Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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« Tout va bien, me rassure Nico en tournant à gauche d’une manière qui me semble tout à fait arbitraire, pour gagner une allée plus étroite flanquée d’un garde-fou léger. Allez viens. »

Nous franchissons un petit cours d’eau trouble et bouillonnant et dépassons encore un bâtiment, une résidence, d’où s’échappent une musique forte et lancinante ainsi que des gémissements modulés. Sur le toit, un homme, nu, fait de grands signes aux passants comme s’il se trouvait sur un char de parade.

« Mince alors ! dis-je. Qu’est-ce qu’ils font là-dedans ?

— Bah, tu sais… ils baisent, me répond Nico en baissant les yeux et en rougissant, ce qui ne lui ressemble pas.

— Ah. Bien sûr. »

Sur ce, Dieu merci, nous arrivons à destination.

* * *

En traversant la bibliothèque Dimond pour rejoindre l’escalier qui mène au sous-sol, je vois un garçon pâle penché sur un bureau dans un box de travail, buvant à petites gorgées dans un gobelet en polystyrène, entouré de livres. Il est en train de lire. Il a les traits tirés et une masse de cheveux gras. Par terre à côté de lui, un tas dégoulinant de sachets de thé usagés, et, tout près, un seau dont je me rends compte avec horreur qu’il est rempli d’urine. Le garçon a une haute pile de livres à sa droite, une autre à sa gauche : ouvrages à lire, ouvrages lus. Je m’arrête une seconde pour observer ce type, figé sur place mais animé par des actes minuscules : il murmure pour lui-même en lisant, bourdonnant presque comme un moteur électrique, les doigts tressaillant au bord des pages jusqu’au moment où, dans un mouvement bref et soudain, il les tourne, les rejetant de côté comme s’il ne pouvait pas consommer les mots assez vite.

« Allez viens », me dit Nico.

Et nous continuons d’avancer dans le couloir, dépassant encore quatre de ces boxes, chacun garni de son occupant silencieux et fébrile – lisant avec une ardeur frénétique.

* * *

Au sous-sol, Nico se faufile entre deux portes vertes marquées ENTRETIEN DES LIVRES et je l’attends à l’extérieur, jusqu’à ce qu’elle ressorte au bout d’un petit moment avec un type. Jordan, je présume. Pendant quelques secondes, avant que la porte battante ne se referme, j’entraperçois un vaste atelier dont les tables ont été repoussées sur les côtés, et des gens assis en tailleur par terre, en cercles concentriques. J’entends quelqu’un dire « Adopté, avec des réserves… », et les autres lèvent la main – ou plutôt les deux mains, paumes ouvertes –, puis plus rien.

« Alors voilà le frangin, hein ? fait Jordan en me tendant la main. Sérieux, je crois que c’est la première fois que je rencontre un flic en chair et en os.

— En fait… »

Je suis sur le point de préciser que je ne suis plus flic, mais il ne m’en laisse pas le temps.

« Dis-moi, ça fait quoi de foutre à quelqu’un une matraque dans le cul ? »

Je lui lâche la main.

« Sans blague, je veux savoir ! ajoute-t-il.

— Jordan, ne sois pas con », le gronde Nico.

Il la regarde : l’innocence incarnée.

« Mais quoi ? »

Moi, tout ce que je veux, c’est retrouver mon disparu. C’est tout. Jordan et Nico sont adossés au mur du couloir, et moi debout face à eux. Il est petit, avec un visage poupin, stupide, une paire de Ray-Ban remontée haut sur la tête. Nico sort une cigarette et il la regarde avec espoir, si bien qu’elle lui en allume une aussi, avec la même allumette.

« Alors comment ça se passe, l’autogestion ? lui demande-t-elle.

— C’est chiant. Débile. Ridicule. Comme toujours. (Il jette un œil vers la porte marquée ENTRETIEN DES LIVRES.) Aujourd’hui, c’est la politique d’immigration : savoir si on les prend ou on les jette, en gros. (Il a un débit rapide, tire de petites bouffées de cigarette entre ses phrases hachées.) L’ambiance est carrément au « on les prend », surtout maintenant, avec cette connerie de quarantaine. Et lui, comment tu l’as fait entrer, au fait ?

— On a raconté une histoire.

— Pas mal. »

Puis, à moi : « Comme ces fringues d’ailleurs. On dirait un croque-mort. »

Il n’arrête pas de déblatérer, excité, gonflé d’importance.

« Y en a pas beaucoup qui arrivent jusqu’ici. Les taupes des flics, je veux dire. Les gardes doivent faire un super boulot quand ils les chopent pour les emmener en camping. Ah, non pas en camping , pardon. En camp d’internement . Au temps pour moi. »

Il a un sourire grimaçant, puis s’étire le cou d’un côté et de l’autre, jusqu’à le faire craquer.

« Bon, qu’est-ce qu’il lui faut, au jeune homme ?

— Je cherche quelqu’un.

— On en est tous là, pas vrai ?

— Quelqu’un en particulier, crétin », intervient Nico avant de lui tirer la langue.

S’il s’avère que ma sœur a une liaison avec cette personne, il se peut que je le tue, le gars.

« Une ancienne étudiante d’ici, dis-je. Elle devait être en quatrième année l’an dernier, quand tout ce bazar s’est mis en place.

— Tout ce bazar ? » L’expression de Jordan se fait sérieuse. « Je vais te dire ce que c’est, ce bazar, Ducon. Ce bazar, c’est le point culminant de la civilisation. Compris ? C’est à ça que ça ressemble, la démocratie, la vraie, putain d’enfoiré de flic nazi ! »

Jordan me dévisage pendant que je cherche en vain une réplique cinglante, regrettant plus que tout au monde d’avoir besoin de l’aide de ce type-là en particulier… et là, il change d’expression, se détend, glousse comme une hyène.

« Je te faisais marcher, mon pote. » Il indique du geste la salle de réunion derrière lui.) « Ces cinglés vont rester encore trois quarts d’heure à s’engueuler sur le rationnement du PQ alors que le monde est sur le point de sauter. On fait pas plus débile, putain.

— Je vois, dis-je, en parlant lentement pour contrôler la colère dans ma voix. Si c’est ton opinion, pourquoi tu es encore là ?

— Pour les ressources. Pour le recrutement. Et parce que vois-tu, il se trouve que je sais que le monde ne va pas sauter. Hein, Nico ?

— Tout à fait.

— La femme que je cherche s’appelle Julia Stone. »

Je lui donne l’adresse que j’ai dans mon dossier : Hunter Hall, chambre 415.

« Elle n’est sûrement plus là, me répond-il. Personne n’est resté.

— J’y ai pensé. J’ai besoin de savoir où elle est partie.

— T’as une photo ?

— Eh bien non. »

Il pousse un sifflement, remue la tête, souffle un nuage de fumée.

« Eh ben dis donc, le flic frangin de Nico, ça va pas être facile. C’est le boxon, ici, tu sais. Je vais voir ce que je peux faire.

— D’accord. Combien de temps ? »

Je pense à Brett qui s’éloigne peu à peu, qui m’échappe dans le futur… je pense, aussi, aux quatre heures que m’ont accordées mes nouveaux amis à l’entrée de Thompson Hall. Le chien a déjà souffert assez longtemps.

« Combien de temps ? » Il se tourne vers Nico. « C’est comme ça qu’ils disent merci, les flics ?

— C’est pas vrai, t’es vraiment con ! dit-elle en riant et en le poussant un peu, une main sur son torse.

— Retrouve-moi à la cantine dans une heure et demie, me lance Jordan. Si j’ai rien d’ici là, c’est que c’est mort. »

* * *

Juste à côté de la bibliothèque Dimond se trouve un groupe de bâtiments résidentiels en forme de parenthèses, disposés autour d’une cour commune, où, en ce moment même, une douzaine de personnes s’adonnent à un jeu. Un jeune homme coiffé d’une sorte de chapeau melon secoue un gobelet en polystyrène avant de jeter un dé qui roule bruyamment sur le ciment, et les autres, en lançant des cris de joie, se mettent à courir dans toute la cour. Un panneau écrit à la craie indique : GROUPE DE TRAVAIL VOLCANISME ANTIPODIQUE.

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