T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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« Vous avez fait preuve d’une grande compétence, approuva Val. Vous méritez davantage qu’une Chasse. »

Dag sourit à nouveau : « J’ai également eu droit à une augmentation de trois Au-gramme. Mais c’était tellement logique d’agir ainsi que je suis surpris que personne n’y ait songé avant.

— Oh ! quelqu’un a bien dû y penser déjà ! dit Val. Je suis sûr que tous ceux qui ont été contraints à utiliser toute une équipe pour tirer un survivant d’un millier de cadavres ont eu cette idée.

— Mais il faut de la compétence et de l’imagination pour le faire, dit le vieux Walter. Et le fait de les avoir aiguillés vers les synthétiseurs et non vers les digesteurs… économie de calories et raccourcissement de la chaîne alimentaire.

— C’étaient de bonnes protéines, dit Dag.

— Je n’en doute pas. »

Cette nuit-là, Curedent recommanda à Moon et à Moïse de dormir dans un arbre. Ils gagnèrent en hâte un verger de doux-fruits à plusieurs kilomètres de là. Une mer d’Agrimousse blanche recouvrait le sol sur une épaisseur de plus d’un mètre. Cette mousse véhiculait des nutriments et des auxines qui accéléraient la maturation des récoltes. Et ce soir la mousse présentait une particularité supplémentaire : on y avait ajouté des hormones qui provoquaient chez les insectes une métamorphose prématurée. Curedent ne tenait pas à ce que ses protégés soient exposés à leurs effets. Cela pouvait bouleverser leur équilibre endocrinien. Il y avait une certaine similitude entre les structures moléculaires.

L’aurore les trouva devant un déjeuner de doux-fruits, de couleur orange et gros comme le poing.

« Des chasseurs ! » les alerta Curedent.

Ils se laissèrent choir de l’arbre et rampèrent à l’abri d’un fossé de drainage. Dan les rejoignit, en imitant jusqu’à leur façon de se traîner sur le ventre. Moon roula sur le dos et souleva Curedent aussi haut qu’il le pouvait.

« Reste en dessous du niveau du sol jusqu’à ce que nous connaissions leur position exacte », dit-il à Moïse.

Le jeune homme sentit son sang se figer. Il entendit un bruissement dans le fossé, un peu plus bas. Quelque chose se dirigeait vers lui.

Curedent scrutait les alentours.

« Les voilà… avec un vaisseau de Chasse. Ils tournent autour d’une colline, à cinq kilomètres d’ici. »

Moïse restait immobile. Le bruissement se rapprocha. Quelque chose lui toucha la jambe. Il leva les yeux, pour les plonger dans ceux d’une pouliche.

« Ils ont levé quelque chose, annonça Curedent. L’appareil s’est posé une seconde au sommet de la colline, et s’éloigne à présent en prenant de l’altitude. Ils ont sans doute largué un chasseur. »

Lorsque l’engin eut disparu au loin derrière une crête, Moon et Dan rampèrent jusqu’au rebord du fossé pour regarder.

« Du calme, derrière, murmura Moon.

— Pardon », répondit Moïse dans un souffle.

Plusieurs minutes s’écoulèrent.

« Le voilà », dit Moon, en désignant la vallée.

Une silhouette nue se découvrit ; courant avec aisance, elle fit un crochet en direction du fossé.

« C’est bien un Bronco… et on le pourchasse, pas de doute », dit Curedent.

Le fuyard passa à environ huit cents mètres d’eux et dirigea sa course vers le canal. Quand il l’eut atteint, il suivit la berge, à petites foulées, sans avoir l’air de se presser. Alors arriva le chasseur : la nouvelle tenue de camouflage verte et brune, le casque et Parc. Il était gras et soufflait avec force. Il s’arrêta soudain, respira profondément, se reposa quelques secondes, puis reprit la poursuite avec une aisance nouvelle.

« Stimulant, dit Moon. Ce Bronco est bon pour un vrai marathon. »

Il se laissa retomber dans le fossé, en expliquant : « Ce chasseur va rester éveillé et le traquer pendant trois jours, sous Stimulant. Son organisme sera en fait complètement démoli par cet effort démesuré, mais les drogues masqueront la fatigue. Ce Bronco paraît jeune… il est possible qu’il n’ait pas reçu l’enseignement d’un vieux mâle expérimenté, et qu’il ne puisse semer le chasseur muni d’un détecteur. Dans ce cas, il sera en mauvaise posture d’ici deux jours, surtout s’il reçoit une flèche. J’aimerais… Mais il y a une pouliche, là-derrière ! »

Curedent intervint : « Tout va bien. Elle est dans sa phase folliculaire. »

Moïse se dégagea partiellement des bras et des jambes qui le retenaient. « Je sais… » fit-il, penaud.

Son dialecte était obscur, mais ses motivations très claires. Son ovule attendait d’être fécondé, et elle avait choisi à cette fin le jeune Moïse. Son corps réagissait chaleureusement à la présence de ce mâle en pleine maturité sexuelle. Ses narines se gonflèrent. Elle éternua, et le gonflement reflua dans ses orbites, alourdissant ses paupières, ce qui lui conféra un air somnolent. Ses capillaires s’engorgèrent, amenant des rougeurs sur la peau de son torse. Elle garda une main sur la cuisse de Moïse et ses lèvres sur son épaule, tandis que Moon et Curedent essayaient de jauger la situation.

Moïse n’était pas rassuré. Elle était apparemment peu apaisée par ce premier coït. Ce n’était pas l’orgasme qu’elle désirait, mais la fécondation. Et elle ne le lâcherait pas avant d’avoir obtenu satisfaction.

Il étudia son physique. La main posée sur sa cuisse était forte. Elle était peut-être légèrement plus grande que lui, mais la masse de sa chevelure rendait l’évaluation difficile. Les stries sur son bas-ventre indiquaient une ou plusieurs grossesses antérieures. Au-dessus de ces marques, elle portait une corde en guise de ceinture, un couteau de bois de vilaine apparence y était attaché. Au-dessus de la ceinture, une paire de seins congestionnés et marbrés. Mais ce qui impressionnait Moïse, c’était sa musculature et sa solide charpente osseuse : après tout, il était frais sorti de la fourmilière. Et son corps à lui, faiblement pourvu en calcium et en collagène, ne pourrait lui permettre de tenir tête si elle entrait en courroux.

Son appréhension se dissipa quand elle les conduisit jusqu’à son nid, ou plutôt son terrier, creusé dans la berge du canal. Il était tapissé de feuilles sèches ; une petite pouliche de deux ans y était endormie. La mère leur offrit des coquillages, et plongea dans le canal pour en pêcher d’autres. Le vieux Moon, d’ordinaire si grincheux, sourit et se mit à jouer avec la petite, qui s’était réveillée. Moïse aida la pouliche à ramasser de quoi composer leur repas du soir.

Elle lui ménagea un temps de repos, puis recommença à se frotter contre lui ; finalement, ils copulèrent une nouvelle fois dans les roseaux, sur la rive opposée.

La nuit, quand le croissant lunaire se refléta dans le canal, Curedent, Moon et Dan s’esquivèrent pour aller dormir à distance respectueuse du gîte. L’intimité était un luxe aussi rare que l’amour, car l’une et l’autre disparaissent quand le surpeuplement abolit le sens des signaux sexuels.

Moïse se pelotonna avec elle dans le nid. La nuit fut partagée entre le plaisir et le sommeil.

À l’aube, Moïse était euphorique. Moon le trouva en train de plonger pour récolter le petit déjeuner. Le tas de coquillages grossissait jusqu’à prendre la proportion d’un dîner de banquet.

« Tu devrais en laisser quand même un peu pour la reproduction », dit Moon en manière de plaisanterie.

De toute évidence, Moïse s’était déjà sexuellement attaché à la pouliche. La séparation qui surviendrait avec la phase lutéale serait douloureuse. Les nécessités de l’adaptation à ce stade de l’évolution favorisaient les femelles qui voyageaient seules et ne s’accouplaient que pour de brèves périodes. Les groupes familiaux attiraient les chasseurs. Après la fécondation, la présence du mâle devenait inutile et dangereuse.

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