Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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— On ne peut rien garantir en ce domaine! Après tout, quand nous avions à notre disposition tous les livres que nous voulions, nous nous sommes quand même acharnés à trouver la falaise la plus haute d’où nous précipiter. Mais le fait est que nous avons besoin de respirer. Que nous avons besoin d’apprendre. Et peut-être que dans un millier d’années nous choisirons des falaises plus modestes pour nous jeter dans le vide. Les livres sont faits pour nous rappeler quels ânes, quels imbéciles nous sommes. Ils sont comme la garde prétorienne de César murmurant dans le vacarme des défilés triomphants: "Souviens-toi, César, que tu es mortel." La plupart d’entre nous ne peuvent pas courir en tous sens, parler aux uns et aux autres, connaître toutes les cités du monde; nous n’avons ni le temps, ni l’argent, ni tellement d’amis. Ce que vous recherchez, Montag, se trouve dans le monde, mais le seul moyen, pour l’homme de la rue, d’en connaître quatre-vingt-dix-neuf pour cent, ce sont les livres. Ne demandez pas de garanties. Et n’attendez pas le salut d’une seule source, individu, machine ou bibliothèque. Contribuez à votre propre sauvetage, et si vous vous noyez, au moins mourez en sachant que vous vous dirigiez vers le rivage.» Faber se leva et se mit à arpenter la pièce.
«Alors? demanda Montag.
— Vous parlez sérieusement?
— Absolument.
— C’est un plan astucieux, je dois dire.» Faber jeta un coup d’œil anxieux vers la porte de sa chambre. «Voir les casernes de pompiers brûler dans tout le pays, dé- truites en tant que foyers de trahison. La salamandre se dévorant la queue! Grand Dieu!
— J’ai la liste de tous les pompiers avec leur adresse.
En travaillant dans la clandestinité…
— L’embêtant, c’est qu’on ne peut faire confiance à personne. En dehors de vous et moi, qui allumera le feu?
— N’y a-t-il pas des professeurs comme vous, d’anciens écrivains, historiens, linguistes?
— Morts ou trop âgés.
— Plus ils seront vieux, mieux ça vaudra; ils passeront inaperçus. Vous en connaissez des douzaines, avouez-le!
— Oh, il y a déjà beaucoup d’acteurs qui n’ont pas joué Pirandello, Shaw ou Shakespeare depuis des années parce que leurs pièces sont trop en prise sur le monde.
On pourrait mettre leur colère à contribution. Comme on pourrait utiliser la rage légitime de ces historiens qui n’ont pas écrit une ligne depuis quarante ans. En vérité, on pourrait aller jusqu’à mettre sur pied des cours de réflexion et de lecture.
— Oui!
— Mais ce ne serait que du grignotage à la petite semaine. La culture tout entière est touchée à mort. Il faut en fondre le squelette et le refaçonner. Bon Dieu, ce n’est pas aussi simple que de reprendre un livre que l’on a posé un demi-siècle plus tôt. N’oubliez pas que les pompiers sont rarement nécessaires. Les gens ont d’euxmêmes cessé de lire. Vous autres pompiers faites votre petit numéro de cirque de temps en temps; vous réduisez les maisons en fumée et le joli brasier attire les foules, mais ce n’est là qu’un petit spectacle de foire, à peine nécessaire, pour maintenir l’ordre. Il n’y a presque plus personne pour jouer les rebelles. Et parmi les rares qui restent, la plupart, comme moi, cèdent facilement à la peur. Pouvez-vous danser plus vite que le Clown Blanc, crier plus fort que "M. Je t’Embrouille" et les "familles" des salons? Si oui, vous gagnerez la partie, Montag. De toute façon, vous vous mettez le doigt dans l’œil. Les gens s’amusent — Ils se suicident! Ils tuent!» Une escadrille de bombardiers en route vers l’est n’avait cessé de passer dans le ciel durant toute leur conversation, mais ce ne fut qu’à cet instant précis que les deux hommes s’arrêtèrent de parler pour les écouter, ressentant jusque dans leurs entrailles le grondement des réacteurs.
«Patience, Montag. Laissez la guerre couper le sifflet aux "familles". Notre civilisation est en train de voler en éclats. Tenez-vous à l’écart de la centrifugeuse.
— Il faut que quelqu’un soit prêt quand elle explosera.
— Quoi? Des hommes qui citeront Milton? Qui diront: "Je me souviens de Sophocle"? Qui rappelleront aux survivants que l’homme a aussi ses bons côtés? Il ne feront que rassembler leurs pierres pour se les lancer les uns aux autres. Rentrez chez vous, Montag. Allez vous coucher. Pourquoi perdre vos dernières heures à pédaler dans votre cage en niant être un écureuil?
— Donc, ça ne vous intéresse plus?
— Ça m’intéresse tellement que j’en suis malade.
— Et vous ne voulez pas m’aider?
— Bonsoir, bonsoir.» Les mains de Montag s’emparèrent de la Bible. Il s’en rendit compte et eut l’air surpris.
«Aimeriez-vous posséder ce livre?
— Je donnerais mon bras droit pour l’avoir.» Debout, Montag attendit la suite des événements. Ses mains, d’elles-mêmes, tels deux individus travaillant de concert, commencèrent à arracher les pages. Elles déchirèrent la page de garde, puis la page un, puis la deux.
«Imbécile, qu’est-ce que vous faites?» Faber bondit comme si on l’avait frappé. Il se rua sur Montag qui le repoussa, laissant ses mains poursuivre leur tâche. Six autres pages tombèrent sur le sol. Il les ramassa et en fit une boule sous les yeux de Faber.
«Non, oh, non! gémit le vieillard.
— Qui peut m’arrêter? Je suis pompier. Je peux vous brûler!» Le vieillard le regarda fixement. «Vous ne feriez pas ça.
— Je pourrais!
— Le livre. Arrêtez de le déchirer.» Faber s’affala dans un fauteuil, le visage blême, les lèvres tremblantes.
«N’ajoutez pas à mon épuisement. Qu’est-ce que vous voulez?
— J’ai besoin d’apprendre de vous.
— Bon, bon.» Montag reposa le livre. Il entreprit de déplier le papier froissé et le lissa sous le regard las du vieil homme.
Faber secoua la tête comme au sortir du sommeil.
«Montag, avez-vous de l’argent?
— Un peu. Quatre ou cinq cents dollars. Pourquoi?
— Apportez-les. Je connais un homme qui imprimait le bulletin de notre collège il y a cinquante ans. C’était l’année où, entamant un nouveau semestre, je n’ai trouvé qu’un seul étudiant pour suivre mon cours sur "Le théâtre d’Eschyle à O’Neil". Vous voyez? Quelle belle statue de glace c’était, à fondre au soleil. Je me souviens des journaux qui mouraient comme des papillons géants.
On n’en voulait plus. Ça ne manquait plus à personne.
Et le gouvernement, voyant à quel point il était avantageux d’avoir des gens ne lisant que des histoires à base de lèvres passionnées et de coups de poing dans l’estomac, a bouclé la boucle avec vos cracheurs de feu. Du coup, voilà un imprimeur sans travail, Montag. On pourrait commencer par quelques livres, attendre que la guerre disloque le système et nous donne le coup de pouce dont nous avons besoin. Quelques bombes, et dans les murs de toutes les maisons, comme autant de rats en costumes d’Arlequin, les "familles" se tairont!
Dans le silence, nos apartés auront quelque chance d’être entendus.» Ils contemplèrent tous deux le livre posé sur la table.
«J’ai essayé de me souvenir, dit Montag. Mais rien à faire; le temps de tourner la tête, tout fiche le camp.
Dieu, que j’aimerais avoir quelque chose à rétorquer au capitaine. Il a assez lu pour avoir réponse à tout, ou pour en donner l’impression. Sa voix est comme du beurre.
J’ai peur qu’avec ses laïus il ne me ramène à la case départ. Il y a seulement une semaine, en faisant cracher le pétrole à ma lance, je me disais: "Dieu, quelle joie!"» Le vieil homme hocha la tête. «Ceux qui ne construisent pas doivent brûler. C’est vieux comme le monde et la délinquance juvénile.
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