T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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« C’est l’heure de la fusion », fit-elle en souriant. Son corps était tout reluisant d’un long bain chaud dans le rafraîchisseur. Ses ongles en étaient même ramollis. Sa robe fendue pendait en plis lâches autour d’elle. Elle n’avait pas mis de ceinture. On apercevait le nombril et l’auréole des seins.

« Joins-toi à nous », dit Walter en agitant son triple menton.

Val voulut faire signe que non, mais Bitter glissa sa main sous son bras et pressa contre lui un genou osseux.

« Ah ! non, tu restes ! Tu as apporté le rat pressé. Nous allons préparer un assaisonnement pour les galettes et nous boirons de la liqueur. On pourrait même prendre un peu de Récompense Moléculaire. Ce sera vraiment une fusion réussie. »

Walter le prit par l’autre bras et ils l’entraînèrent malgré ses protestations jusqu’au living-room. Arthur Neutre, dont la nudité révélait l’absence d’organes génitaux, était en train de dresser la table, disposant les assiettes décorées et les grands verres à pied. On déroula sur le sol l’édredon moelleux qui servait à la fusion. Jo Jo, jeune, maigre et soucieux, fixait son verre empli d’une petite quantité d’un liquide à l’arôme suave. Busch, un mâle un peu plus âgé, aux manières rudes, était appuyé contre un mur. Val n’avait pas fait attention à la nudité neutre d’Arthur, mais quand le gros Walter entreprit de s’extirper de sa tunique boueuse, il lui fut impossible de ne pas remarquer ses bourrelets de chair abondants. Walter était polarisé, mais on ne pouvait pas s’en rendre compte, car sa graisse formait un tablier qui pendait de son ventre à ses genoux, le pannicule. Il ressemblait davantage à une statue d’argile ébauchée qu’à un homme.

« Walter, tu ne devrais jamais ôter tes vêtements, lui dit Val, d’une manière offensante.

— Je peux bien me mettre à l’aise, fit Walter en haussant les épaules. C’est bon pour l’âme. » Il s’affala par terre et replia ses pieds sous son pannicule.

Bitter-Femme servit le premier plat, une soupe aqueuse. Elle fit glisser sa robe. Elle était mince. Mais l’âge – puberté plus neuf – avait marqué son ventre d’un sillon horizontal et ratatiné ses seins.

« À ton avis, je devrais rester vêtue, moi aussi ? » minauda-t-elle.

Val se dit qu’une nouvelle insulte bien envoyée lui permettrait peut-être de couper à ce qui lui apparaissait comme une soirée ennuyeuse. « Je crois bien avoir vu de plus beaux corps chez les neutres. »

Nullement découragée, elle lui donna une étreinte rituelle : « Les neutres sont incapables de s’échauffer et ignorent les spasmes. »

Val se renfrogna encore. « N’empêche qu’une poitrine plate, c’est affreux. »

Le gros Walter sourit placidement et ramassa sa tunique.

« Si Val se sent plus à l’aise tout habillé… dit-il en enfilant le vêtement ample aux allures de tente, nous pouvons commencer par une fusion au premier degré, à mains tenues. »

Les quatre autres corps nus étaient déjà entrelacés. Val dit sombrement : « C’est simplement que je n’ai pas l’habitude de la fusion à cinq.

— Ne t’excuse pas, dit Walter en poussant du pied des extrémités emmêlées, tu es notre hôte. Nous irons à ton allure. »

Bitter dénoua la fusion d’un dernier embrassement, et se releva. Ils remirent leurs habits et se rassirent.

« Veux-tu voir le paradis ? » demanda Bitter en lui offrant une dose de Récompense Moléculaire.

Val secoua la tête. La drogue lui faisait peur.

« Ne t’inquiète pas. Nous te surveillerons, tu ne risqueras pas de te transformer en champignon, » dit-elle d’un ton cajoleur.

— Ce n’est pas la question. Je n’ai pas envie d’aller au paradis pour une simple excursion. Même si ce n’est qu’un paradis moléculaire, je ne veux pas goûter au bonheur parfait pour devoir redescendre ensuite ici bas. La vie me semblerait trop triste par comparaison.

— La déception n’est pas tellement énorme. Et tu peux toujours refaire un autre voyage… »

Val refusa à nouveau.

Elle proposa la R.M. à la ronde. Le vieux Walter avait déjà levé la main en signe de négation. Busch, lui, préférait la boisson.

Arthur la repoussa : « Pas maintenant. Je dois danser ; et n’en prends pas non plus, Bitter. J’ai besoin d’une partenaire. »

Jo Jo ruminait silencieusement. Il prit la R.M. et s’isola dans un coin avec ses visions.

Walter se tourna vers Val et demanda : « Tu n’as pas peur de la R.M., n’est-ce pas ? C’est sans aucun danger. Nous l’utilisons constamment sur les chasseurs… »

Val regarda de travers son aîné : « Mais les chasseurs en ont peut-être un réel besoin. J’en ai vu avec des muscles enflés, et dont l’urine était sombre et trouble, sans doute la rhabdomyolyse.

« C’est très douloureux, et la Récompense Moléculaire allège sûrement leurs souffrances. On l’emploie également sur les retraités, de manière officielle. Et on ne voit pas beaucoup de personnes âgées dans la fourmilière. »

Walter protesta.

« La R.M. ne peut pas prolonger la vie. Rien ne le peut. Notre espérance de vie est de vingt-cinq ou de trente ans, et la R.M. contribue à rendre cette vie plus heureuse. La Grande S.T. nous l’accorde comme une récompense de choix. »

Val contempla son verre sans mot dire. Il contenait un liquide rouge et visqueux, qui sous la chaleur de sa main dégageait une vapeur aromatique.

De la musique jaillit du distributeur. Arthur Neutre régla le son. Des formes dansantes envahirent l’écran.

« Nous sommes prêts pour la danse, annonça cérémonieusement Arthur. Bitter… ? dit-il en tendant la main vers la femme assise. Elle se leva, il la prit dans ses bras. Ils évoluaient lentement, étudiant l’écran pour essayer de copier les mouvements. Val les observa un instant, fasciné par leur complète inaptitude à suivre le rythme de base. Puis il reporta son attention sur la boisson et la nourriture. Busch s’endormit. L’heure habituelle du coucher était largement dépassée.

« Tu peux aussi bien rester dormir », proposa Walter, en lui tendant de la literie en textile d’ordonnance.

Val cligna des yeux, ensommeillé. Ils mirent Jo Jo au lit et rompirent la fusion à trois heures.

« Veux-tu lire quelques pages de ma Bible S.T. avant de te coucher ? » proposa Walter.

Val dormait déjà.

Oiseau Bleu considéra ses membres emplumés, ses pattes roses. Il se trouvait dans un nid qui contenait des plumes rouge vif et des fragments de coquilles blanches. Le soleil était chaud. De jolies fleurs orange et pourpre dansaient dans le vent, qui faisait battre leurs pétales comme des ailes. Mère Oiseau vint se poser au bord du nid et laissa tomber dans son bec un délicieux asticot couleur chocolat. La saveur en était marron également. Une brise douce agita les feuilles roses. Sa mère l’appela, l’invitant à sortir du nid. Il n’eut aucune peine à s’envoler, et monta très haut. Sa mère l’entraîna plus haut encore, dans des flocons de nuage vanille dont il goûta au passage la saveur blanche. Oiseau Bleu était heureux. Sa mère regagna le nid, mais il voulait continuer à voler. Elle le réprimanda. Ses cris de colère lui firent mal. Les jolies fleurs devinrent hideuses. Les parfums devinrent puanteurs. Les plumes bleues de ses ailes se recroquevillèrent en des doigts grotesquement repliés. Désemparé, il chercha sa mère. Elle avait disparu. Il aperçut son nid, en bas. Il fit des efforts désespérés pour rejoindre sa tiédeur rassurante. Il descendit en piqué. Le vent heurta avec force son visage, faisant trembler ses cils. Le nid monta à sa rencontre… prit… lentement… l’aspect de… LA BASE DU PUITS.

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