T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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Moon gisait, recroquevillé autour de l’extrémité empennée d’une flèche, dont la pointe rougie ressortait dans son dos, traversant la partie inférieure gauche de sa cage thoracique. Ses yeux ouverts exprimaient la stupéfaction. Il ne bougeait pas.

Comme Moïse se penchait sur la forme inanimée,

Curedent l’appela : « Vite, ramasse-moi ! Il y a d’autres chasseurs derrière les arbres ! »

Moïse se dirigea en chancelant vers l’endroit d’où provenait le son ; il trouva deux archers auprès de Curedent. Une odeur de brûlé emplissait l’air. Deux trous noirs marquaient les uniformes dans la zone précordiale. Il ramassa le cyber. Les chasseurs ne remuaient pas.

« Là-bas, sur ta droite. Allons voir ce qu’ils font ! » commanda Curedent.

Moïse avança prudemment, dépassant les corps de Dan et d’un autre chasseur. Quelques mètres plus loin, il découvrit l’appareil de Chasse.

Quatre chasseurs étaient allongés dans leur sac de couchage, à savourer la Récompense Moléculaire.

« Ils ont l’air inoffensifs pour l’instant », dit Curedent. « Brise leurs arcs et tâche de trouver une méditrousse dans l’équipement. Reste à l’écart du vaisseau, c’est un classe dix. »

Moïse revint rapidement auprès du vieux Moon. Il posa une main hésitante sur son cou et sentit une pulsation rapide.

Les yeux du vieillard s’animèrent et prirent une expression de colère.

« Oui… je suis vivant, bien que je ne m’explique pas comment. Cette saloperie de flèche m’a presque atteint au cœur. As-tu quelque chose pour couper les barbelures afin que je puisse la retirer ? Je ne vais pas rester couché comme ça une éternité ! »

Moise s’empara d’un couteau à trophée sur un des cadavres en train de refroidir et scia soigneusement la hampe rouge de la flèche derrière le bras de Moon. La flèche crissait contre une côte avec un bruit insupportable pendant l’opération. Sur les

instructions de Moon, il attacha une bande de pansement au bout de la hampe. Puis il commença à tirer tout doucement sur l’empenne. En sortant, la flèche entraînait à sa suite le pansement à l’intérieur de la blessure. Il s’arrêta pour permettre aux fibres textiles de s’humecter, puis tira encore. Quand la flèche fut extraite, une longueur de bandage suivait la trajectoire de la blessure. Il lia ensemble les deux extrémités de la bande.

« Je cicatrise très vite quand il n’y a pas d’infection, dit-il d’une façon détachée. Avec ce système, la plaie devrait rester ouverte jusqu’au début de la cicatrisation. Je ne veux pas courir le risque d’un abcès. »

Il toussa. Curedent nota la bulle de mucosité rouge qui se formait à l’endroit où la flèche était entrée.

« Dan ? » fit le vieil homme en se traînant vers son chien.

Les crocs d’or de l’animal étaient rivés à la gorge d’un chasseur. Quelques centimètres de flèche dépassaient de son vaste poitrail, qui se soulevait spasmo-diquement. Moon écarta Dan du cadavre du chasseur et l’examina. Il caressa la tête du chien. La queue ne remua pas. Les deux pattes arrière étaient étendues toutes droites, immobiles, anormalement rigides.

« Au moins, on sait où se trouve la tête de la flèche, dit le vieux Moon avec tristesse. Elle a touché le cordon médullaire. » Il resta là à caresser le chien. « Dis donc, Moïse, on ferait peut-être bien de recoudre ton scalp. Ton crâne pourrait prendre froid. »

Moon défit la méditrousse et nettoya la blessure du jeune homme, en débridant les lèvres pour la faire saigner. Puis il entreprit de la recoudre, tout en parlant.

« J’aimerais bien que le Bricoleur soit ici. Il pourrait nous raccommoder au poil. C’est lui qui a fait ces dents en or pour Dan et moi. » Il découvrit sa denture d’un jaune métallique et regarda Dan. Le vieux chien souleva les paupières. « Reste allongé un moment ; je vais jeter un coup d’œil à cet appareil. »

Il resta longtemps absent ; Moïse pouvait l’entendre jurer à voix haute. Quand il revint, le jeune homme remarqua une tache rose vif sur son pied gauche. Le sort des chasseurs était manifestement réglé.

Moon s’avança vers Dan. L’empenne de la flèche était toujours agitée par saccades.

« Bon chien, dit-il. Tu l’as tué, ce salaud ! »

Il caressa la tête du chien. La queue ne remua pas, mais Moïse savait qu’elle le faisait pourtant dans les centres supérieurs de l’animal. Ils fabriquèrent un traîneau rudimentaire pour le transporter et s’enfoncèrent plus avant dans le verger. Moïse se pliait en deux fréquemment sous l’effet de la douleur. Les pattes de Dan restaient paralysées. Au soir, ils décidèrent de se séparer.

« Dan et moi allons devoir nous cacher un certain temps, dit en toussant le vieux Moon. Eppendorff, tu ne servirais qu’à attirer les chasseurs si tu restais dans le coin. Prends donc Curedent et emmène-le où il veut aller. »

Moïse ne dit rien. La vieillard vomit un peu de mucus noir et granuleux. Il tira doucement quelques centimètres du bandage. La même substance visqueuse et trouble s’écroula de l’orifice antérieur.

« Il vaut mieux que cela sorte par où je peux le voir. Comme ça, je sais que ça ne stagne pas et ne s’infecte pas à l’intérieur. »

Moïse se sentait désemparé. Dan reposait paisiblement sur le flanc. Une traînée de sang séché collait les poils de son cou et son poitrail. Le vieil homme parlait au chien d’une voix monocorde entrecoupée de quintes de toux.

« Bon chien. Tu Tas tué, ce salaud ! Tu veux à boire, Dan ? »

Il répétait sans cesse ces mêmes mots.

Moïse regarda Curedent.

« Dire que j’étais censé le protéger, dit-il tristement.

— C’est ma faute, dit Curedent. Ces chasseurs avaient débranché leurs transmetteurs : c’était la fin de la Chasse. Mais j’aurais dû me méfier davantage, comme nous étions dans une zone moissonnée. Je sais que les archers en font leur terrain de prédilection. »

Moon le regarda de travers.

« Laisse tomber. Ce sont eux qui ont le plus écopé. Nous sommes vivants et ils sont morts. » Il poursuivit, d’un ton radouci : « Il y avait trois trophées tout frais dans le vaisseau. Dont un prélevé sur un gosse. » Il se tourna vers Moïse et grogna : « Poursuis ta route. Emmène Curedent. Tu vas devoir l’aider tout seul à accomplir sa mission. Dan et moi avons besoin d’un long repos. »

Moïse s’éloigna en disant : « Nous allons au ravitaillement. »

Un instant plus tard, il dit à Curedent : « On ne peut pas s’en aller comme ça, et les laisser mourir.

— C’est ce qu’ils souhaitent, dit le cyber. Ce sera une mort pénible pour chacun d’eux. L’épine dorsale de Dan est atteinte. Même si le cœur et l’aorte ne sont pas endommagés, comme semblerait l’indiquer la pulsation, cette blessure-là sera fatale. La paralysie n’est pas un problème en elle-même, mais le pauvre chien ne peut plus contrôler ses intestins et sa vessie. Il va se souiller et attraper des infections rénales. Ce n’est pas une mort digne d’un chien de combat. Et pour Moon, ce n’est guère mieux. Il semble qu’il y ait perforation de l’estomac, du pancréas et peut-être d’un autre viscère. S’il ne meurt pas de péritonite, il va dépérir car tout ce qu’il absorbera va s’écouler par cinq orifices différents. Pas très noble non plus. C’est pour cela qu’ils ne veulent pas qu’on reste là à guetter la fin. »

Le jeune Moïse était bouleversé : « Je pourrais courir chercher de l’aide dans une cité-puits. Ils enverraient tout de suite une équipe de Méditechs et…

— Et nous finirions tous en suspension. Dan et Moon n’ont nulle envie de se retrouver accouplés à l’une de leurs foutues machines. »

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