Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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— Voilà donc ce que je suis.
— Nous le sommes tous plus ou moins.» Montag se dirigea vers la porte d’entrée. «Pouvez-vous m’aider d’une façon ou d’une autre ce soir, quand je serai devant mon capitaine? J’ai besoin d’un parapluie pour me protéger de l’averse. J’ai tellement peur de me noyer s’il me retombe dessus.» Le vieillard ne dit rien, mais lança une fois de plus un coup d’œil inquiet vers sa chambre. Montag s’en aperçut.
«Alors?» Le vieillard respira à fond, retint son souffle, puis expira. Nouvelle goulée d’air, les yeux fermés, les lèvres serrées, puis il lâcha: «Montag…» Enfin il se détourna et dit: «Venez. J’allais bel et bien vous laisser partir. Je ne suis qu’un vieux trouillard.» Faber ouvrit la porte de la chambre et fit pénétrer Montag dans une petite pièce où se dressait une table chargée d’outils et de tout un fouillis de fils microscopiques, minuscules rouleaux, bobines et cristaux.
«Qu’est-ce que c’est que ça? demanda Montag.
— La preuve de mon effroyable lâcheté. Il y a tellement d’années que je vis seul, à projeter des images sur les murs de mon imagination! Les petits bricolages auxquels se prêtent l’électronique et la radiodiffusion sont devenus mon dada. Ma lâcheté est une telle passion, en plus de l’esprit révolutionnaire qui vit dans son ombre, que j’ai été forcé d’inventer ceci.» Il ramassa un petit objet de métal vert pas plus gros qu’une balle de calibre 22.
«J’ai dû payer tout ceci… comment? En jouant à la Bourse, bien sûr, le dernier refuge au monde pour les dangereux intellectuels sans travail. Oui, j’ai joué à la Bourse, construit tout ça et attendu. Attendu en tremblant, une moitié de vie durant, que quelqu’un m’adresse la parole.Je n’osais parler à personne. Ce jour-là, dans le parc, quand nous nous sommes assis côte à côte, j’ai su qu’un jour ou l’autre vous vous manifesteriez à nouveau, en ami ou en incendiaire, c’était difficile à prévoir.
Ce petit appareil est prêt depuis des mois. Mais j’ai failli vous laisser partir, tellement j’ai peur!
— On dirait un Coquillage radio.
— Et plus encore! Celui-ci écoute / Si vous le placez dans votre oreille, Montag, je peux rester tranquillement assis chez moi, à réchauffer ma carcasse percluse de peur, et écouter et analyser l’univers des pompiers, découvrir ses points faibles, sans courir le moindre danger.
Je suis la reine des abeilles, en sécurité dans la ruche.
Vous serez l’ouvrière, l’oreille voyageuse. À la longue, je pourrais déployer des oreilles dans tous les quartiers de la ville, avec diverses personnes pour écouter et évaluer. Si les ouvrières meurent, je continue d’être en sécurité chez moi, soignant ma peur avec un maximum de confort et un minimum de risque. Vous voyez combien je suis prudent, et combien je suis méprisable?» Montag inséra la balle verte dans son oreille. Le vieil homme enfonça un objet similaire dans la sienne et remua les lèvres.
«Montag!» La voix résonnait dans la tête de Montag.
«Je vous entends!» Le vieillard se mit à rire. «Je vous reçois parfaitement moi aussi!» Faber parlait tout bas, mais sa voix restait claire dans la tête de Montag. «Allez à la caserne à l’heure fixée. Je serai avec vous. Nous écouterons ensemble ce capitaine Beatty. Il pourrait être des nôtres.
Qui sait? Je vous dicterai vos réponses. Nous lui ferons un numéro de première. Me détestez-vous pour ma lâcheté électronique? Me voilà à vous expédier dans la nuit, pendant que je reste en arrière avec mes maudites oreilles en train de guetter votre arrêt de mort.
— Chacun fait ce qu’il peut.» Montag plaça la Bible entre les mains de Faber. «Tenez. Je tâcherai de rendre un autre livre à la place. Demain…
— Je verrai cet imprimeur au chômage; ça au moins, j’en suis capable.
— Bonsoir, professeur.
— Non, pas bonsoir. Je ne vous quitterai pas de la nuit; je vous chatouillerai l’oreille comme un moustique quand vous aurez besoin de moi. Mais bonsoir et bonne chance quand même.» La porte s’ouvrit et se referma. Montag se retrouva dans la rue sombre, à contempler le monde.
Cette nuit-là, on sentait la guerre imminente dans le ciel. À la façon dont les nuages s’écartaient pour revenir aussitôt, à l’éclat des étoiles qui flottaient par milliers entre les nuages, comme des yeux ennemis, à l’impression que le ciel allait tomber sur la cité, la réduire en poussière, et la lune exploser en un rouge embrasement.
Tel était le sentiment que donnait la nuit.
Montag s’éloigna du métro avec l’argent dans sa poche (il était passé à la banque, dont les guichets automatiques restaient ouverts en permanence) et tout en marchant, il écoutait le Coquillage qu’il avait dans l’oreille… «Nous avons mobilisé un million d’hommes.
Une victoire éclair nous est acquise si la guerre éclate…» Un flot de musique submergea aussitôt la voix.
«Dix millions d’hommes mobilisés, murmura la voix de Faber dans son autre oreille. Mais on n’en annonce qu’un. C’est plus plaisant.
— Faber?
— Oui.
— Je ne pense pas par moi-même. Je fais simplement ce qu’on me dicte, comme toujours. Vous m’avez dit d’aller chercher l’argent et j’y suis allé. L’initiative n’est pas vraiment venue de moi. Quand commencerai-je à agir de mon propre chef?
— Vous avez déjà commencé en disant ce que vous venez de dire. Il faudra me croire sur parole.
— Les autres aussi je les ai crus sur parole!
— Oui, et regardez où ça nous mène. Il vous faudra avancer à l’aveuglette pendant quelque temps. Vous avez mon bras pour vous accrocher.
— Je ne veux pas changer de camp pour continuer à recevoir des ordres. Il n’y a aucune raison de changer si c’est comme ça.
— Vous voilà déjà fort avisé!» Montag sentit ses pieds qui l’entraînaient sur le trottoir en direction de sa maison. «Parlez-moi encore.
— Voulez-vous que je vous fasse la lecture? Je ferai en sorte que vous puissiez mémoriser. Je ne dors que cinq heures par nuit. Je n’ai rien d’autre à faire. Alors si vous voulez, je vous ferai la lecture pendant votre sommeil. Il paraît qu’on retient des informations même quand on dort, si quelqu’un nous les murmure à l’oreille.
— D’accord.
— Tenez.» De l’autre bout de la ville plongée dans la nuit lui parvint le bruissement infime d’une page tournée. «Le livre de Job.» La lune monta dans le ciel tandis que Montag allait, les lèvres animées d’un mouvement à peine perceptible.
À neuf heures du soir, il était en train de prendre un dîner léger quand la porte d’entrée appela dans le couloir. Mildred se rua hors du salon comme un autochtone fuyant une éruption du Vésuve. Mme Phelps et Mme Bowles franchirent le seuil et disparurent dans la gueule du volcan, des martinis à la main. Montag s’arrêta de manger. Elles ressemblaient à un monstrueux lustre de cristal tintant sur mille tonalités, il vit leurs sourires de chat du Cheshire s’imprimer, flamboyants, sur les murs de la maison, et voilà qu’elles criaient à tue-tête pour se faire entendre dans le vacarme général.
Montag se retrouva à la porte du salon, la bouche pleine.
«On dirait que ça va bien pour tout le monde!
— Ça va bien.
— Tu as une mine superbe, Millie.
— Superbe.
— Tout le monde a l’air en superforme.
— En superforme!» Immobile, Montag les observait.
«Patience, murmura Faber.
— Je ne devrais pas être ici, dit Montag entre ses dents, presque pour lui-même. Je devrais être en route pour chez vous avec l’argent!
— Demain suffira. Prudence!
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