Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
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- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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— Personne n’écoute plus. Je ne peux pas parler aux murs parce qu’ils me hurlent après. Je ne peux pas parler à ma femme; elle écoute les murs. Je veux simplement quelqu’un qui écoute ce que j’ai à dire. Et peut-être que si je parle assez longtemps, ça finira par tenir debout. Et je veux que vous m’appreniez à comprendre ce que je lis.» Faber examina le visage mince, les joues bleuâtres de Montag. «Qu’est-ce qui vous a tourneboulé? Qu’est-ce qui a fait tomber la torche de vos mains?
— Je ne sais pas. On a tout ce qu’il faut pour être heureux, mais on ne l’est pas. Il manque quelque chose.
J’ai regardé autour de moi. La seule chose dont je tenais la disparition pour certaine, c’étaient les livres que j’avais brûlés en dix ou douze ans. J’ai donc pensé que les livres pouvaient être de quelque secours.
— Quel incorrigible romantique vous faites! Ce serait drôle si ce n’était pas si grave. Ce n’est pas de livres que vous avez besoin, mais de ce qu’il y avait autrefois dans les livres. De ce qu’il pourrait y avoir aujourd’hui dans les "familles" qui hantent nos salons. Télévisions et radios pourraient transmettre la même profusion de détails et de savoir, mais ce n’est pas le cas. Non, non, ce ne sont nullement les livres que vous recherchez!
Cela, prenez-le où vous pouvez le trouver, dans les vieux disques, les vieux films, les vieux amis; cherchez-le dans la nature et en vous-même. Les livres n’étaient qu’un des nombreux types de réceptacles destinés à conserver ce que nous avions peur d’oublier. Ils n’ont absolument rien de magique. Il n’y a de magie que dans ce qu’ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l’univers pour nous en faire un vêtement.
Bien entendu, vous ne pouviez pas le savoir, et vous ne pouvez pas encore comprendre ce que je veux dire par là. Mais votre intuition est correcte, c’est ce qui compte.
En fait, il nous manque trois choses.
«Un: Savez-vous pourquoi des livres comme celui-ci ont une telle importance? Parce qu’ils ont de la qualité.
Et que signifie le mot qualité? Pour moi, ça veut dire texture. Ce livre a des pores. Il a des traits. Vous pouvez le regarder au microscope. Sous le verre vous trouverez la vie en son infini foisonnement. Plus il y a de pores, plus il y a de détails directement empruntés à la vie par centimètre carré de papier, plus vous êtes dans la "littérature". C’est du moins ma définition. Donner des détails. Des détails pris sur le vif. Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’effleurer. Les mauvais la violent et l’abandonnent aux mouches. «Est-ce que vous voyez maintenant d’où viennent la haine et la peur des livres? Ils montrent les pores sur le visage de la vie. Les gens installés dans leur tranquillité ne veulent que des faces de lune bien lisses, sans pores, sans poils, sans expression. Nous vivons à une époque où les fleurs essaient de vivre sur les fleurs, au lieu de se nourrir de bonne pluie et de terreau bien noir. Même les feux d’artifice, si jolis soient-ils, résultent d’une chimie qui prend sa source dans la terre. Et pourtant, d’une manière ou d’une autre, nous nous croyons capables de croître à grands renforts de fleurs et de feux d’artifice, sans accomplir le cycle qui nous ramène à la réalité.
Connaissez-vous la légende d’Hercule et d’Antée, le lutteur géant dont la force était incroyable tant qu’il gardait les pieds fixés au sol? Une fois soulevé de terre par Hercule, privé de ses racines, il succomba facilement. Si cette légende n’a rien à nous dire aujourd’hui, dans cette ville, à notre époque, c’est que j’ai perdu la raison. Voilà la première chose dont je disais que nous avions besoin.
La qualité, la texture de l’information.
— Et la seconde?
— Le loisir.
— Oh, mais nous avons plein de temps libre!
— Du temps libre, oui. Mais du temps pour réfléchir?
Si vous ne conduisez pas à cent cinquante à l’heure, une vitesse à laquelle vous ne pouvez penser à rien d’autre qu’au danger, vous jouez à je ne sais quoi ou restez assis dans une pièce où il vous est impossible de discuter avec les quatre murs du téléviseur. Pourquoi? Le téléviseur est "réel". Il est là, il a de la dimension. Il vous dit quoi penser, vous le hurle à la figure. Il doit avoir raison, tant il paraît avoir raison. Il vous précipite si vite vers ses propres conclusions que votre esprit n’a pas le temps de se récrier: "Quelle idiotie!" — Sauf que la "famille", ce sont des "gens".
— Je vous demande pardon?
— Ma femme dit que les livres ne sont pas "réels".
— Dieu merci! Vous pouvez les refermer et dire: "Pouce!" Vous jouez au dieu en la circonstance. Mais qui s’est jamais arraché aux griffes qui vous enserrent quand on sème une graine dans un salon-télé? Celui-ci vous façonne à son gré. Il constitue un environnement aussi réel que le monde. Il devient, il est la vérité. On peut rabattre son caquet à un livre par la raison. Mais en dépit de tout mon savoir et de tout mon scepticisme, je n’ai jamais été capable de discuter avec un orchestre symphonique de cent instruments, en technicolor et trois dimensions, dans un de ces incroyables salons dont on fait partie intégrante. Comme vous pouvez le constater, mon salon n’est fait que de quatre murs de plâtre. Et tenez.» Il brandit deux petits bouchons en caoutchouc.
«Pour mes oreilles quand je prends le métro-express.
— Dentifrice Denham; ils ne peinent ni ne s’agitent, récita Montag, les yeux fermés. Où cela nous mène? Estce que les livres peuvent nous aider?
— Seulement si le troisième élément nécessaire nous est donné. Un, comme j’ai dit, la qualité de l’information. Deux: le loisir de l’assimiler. Et trois: le droit d’accomplir des actions fondées sur ce que nous apprend l’interaction des deux autres éléments. Et je doute fort qu’un vieillard et un pompier aigri puissent faire grandchose au point où en est la partie…
— Je peux trouver des livres.
— C’est risqué. — C’est le bon côté de la mort; quand on n’a rien à perdre, on est prêt à courir tous les risques.
— Là, vous venez de dire une chose intéressante, dit Faber en riant. Sans l’avoir lue nulle part!
— On trouve ça dans les livres? Ça m’est pourtant venu comme ça!
— À la bonne heure. Ce n’était calculé ni pour moi ni pour personne, pas même pour vous.» Montag se pencha en avant. «Cet après-midi, je me suis dit que si les livres avaient vraiment de la valeur, on pourrait peut-être dénicher une presse et en réimprimer quelques-uns…
— On?
— Vous et moi.
— Oh, non!» Faber se redressa sur son siège.
«Laissez-moi quand même vous exposer mon plan…
— Si vous insistez pour me le faire connaître, je vais devoir vous demander de partir.
— Ça ne vous intéresse donc pas?
— Pas si vous vous mettez à tenir des propos qui risquent de me mener au bûcher. Je pourrais à la rigueur vous écouter dans l’éventualité, mais c’est la seule, où l’appareil des pompiers serait lui-même détruit par le feu. Maintenant, si vous me proposez d’imprimer des livres et de nous débrouiller pour les cacher chez les pompiers de tout le pays, de façon à semer le doute et la suspicion chez ces incendiaires, là, je dirai bravo!
— Introduire les livres, déclencher l’alarme et voir les maisons des pompiers brûler, c’est ce que vous voulez dire?» Faber haussa les sourcils et regarda Montag comme s’il avait un autre homme devant lui. «Je plaisantais.
— Si vous étiez convaincu de l’efficacité d’un tel plan, je serais bien obligé de vous croire.
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