Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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Il y en avait un qui n’arrêtait pas de se curer le nez; ça me mettait hors de moi.
— Voyons, monsieur Montag, dit Mme Phelps, voudriez-vous que nous votions pour un type pareil?» Un large sourire éclaira le visage de Mildred. «Ne reste pas là planté à la porte, Guy, et ne nous mets pas les nerfs en pelote.» Mais Montag avait déjà disparu pour revenir un instant après un livre à la main.
«Guy!
— Au diable tout ça, au diable tout ça!
" Hoag " fait en effet penser à " Hog": porc, verrat. (N.d.T.) — Qu’est-ce que vous tenez là? N’est-ce pas un livre? Je croyais que tout ce qui était formation spéciale se faisait par films aujourd’hui.» Mme Phelps battit des paupières. «Vous potassez les aspects théoriques du métier de pompier?
— Merde à la théorie, dit Montag. C’est de la poésie.
— Montag.» Un murmure.
«Fichez-moi la paix!» Montag se sentait pris dans un immense tourbillon qui lui ronflait aux oreilles.
«Montag, arrêtez, ne…
— Vous les entendez, vous entendez ces monstres parler d’autres monstres? Oh, Dieu, la façon dont elles jacassent sur les gens, leurs propres enfants, elles-mêmes, la façon dont elles parlent de leurs maris, la façon dont elles parlent de la guerre, nom de nom, je suis là à les écouter sans en croire mes oreilles!
— Je n’ai pas dit un seul mot sur une guerre quelconque, je vous ferai remarquer, dit Mme Phelps.
— Quant à la poésie, je déteste ça, ajouta Mme Bowles.
— En avez-vous jamais lu?
— Montag! grésilla la voix lointaine de Faber. Vous allez tout gâcher. Taisez-vous, imbécile!» Les trois femmes étaient debout.
«Asseyez-vous!» Elles se rassirent.
«Je rentre chez moi, chevrota Mme Bowles.
— Montag, Montag, au nom du ciel, qu’est-ce que vous avez en tête? le supplia Faber.
— Pourquoi ne nous lisez-vous pas un de ces poèmes de votre petit livre? l’encouragea Mme Phelps. Je pense que ce serait très intéressant.
— Ce n’est pas bien, pleurnicha Mme Bowles. C’est interdit!
— Allons, regarde M. Montag, il y tient, je le sais. Et si nous écoutons gentiment, M. Montag sera content et nous pourrons peut-être passer à autre chose.» Elle jeta un regard inquiet sur le vide persistant des murs qui les entouraient.
«Montag, si vous insistez, je décroche, je vous laisse en plan.» L’insecte lui vrillait le tympan. «À quoi bon cette comédie? Qu’est-ce que vous voulez prouver?
— Je veux leur flanquer la trouille, tout simplement, leur flanquer la trouille de leur vie!» Mildred regarda dans le vide. «Dis-moi, Guy, à qui parles-tu exactement?» Une aiguille d’argent lui transperça le cerveau. «Montag, écoutez, il n’y a qu’une façon de vous en sortir, faites croire à une plaisanterie, simulez, faites semblant de ne pas être en colère. Ensuite… allez tout droit à votre incinérateur et jetez le livre dedans!» Mildred avait déjà pris les devants d’une voix chevrotante. «Mesdames, une fois par an, chaque pompier est autorisé à ramener chez lui un livre des anciens temps, pour montrer à sa famille à quel point tout cela était stupide, à quel point ce genre de chose pouvait vous angoisser, vous tournebouler. Ce soir, Guy a voulu vous faire une surprise en vous donnant un échantillon de ce charabia pour qu’aucune d’entre nous ne se casse plus sa pauvre petite tête avec ces bêtises, n’est-ce pas, chéri?» Il pressa le livre entre ses poings.
«Dites oui.» Ses lèvres imitèrent celles de Faber: «Oui.» Mildred lui arracha le livre des mains en riant.
«Tiens! Lis celui-ci. Non, attends. Voilà celui que tu m’as lu aujourd’hui et qui est si drôle. Vous n’en comprendrez pas un mot, mesdames. Ça fait tatati-tatata. Vas-y, Guy, cette page, chéri.» Il baissa les yeux sur le livre ouvert.
Une mouche agita doucement ses ailes dans son oreille. «Lisez.
— Quel est le titre, chéri?
— La Plage de Douvres.» Il avait les lèvres tout engourdies.
«Et maintenant, lis d’une voix bien distincte, et va doucement.» La pièce s’était transformée en une fournaise où il était à la fois feu et glace. Elles occupant trois fauteuils au milieu d’un désert vide, et lui debout, oscillant sur ses jambes, attendant que Mme Phelps ait fini de tirer sur l’ourlet de sa robe et Mme Bowles de se tripoter les cheveux. Puis il commença à lire et sa voix, d’abord basse et hésitante, s’affermit de vers en vers, se lança dans la traversée du désert, s’enfonça dans le blanc, enveloppa les trois femmes assises au cœur de ce vaste néant brûlant.
La mer de la Confiance Était haute jadis, elle aussi, et ceignait De ses plis bien serrés les rives de la terre.
Mais à présent je n ‘entends plus Que son mélancolique et languissant retrait Sous le vent de la nuit immense, Le long des vastes bords et des galets à nu D’un lugubre univers.
Les trois fauteuils grincèrent.
Montag acheva sa lecture.
Ah, mon aimée, soyons fidèles L’un à l’autre! Car le monde, image sans trêve De ce qu ‘on penserait être un pays de rêve, Si beau en sa fraîcheur nouvelle, Ne renferme ni joie, ni amour, ni clarté, Ni vérité, ni paix, ni remède à nos peines; Et nous sommes ici comme dans une plaine Obscure, traversée d’alarmes, paniquée, Où dans la nuit se heurtent d’aveugles armées.
Mme Phelps pleurait.
Au milieu du désert, les autres femmes regardaient son visage se déformer à mesure que s’amplifiaient ses pleurs. Elles restaient là, sans la toucher, ahuries par la violence de sa réaction. Elle sanglotait sans pouvoir s’arrêter. Montag lui-même en était stupéfait, tout retourné.
«Allons, allons, dit Mildred. C’est fini, Clara, tout va bien, ne te laisse pas aller, Clara! Enfin, Clara, qu’est-ce qui te prend?
— Je… je… hoqueta Clara, ne sais pas, sais pas, je ne sais pas, oh, oh…» Mme Bowles se leva et foudroya Montag du regard.
«Vous voyez? Je le savais, c’est ce que je voulais démontrer! Je savais que ça arriverait! Je l’ai toujours dit, poésie égale larmes, poésie égale suicide, pleurs et gémissements, sentiments pénibles, poésie égale souffrance; toute cette sentimentalité écœurante! Je viens d’en avoir la preuve. Vous êtes un méchant homme, monsieur Montag, un méchant homme!» Voix de Faber: «Et voilà…» Montag se surprit en train de marcher vers la trappe murale et de jeter le livre dans la bouche de cuivre au fond de laquelle attendaient les flammes.
«Des mots stupides, des mots stupides, des mots stupides et malfaisants, continua Mme Bowles. Pourquoi les gens tiennent-ils absolument à faire du mal aux autres?
N’y a-t-il pas assez de malheur dans le monde pour qu’il vous faille tourmenter les gens avec des choses pareilles?
— Allons, Clara, allons, implora Mildred en la tirant par le bras. Haut les cœurs! Mets-nous la "famille". Allez, vas-y. Amusons-nous, arrête de pleurer, on va se faire une petite fête!
— Non, fit Mme Bowles. Je rentre tout droit chez moi.
Si vous voulez venir avec moi voir ma "famille", tant mieux. Mais je ne remettrai plus jamais les pieds dans la maison de fous de ce pompier!
— Rentrez donc chez vous.» Montag la fixa calmement du regard. «Rentrez chez vous et pensez à votre premier mari divorcé, au second qui s’est tué en avion, au troisième qui s’est fait sauter la cervelle; rentrez chez vous et pensez à votre bonne douzaine d’avortements, à vos maudites césariennes et à vos gosses qui vous détestent! Rentrez chez vous et demandez-vous comment tout ça est arrivé et ce que vous avez fait pour l’empêcher. Rentrez chez vous, rentrez chez vous! hurla-t-il.
Avant que je vous cogne dessus et que je vous flanque dehors à coups de pied!» Claquements de portes, et ce fut le vide dans la mai son. Montag se retrouva tout seul au cœur de l’hiver, entre les murs du salon couleur de neige sale.
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