Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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Une fureur en chassait une autre. Quand cesserait-il de n’être que rage pour se tenir tranquille, être la tranquillité même?
«Et c’est parti î» Montag leva les yeux. Beatty ne conduisait jamais, mais ce soir il était au volant de la Salamandre, la faisant déraper dans les tournants, penché en avant sur le trône surélevé, son gros ciré noir flottant derrière lui, ce qui le faisait ressembler à une énorme chauve-souris battant des ailes au-dessus du moteur et des numéros de cuivre, filant plein vent.
«C’est parti pour que le monde reste heureux, Montag!» Les joues roses, phosphorescentes de Beatty luisaient au cœur de la nuit et il souriait de toutes ses dents.
«Nous y voilà!» La Salamandre s’arrêta dans un bruit tonitruant, éjectant ses passagers en une série de glissades et de sauts disgracieux. Montag resta où il était, ses yeux irrités fixés sur l’éclat glacé de la barre à laquelle ses doigts continuaient de se cramponner.
Je ne peux pas faire ça, se disait-il. Comment pourrais-je accomplir cette nouvelle mission? Comment pourrais-je continuer à mettre le feu? Je ne peux pas entrer dans cette maison.
Beatty, flairant le vent qu’il venait de fendre, se tenait à côté de Montag. «Ça va, Montag?» Les hommes couraient comme des infirmes dans leurs lourdes bottes, aussi silencieux que des araignées.
Enfin, Montag leva les yeux et tourna la tête. Beatty le dévisageait.
«Il y a quelque chose qui vous chiffonne, Montag?
— Ça alors, articula lentement Montag, nous voilà arrêtés devant chez moi.»
TROISIÈME PARTIE
L’éclat de la flamme
Des lumières s’allumaient et des portes s’ouvraient tout le long de la rue en vue de la fête qui se préparait.
Montag et Beatty contemplaient, l’un avec une féroce satisfaction, l’autre d’un air incrédule, la maison qui se dressait devant eux, cette piste centrale où l’on allait jongler avec des torches et cracher du feu.
«Eh bien, dit Beatty, tu as gagné. Notre bon vieux Montag a voulu voler près du soleil et maintenant qu’il s’est brûlé les ailes, il se demande comment c’est arrivé.
Ne me serais-je pas bien fait comprendre quand j’ai envoyé le Limier rôder autour de chez toi?» Le visage de Montag était complètement engourdi, vide d’expression; il sentit sa tête se tourner comme une sculpture de pierre vers la maison voisine plongée dans l’obscurité au milieu de ses éclatants parterres de fleurs.
Beatty grogna. «Mais ce n’est pas vrai! Tu ne t’es quand même pas laissé avoir par le numéro de cette petite idiote? Les fleurs, les papillons, les feuilles, les couchers de soleil, bon sang! Tout ça est dans son dossier.
Le diable m’emporte. J’ai mis dans le mille. Tu devrais voir ta tête. Quelques brins d’herbe et les quartiers de la lune. Quelle blague! À quoi tout ça lui a servi?» Assis sur le pare-chocs glacé du Dragon, Montag remuait légèrement la tête de gauche à droite, de droite à gauche, gauche, droite, gauche, droite…
«Elle voyait tout. Elle ne faisait de mal à personne.
Elle laissait les gens tranquilles.
— Tranquilles, je t’en fiche! Elle était toujours là à te causer, non? Une de ces satanées bonnes âmes avec leurs silences outragés sous-entendant que tu ne leur arrives pas à la cheville, leur art consommé de te donner mauvaise conscience. Bon Dieu, elles se lèvent comme le soleil de minuit pour te faire transpirer dans ton lit!» La porte d’entrée s’ouvrit; Mildred dévala les marches, chargée d’une valise qu’elle tenait avec une rigidité somnambulique, tandis qu’un taxi-coccinelle s’arrêtait dans un sifflement le long du trottoir.
«Mildred!» Elle passa à toute allure devant lui, raide comme un piquet, le visage enfariné, la bouche gommée par l’absence de rouge à lèvres.
«Mildred, ce n’est quand même pas toi qui as donné l’alarme?» Elle fourra sa valise dans la coccinelle, grimpa dedans et s’assit en marmonnant: «Pauvre famille, pauvre famille, tout est fini, tout, tout est fini à présent…» Beatty agrippa l’épaule de Montag au moment où le taxi démarrait en trombe et, à plus de cent à l’heure, disparaissait au bout de la rue.
Il y eut un fracas pareil à l’éclatement d’un rêve composé de vitres, de miroirs et de prismes de cristal distordus. Montag pivota comme sous l’effet d’un nouvel orage incompréhensible et vit Stoneman et Black qui brandissaient des haches, faisant voler les carreaux en éclats pour créer des courants d’air.
Frôlement d’un sphinx tête-de-mort sur un écran noir et glacé. «Montag, ici Faber. Vous m’entendez?
Qu’est-ce qui se passe?
— Voilà que c’est à mon tour d’y passer.
— Quelle horreur, dit Beatty. Car bien entendu, chacun croit dur comme fer que rien ne peut lui arriver. Les autres meurent, mais pas moi. Conséquences et responsabilités n’existent pas. Sauf qu’elles sont là. Mais n’en parlons pas, hein? Et le temps qu’elles vous rattrapent, il est trop tard, n’est-ce pas, Montag?
— Montag, pouvez-vous vous échapper, vous enfuir?» s’enquit Faber.
Il se mit en marche, mais sans avoir le sentiment que ses pieds touchaient le ciment puis le gazon nocturne.
Beatty alluma son igniteur et la petite flamme orange attira le regard fasciné de Montag.
«Qu’est-ce que le feu a de si beau? Qu’est-ce qui nous attire en lui, quel que soit notre âge?» Beatty souffla sur la flamme et la ralluma. «C’est le mouvement perpétuel; ce que l’homme a toujours voulu inventer sans y parvenir. Ou quelque chose d’approchant. Si on le laisse brûler, c’est pour la vie. Qu’est-ce que le feu?
Un mystère. Les savants nous servent un charabia où il est question de friction et de molécules. Mais ils ne savent pas vraiment ce qu’il en est. Sa vraie beauté réside dans le fait qu’il détruit la responsabilité et les conséquences. Un problème devient trop encombrant? Hop, dans la chaudière. Tu es devenu encombrant, Montag.
Et le feu va soulager mes épaules de ton poids vite fait, bien fait; pas de pourrissement à craindre. C’est ça le feu: antiseptique, esthétique, pratique.» Montag regardait à présent à l’intérieur de cette drôle de maison que rendaient encore plus étrange l’heure de la nuit, les murmures des voisins, le verre éparpillé, et là, sur le sol, leurs couvertures déchirées et disséminées comme des plumes de cygne, ces livres incroyables qui avaient l’air si ridicules et si futiles, n’étant rien de plus que des caractères d’imprimerie, du papier jauni et des reliures disloquées.
Mildred, bien sûr. Elle avait dû le regarder cacher les livres dans le jardin et les avait rapportés. Mildred. Mildred.
«Je veux que tu fasses ce boulot tout seul, Montag.
Pas avec du pétrole et une allumette, mais morceau par morceau, au lance-flammes. C’est ta maison, à toi de faire le ménage.
— Montag, vous ne pouvez pas vous enfuir, vous échapper?
— Non! s’écria Montag au désespoir. Le Limier! Il y a le Limier!» Faber entendit, ainsi que Beatty, qui crut que ces paroles lui étaient destinées. «Oui, le Limier est dans le coin, alors pas de bêtises. Prêt?
— Prêt.» Montag libéra le cran de sûreté du lanceflammes.
«Feu!» Une énorme goutte de lave en fusion déferla sur les livres, les projetant contre le mur. Il pénétra dans la chambre, cracha deux giclées de feu et les lits jumeaux s’embrasèrent dans un monstrueux grésillement, avec plus de chaleur, de passion et d’éclat qu’il ne leur en aurait supposé. Il brûla les murs et la coiffeuse parce qu’il voulait tout changer, les sièges, les tables et, dans la salle à manger, l’argenterie et la vaisselle en plastique, tout ce qui montrait qu’il avait vécu dans cette maison vide en compagnie d’une étrangère qui l’oublierait demain, qui était partie et l’avait déjà pratiquement oublié, ses Coquillages radio déversant leur éternelle bouillie dans ses oreilles tandis qu’elle roulait dans la ville, isolée du monde. Et comme avant, c’était bon de répandre l’incendie, il avait l’impression de s’épancher dans le feu, d’empoigner, de déchirer, de faire éclater sous la flamme et d’évacuer l’absurde problème. S’il n’y avait pas de solution, eh bien, il n’y avait plus de problème non plus.
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