T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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« Je vais rester ici », expliqua Moïse à Curedent et à Moon.

La pouliche s’affairait, servant les hommes et nourrissant son enfant.

« Je sais, dit simplement Moon. Nous, nous poursuivons notre chemin. Rappelle-toi : reste en dessous du niveau de la berge. Il ne faudrait pas attirer des chasseurs par ici, avec une mioche de deux ans. Tu vois cette crête, à environ quinze kilomètres d’ici ? Curedent me dit qu’il y a quantité d’abris sûrs de l’autre côté. Nous y resterons sans doute une quinzaine de jours, pour nous reposer. Si tu changes d’idée… nous serons là-bas.

— Je reste. »

Moïse passa un bras autour de la jeune pouliche et l’étreignit brièvement.

Dix jours plus tard, il rejoignait Moon et Dan dans la zone accidentée. Dan remua trois fois la queue.

« Elle a changé », dit Moïse, confus.

Moon hocha la tête. Tout commentaire était superflu. Il lui avait déjà tout expliqué sur le cycle hormonal.

« Elle était si amoureuse. Si tendre. Si douce… sa bouche, ses doigts… si douce. »

Moïse se souvenait des marmonnements de Willie le Simple… la plus belle chose au monde. Lui aussi avait dû connaître ça, l’amour.

« Mais ce n’était pas l’amour. Rien qu’une histoire d’hormones.

— Ne dis pas ça, mon gars. C’est la meilleure forme d’amour : l’émotion primitive, fondamentale. Elle voulait un enfant de toi, et elle le voulait de chaque molécule de son corps. C’est comme ça. Cet amour là, ça ne se raisonne pas.

— Mais pourquoi n’a-t-elle pas voulu que je reste près d’elle ? J’aurais pu l’aider à trouver de quoi nourrir les petits, les protéger, l’aider à accoucher… »

Le vieux Moon haussa les épaules. « Peut-être, en d’autres temps. Mais pas à l’époque actuelle. Il n’y a pas de place pour des unités familiales dans la Grande S.T. La vie en solitaire est une forme d’adaptation, pour se protéger des chasseurs. C’est une question de survie. Essaie de l’oublier, pour le moment. »

Le gros Walter était seul dans le Garage ; les bourrelets adipeux de son ventre et de ses flancs étaient drapés sur un tabouret. Chien Volant IV s’apprêtait à rentrer. Il l’observait sur l’écran. La légèreté et l’aisance avec lesquelles la vieille machine manœuvrait lui paraissaient inquiétantes : l’appareil ne semblait fournir aucun effort, comme s’il n’était pas chargé ou presque. Quand il se posa, Walter s’avança à travers la poussière et ouvrit le sas taché de chlorophylle. Dag était seul, amaigri, les yeux agrandis. Il n’avait plus son casque ; la peau de son visage était rouge, boursouflée. Il s’extirpa péniblement de son siège et se rendit à l’arrière de la cabine, en vacillant sur ses jambes ankylosées. Il prit un cube-trophée et sourit faiblement.

« J’en ai eu un ! Une vieille femelle édentée. J’étais sur la piste d’un jeune Bronco splendide. Je l’ai blessé d’une flèche, mais il a continué à courir… je l’ai suivi pendant près de deux jours. Et puis elle a commencé à me filer. Dangereuse’en plus ! Avec ce sale couteau en bois… Tenez, vous pourrez l’ajouter à vos archives, pour l’instruction. Le temps de l’expédier, et j’avais perdu les traces du jeune. » Il retourna dans la cabine. « Elle portait ces perles. C’est bizarre, mais je crois que le jeune avait un collier identique… sans doute la même tribu ou le même clan. J’ai également de bons enregistrements optiques. »

Dag Foringer rassembla les pièces de son équipement et se prépara à partir.

« Vous avez retiré votre casque ? » s’inquiéta Walter.

Dag toucha ses cloques avec précaution, et acquiesça humblement.

« Il vaudrait mieux aller voir les médi-assistants avant de rentrer. »

Walter le suivit des yeux. Il n’avait rien dit des autres chasseurs partis avec lui. L’intérieur de la cabine ne révéla aucun indice : les détritus habituels traînaient dans tous les coins.

Walter tapota la vieille machine.

« As-tu une idée de ce que sont devenus les autres chasseurs ? » lui demanda-t-il.

Chien Volant IV tourna son optique atteint par la cataracte vers le patron du C.C., et répondit de façon entrecoupée : « Les ai déposés sur piste Bronco. Méthode habituelle. Parcouru mille huit cents kilomètres. Aucune trace. Leurs balises n’émettent pas. »

Walter pouvait se poser des questions… Moon et Moïse, eux, savaient.

Oublier n’était pas difficile au pays des pouliches. Ils croisèrent d’autres « phases folliculaires » qui les retardèrent encore. Les saveurs variaient selon la latitude. Les chasseurs venaient et repartaient, certains jouissaient de leur Récompense Moléculaire, d’autres devenaient gibier à leur tour. L’hiver venu, Moïse avait couvert plus de quinze cents kilomètres avec le vieux Moon, Dan et Curedent. Son corps s’était endurci : sa peau était plus foncée, les paumes de ses mains et la plante de ses pieds, cornées ; son endurance, accrue. Curedent lui demandait fréquemment de grimper aux arbres ou de traverser des canaux. Ils fonctionnaient à présent comme un tout, ce qui assurait leur survie.

« Moissonneuses », signala Curedent.

Ils s’étaient arrêtés à la lisière d’une large bande de synthésol humide, fraîchement retourné. Les Moissonneuses robots sillonnaient l’autre bord, engloutissant le blé, grain et paille. Elles formaient une ligne qui paraissait sans fin, apparaissant à un point de l’horizon pour disparaître à un autre. À la tombée du jour, la zone moissonnée était large de plus de quinze kilomètres. Quand la rosée humecta les champs, les robots s’immobilisèrent pour la nuit.

Moon s’avança à la lueur des étoiles, et tâta le sol du bout du pied.

« Il vaudrait mieux traverser tout de suite, décida-t-il. Impossible de faire le tour. Si nous attendons que la prochaine récolte ait été semée et pousse, nous resterons longtemps à découvert. »

Le blé n’offrait qu’un médiocre couvert.

Ils progressaient lentement car la terre était meuble. Ils ne franchirent la ligne des Moissonneuses que plusieurs heures plus tard. Moïse lorgna les yeux voilés des machines.

« Leurs détecteurs de Broncos ne vont-ils pas nous repérer ?

— Elles ne signalent que ce qu’elles ont ordre de signaler, rappela Moon. De plus, Curedent est à l’écoute sur leurs longueurs d’ondes habituelles. S’ils montent une Chasse contre nous, nous le saurons largement à temps. »

Parvenus en terrain plus ferme, ils se mirent à trotter dans le blé encore sur pied, qui craquait sous leurs pas. Les étoiles et la lune en son quartier donnaient une lumière plus que suffisante. Tout semblait calme… jusqu’à ce que…

« Des chasseurs ! Lance-moi ! » hurla Curedent.

Ils arrivaient à un verger tranquille. Les arbres où grimpait la treille formaient des masses noires compactes. Il y avait d’autres formes plus petites qui n’étaient pas des arbres… mais des archers. Moon projeta Curedent dans les airs. Dan bondit. Les cordes des arcs vibrèrent. Curedent lança des étincelles lumineuses. Moïse cligna des yeux, aveuglé. Les étincelles avaient blanchi son pourpre visuel. Tandis qu’il attendait que la vision nocturne lui revienne, il entendit le bruit écœurant d’une flèche s’enfonçant dans la chair. Curedent crépita à nouveau. Quelqu’un derrière les arbres hurla et hoqueta de douleur. Moïse éprouva une douleur aveuglante dans la tête ; il sentit l’obscurité l’envahir et tomba, le visage dans le blé.

Redoutant le couteau à trophée, il lutta pour reprendre conscience. Son visage était glacé, poissé de sang. Le temps avait passé. Le ciel s’éclairait à l’est. Il n’entendit aucun bruit, et se redressa précautionneusement. Il avait mal à la tête, mais il avait recouvré la vue.

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