Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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— Bon vous savez quoi ? Merde. »

Après cette phrase abrupte, Beau rejoint les marches d’un pas furieux et s’assoit pour bouder pendant que Sport s’approche des deux types sur le mur, chuchote quelque chose à celui qui tient la cigarette, la lui prend des mains en plaisantant. Ils rient avec elle – l’un essaie de lui reprendre la cigarette, l’autre hausse les épaules et se détourne. Beau fait toujours la tête sur les marches. Ce n’est qu’une bande de gamins, tous autant qu’ils sont : des jeunes qui font les andouilles, flirtent entre eux, se disputent, fument, et gèrent leur petite principauté.

Sport revient vers nous en trottinant, lève discrètement les deux pouces, et je souffle enfin ; du coin de l’œil, je vois Nico sourire. Nous avons quatre heures, nous informe la jeune femme, et pas une de plus.

« Et vous repassez par ici. D’accord ? Seulement par cette sortie.

— Entendu, dis-je.

— Merci, ajoute Nico.

— Elle, euh… » Sport incline la tête en direction de Beau. « Elle a avoué à sa mère qu’elle préférait les filles. À cause de l’astéroïde. Le moment de tout se dire, pas vrai ? Et sa mère lui a répondu qu’elle grillerait en enfer. Alors… je sais pas. »

Elle soupire.

Sport regarde avec amour sa chérie, qui est toujours assise sur les marches, son visage furieux tourné vers le ciel. Il y a des moments où je pense qu’au fond ça vaut mieux pour le monde, ce qui nous arrive. Je le pense sincèrement, que d’une certaine manière c’est mieux comme ça. L’un des types se laisse glisser du mur et s’approche lentement, maigre, avec des yeux de biche, son foulard noir noué lâchement autour du cou.

« Ouais, donc, quatre heures, mec. »

Il sent la cigarette roulée et la sueur.

« C’est ce que je leur ai dit, précise Sport.

— D’accord. Et pendant ce temps, on garde le chien. »

Le maigrichon tend les deux bras. Nico me regarde… je regarde Houdini. Je le soulève, lui caresse le cou, le serre contre moi pendant une longue seconde. Le chien me regarde dans les yeux, puis gigote pour chercher à redescendre. Je le pose par terre, et il se remet à mâchonner de l’herbe sous l’œil attentif de ses geôliers.

« Quatre heures », dis-je.

Nico reprend son sac de sport en bandoulière, et nous voilà fin prêts.

2

Une fois, au lycée, au cours d’une brève et malheureuse campagne pour attirer l’attention d’une fille « cool » qui s’appelait Alessandra Loomis, j’ai accompagné quelques amis à un festival organisé par la station de radio de Manchester Rock 101. Eh bien, c’est à cela que ça ressemble, ce que j’ai sous les yeux en ce moment, ce que je découvre depuis l’autre porte de Thompson Hall, avec vue sur la longue déclivité qui rejoint la pelouse principale. Un festival de musique, mais multiplié par dix : des tentes aux couleurs vives et des sacs de couchage partout, et par-ci, par-là d’énormes cartons d’expédition retournés et reconvertis en fortins décorés avec extravagance. De longues files de percussionnistes serpentent dans la foule, dansant en rythme, formant des cercles qui s’entrecroisent. Au centre de la pelouse s’élève une haute sculpture d’objets de rebut, peinte en couleurs fluo et pastel, dans laquelle on reconnaît des portières de voiture, des écrans d’ordinateur, des jouets et des morceaux d’aquariums. Des nuages de fumée de tabac et de marijuana s’élèvent, dérivant au-dessus des gens tels des signaux indiens. On dirait un concert, mais sans scène, sans groupe, sans électricité. Un concert qui n’aurait que le public, et auquel il manquerait le reste.

Nico n’avait pas tort. J’aurais dû mettre un short.

« C’est génial », murmure ma sœur.

Elle se penche en arrière, ouvre les bras et ferme les yeux pour inhaler tout cela : la fumée de marijuana, certainement, mais aussi l’ensemble. Et je m’étonne de ce que je ressens, confronté à cette scène énorme et chaotique : pas du tout ce que j’ai éprouvé autrefois, durant la longue heure de route de retour vers Concord après une journée au festival Rock 101, les oreilles encore bourdonnantes du rejet poli mais ferme d’Alessandra Loomis et des reprises tonitruantes de « Buckets of Rain » de Soundgarden.

Nous descendons lentement la pente et nous mêlons à la foule. Je dénoue ma cravate et m’en débarrasse. Nico éclate de rire.

« Bien joué, Starsky ! me lance-t-elle, narquoise. Tu vas passer incognito, maintenant.

— Tais-toi. Où est-ce qu’on va ?

— Faut qu’on trouve mon pote Jordan. Il a du courant, lui.

— D’accord. Et où est-il, Jordan ?

— Bâtiment Dimond. La bibliothèque. Du moins, si son comité est en séance. Suis-moi. »

Je la suis dans ce monde enchanté, trottant à quelques pas derrière elle tandis qu’elle trace sa route entre les tentes pleines et les fêtards. Nico s’arrête de temps en temps pour saluer des gens qu’elle connaît, passe la tête dans une tente pour embrasser une fille toute mince en minijupe, soutien-gorge de sport et superbe coiffe d’Indien à plumes.

À l’autre extrémité de la grande pelouse, la foule est plus clairsemée et nous prenons un étroit sentier sinueux qui s’enfonce dans un bosquet de jeunes aulnes. Au bout de quelques minutes de marche, le bruit des percussions et les chants s’estompent, et nous errons dans le campus, dépassant des édifices bas et anonymes en brique : les départements de géologie, de kinésiologie, de mathématiques. Une dizaine de minutes plus tard, nous ressortons sur une esplanade où il n’y a qu’un musicien, tout seul avec son djembé, en pantalon de survêtement et maillot des Brooklyn Dodgers. La plaque gravée sur une borne en brique indique : Arts du spectacle, et un panneau installé en bas des larges marches, entre les colonnes, annonce une conférence : « L’astéroïde comme métaphore : collision, chaos et perceptions de la ruine ».

Nico observe le panneau.

« C’est là qu’on va ? dis-je.

— Eh non.

— Et tu sais où on va ?

— Eh ouais. »

Nous reprenons notre marche. J’imagine maintenant Brett Cavatone traversant le campus avec ses gros brodequins de policier, cherchant Julia Stone comme je le fais en ce moment. Comment a-t-il franchi le barrage des gardes, je me le demande ? Si je devais deviner, je dirais que son stratagème a été plus musclé que le mien, plus direct. Il a dû observer le campus, choisir le moins bien défendu des divers points d’entrée, et employer une force supérieure mais non létale pour faire céder un de ces petits freluquets, en jouant les gros durs.

Je continue de suivre Nico, qui trimballe toujours son lourd sac de sport, de plus en plus loin dans ce campus qui me désoriente. Les allées tournicotent, les bois s’épaississent, puis se font de nouveau plus clairsemés. Sur un terrain de volley, devant le complexe sportif, je vois une rangée de jeunes à l’entraînement avec des baïonnettes de style guerre de Sécession : quelqu’un crie « Chargez ! » et ils partent en courant comme des dératés, leur arme tendue devant eux, puis s’arrêtent sur une ligne, rient, regagnent le point de départ.

Le sens de l’orientation de ma sœur m’inquiète de plus en plus chaque fois qu’elle s’arrête à une patte d’oie et se mordille un instant la lèvre avant de repartir.

« Là, attends ! Il y a un plan.

— Pas besoin. Je sais où je vais.

— Tu es sûre ?

— Arrête de me demander ça. »

De toute manière, ça n’a pas d’importance : quand je vais voir le plan de plus près, je découvre qu’il est couvert de graffitis imaginatifs. Tous les noms de lieux ont été barrés et remplacés par d’autres : « Perdition », « Villemort », « Repaire des Dragons ».

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