John Barnes - La mère des tempêtes

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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Elle hoche la tête.

— Rendez-vous au tribunal, alors. Et je tiens à plaider coupable.

— Vous êtes innocente, madame le Président. Je pense que nous avons fait le tour de la question et qu’il ne nous reste plus qu’à nous mettre au travail.

— Exact. Meilleurs souvenirs à votre famille…

— J’ai été enchanté de discuter avec vous.

La discussion a repris un ton des plus formels, mais Diem est conscient que quelque chose a changé entre ces deux-là. Le bureau du Secrétaire général coupe la communication. L’écran affiche brièvement le logo bleu et blanc de l’ONU, puis redevient vierge.

— Ne t’inquiète pas, dit Hardshaw. J’ai contacté Tynan sur une ligne protégée, et il est prêt à partir. Nous aurions eu l’air stupides s’il avait été obligé de patienter trois semaines en orbite pendant que tout le monde déposait sa plainte. Je pense que nous pouvons lui donner le feu vert. Tiens, voici la cassette qu’il faut lui envoyer.

Diem contemple ladite cassette que Hardshaw vient de lui tendre ; sans doute qu’elle se retrouvera un jour à la Smithsonian Institution, si celle-ci existe encore.

— Oh… Harris ?

Diem lève les yeux.

— Tu as peut-être raison à propos de ces quatre points, mais la comparaison qui s’impose est plutôt celle de la Grande Flotte blanche. Et contrairement à ce qui s’est passé avec Theodore Roosevelt, le Congrès ne risque pas d’abandonner le colonel dans l’espace.

— Mais toi, tu risques d’être contrainte à la démission.

Hardshaw se lève, s’étire, et Diem s’aperçoit soudain qu’elle a l’air bien vieille et bien fatiguée ; ses paupières sont tombantes, sa peau grisâtre, ses muscles semblent flasques.

— De quel risque parles-tu, Harris ? Rien ne me satisferait davantage.

III

Singularité

Juillet-septembre 2028

Clem a poursuivi sa route. Après ce que les médias ont baptisé l’Holocauste de Hawaii, tout le monde a arrêté de souligner l’indifférence de Clem envers le genre humain. Le public n’a plus besoin – ou plus envie – qu’on lui rappelle ce genre de détail.

La République des îles Marshall cesse d’exister durant la semaine du 14 juillet. Ce jour-là, à 10 heures heure locale, l’œil du cyclone se trouve à 166o O 7o N, dans une partie du Pacifique presque totalement déserte, seul l’atoll de Palmyra, un séjour touristique fort prisé mais évacué depuis longtemps, ayant à souffrir de ses ravages.

Mais dans l’après-midi, vers 15 h 30 heure locale (et en l’absence de tout observateur « local »), les jets d’écoulement ayant propulsé Clem se placent peu à peu au nord-est de la couronne, ce qui entraîne le cyclone dans la direction du sud-ouest.

Les îles Marshall ont déjà bien souffert du précédent passage de Clem, alors qu’il filait beaucoup plus au sud ; mais le cyclone a retrouvé la taille qu’il avait lorsqu’il a ravagé Hawaii, et il fonce en plein milieu des deux chaînes d’îles parallèles formant le territoire de la république.

Les citoyens de celle-ci ont été prévenus à temps, ce qui ne veut pas dire qu’ils ont fui, seulement qu’on leur en a donné la chance.

Sur le pont du HMS Abel Tasman, l’amiral O’Hara, commandant de la flotte de l’ONU, se demande si ses supérieurs onusiens n’ont pas seulement cherché à se dédouaner. Cela fait presque une génération que la République des îles Marshall est la honte de la planète et, du point de vue du SG, elle mérite amplement le sort qui est le sien. La flotte placée sous les ordres d’O’Hara n’a pas les moyens d’évacuer la population, pas plus qu’elle n’aurait les moyens de stopper la guerre civile tous azimuts qui a transformé cette région paradisiaque en antichambre de l’enfer.

O’Hara est fier du travail accompli par ses Australiens et ses Néo-Zélandais, complètement satisfait de ses unités philippine, indienne, coréenne et thaïlandaise, mais il sait qu’on leur a confié une mission impossible – et comme ce sont avant tout des soldats, leur devoir est de tenir le coup.

Ce qui n’est pas une mince affaire. Jusqu’ici, Kwajalein est la seule île où ils n’aient pas essuyé de coups de feu, mais ils n’en ont évacué pratiquement personne. Les mille et quelques occupants de l’ancien village américain, une sorte de « bulle suburbaine » bâtie à l’intention des Américains qui travaillaient jadis sur le site de missiles, appartiennent à diverses sectes chrétiennes unies par la méfiance que leur inspirent les messages du monde extérieur. La plupart d’entre eux refusent d’embarquer, persuadés que toute cette histoire n’est qu’une ruse préludant à une invasion yankee.

Il reste dans la région quantité d’atolls paisibles d’une beauté à vous briser le cœur, que l’on croirait tout droit sortis de South Pacific ou des Révoltés du « Bounty ». Mais le premier passage de Clem les a coupés du monde – certains d’entre eux ne sont même pas équipés d’antennes paraboliques et n’ont pas reçu l’ordre d’évacuer. Les Thaïlandais font le tour de ces îles avec leurs hydroplanes, certaines d’entre elles ont été contactées par les staticoptères du porte-avions Brahma, mais la flotte n’a aucun moyen de trier les atolls habités des atolls déserts, et il sera impossible de les visiter tous. Lorsque arriveront la marée de tempête et les vents de 35 beauforts, plusieurs milliers de personnes périront avant qu’on ait réussi à les localiser.

Mais l’essentiel n’est pas là. Si O’Hara se préoccupe du sort de ces malheureux, c’est parce que ce sont des gens normaux, y compris les intégristes de Kwajalein, et il préférerait embarquer une cargaison de réfugiés normaux plutôt que d’avoir affaire aux ordures que ses hommes doivent affronter.

Le baromètre commence déjà à descendre, et même si Clem a perdu en puissance et se trouve encore à plus de mille kilomètres de là, les vagues sont de plus en plus grosses. O’Hara contemple son navire d’un air résigné ; s’il avait su qu’il en arriverait là, peut-être n’aurait-il pas choisi cette carrière.

Jamais il n’a entendu un coup de feu ; cela fait belle lurette que la marine australienne n’a pas été en état de guerre. Et même s’il avait été un jour au feu, le Tasman est un croiseur robotisé, un bâtiment escorté par une nuée de drones intelligents de toutes sortes, dont certains submersibles ; son bâtiment ne peut être touché que si la bataille est déjà perdue.

Mais il n’y aura pas de bataille – du moins contre d’autres navires. Et de toute façon, il était tout près de prendre sa retraite…

Sur l’île de Majuro, quelque part au-delà de l’horizon, des marines coréens avancent péniblement dans un quartier bordé par une plage de douze kilomètres sur deux cents mètres, la gigantesque « banlieue » qui a poussé entre Darrit-Uliga-Delap et l’aéroport, et que la guerre civile ayant suivi le départ des Américains a transformé en un véritable patchwork de territoires âprement défendus. Au moins les Coréens ont-ils un objectif bien précis : éliminer les divers tireurs embusqués afin que les civils désarmés puissent être évacués vers l’aéroport. Leur seul handicap, c’est leur très nette infériorité numérique – il est impossible de leur envoyer des renforts, les autres bataillons sont bien trop occupés.

Les Néo-Zélandais et les Australiens qui s’efforcent d’évacuer Ebeye, sur l’atoll de Kwajalein situé juste au nord de l’île du même nom, se sont vu confier une mission authentiquement impossible. En 1990, aux mille et quelques Marshalliens qui travaillaient sur le site de missiles s’ajoutaient sept mille cinq cents parents et dépendants ; en 2010, ces derniers étaient au nombre de vingt-cinq mille, en majorité âgés de moins de vingt ans.

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