si l’on veut obtenir l’effet maximal, cet écran doit se déplacer assez lentement pour projeter son ombre le plus longtemps possible sur la zone stratégique du Pacifique.

Par conséquent, il ne servirait à rien de placer en orbite géosynchrone un gigantesque miroir ; notre écran doit rester intact et immobile, et aucun matériau connu n’est suffisamment stable pour résister aux attractions lunaire et solaire. Il faut donc le placer à une altitude moins élevée… mais alors, s’il est mis en orbite, il se déplacera beaucoup trop vite pour être efficace. En outre, il ne restera pas longtemps en orbite. Les couches supérieures de l’atmosphère terrestre suffiront à le faire tomber vers la surface, sans parler de l’effet des vents solaires.

Le projet de Klieg et celui que Louie va mettre en œuvre ont au moins un point commun : ils impliquent plusieurs milliers de projectiles plutôt qu’un unique satellite. Si l’ONU a l’intention d’accepter la proposition de Klieg – quelles que soient ses exigences –, c’est parce qu’elle lui permettra sans doute de maîtriser quelques cyclones et parce que l’ONU sait que le rapport de forces ne sera pas toujours favorable à l’homme d’affaires. Louie a un net avantage sur lui : il n’a pas besoin de lancer quoi que ce soit depuis la Terre. Une fois qu’il aura rassemblé les matériaux nécessaires, il pourra travailler depuis l’espace.

Ce qui nous amène à 2026RU. Lors de son passage, prévu pour 2047, elle aurait sûrement été élue comète du siècle. Elle se dirige déjà vers le système intérieur avec une vélocité considérable, qui augmentera l’efficacité des catapultes électromagnétiques que Louie placera sur sa surface encore solide. Ces catapultes projetteront vers la Terre des paquets de glace d’une masse de deux millions de tonnes. Ces paquets se présenteront sous la forme de gigantesques frisbees de quinze cents mètres de diamètre et de un mètre d’épaisseur, recouverts d’une couche réfléchissante qui les empêchera de fondre et pourvus d’un système de propulsion et de guidage, et chaque fois que l’un d’eux s’approchera de la Terre, Louie – qui sera alors revenu dans les parages – prendra le contrôle du système de guidage de façon que le frisbee frôle la planète au niveau du Pacifique, descendant à une altitude de trente mille mètres ; à ce moment-là, le système de freinage déclenchera l’explosion de cette énorme masse de glace.

Chacun de ces frisbees projettera une ombre considérable, mais cela ne suffira pas à triompher de Clem et de ses rejetons. Lorsque le frisbee explosera dans l’atmosphère, l’eau dégagée par l’explosion passera de l’état gazeux à l’état solide, et on verra se former des nuages de cristaux analogues aux cirrus qui accompagnent les tempêtes. Mais ces cirrus seront deux ou trois fois plus hauts qu’un cirrus ordinaire, et nettement plus nombreux que lors d’une tempête ordinaire ; la couche de cristaux qu’ils contiendront permettra d’obscurcir l’atmosphère suffisamment pour faire refroidir les eaux du Pacifique, les empêchant désormais de favoriser l’expansion des cyclones.

Certes, l’espace regorge de sources de glace plus proches que la comète – mais aucune d’elles ne se déplace à une telle vélocité et dans la direction voulue. Parmi ces sources, on compte Charon et Pluton, qui se trouvent de l’autre côté du Soleil par rapport à la Terre durant la moitié de l’année, ainsi que divers satellites des géantes gazeuses. Bien que l’énergie ne soit pas un problème pour Louie – les sites industriels qu’il va bâtir lui en garantiront une quantité illimitée –, il doit néanmoins compter avec l’accélération ; pour extraire un frisbee de l’orbite de Jupiter, de Saturne, d’Uranus ou de Neptune, il devrait lui imprimer une accélération telle que son intégrité physique subirait des dommages le rendant impropre à toute utilisation.

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