Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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Montag la rattrapa, lui arrachant un hurlement. Il la ceintura tandis qu’elle essayait de se dégager, toutes griffes dehors.
«Non, Millie, non! Attends! Arrête, veux-tu? Tu ne sais pas… arrête!» Il la gifla, l’empoigna de nouveau et la secoua.
Elle répéta son nom et se mit à pleurer.
«Millie! dit-il. Écoute. Accorde-moi une seconde, veux-tu? Nous n’y pouvons rien. On ne peut pas brûler ces livres. Je veux y jeter un œil, au moins une fois. Ensuite, si ce que dit le capitaine est vrai, on les brûlera ensemble, crois-moi, on les brûlera ensemble. Il faut que tu m’aides.» Il plongea son regard dans le sien et lui releva le menton tout en la tenant fermement. Ce n’était pas seulement elle qu’il regardait; c’était lui-même, et ce qu’il devait faire, qu’il cherchait dans son visage.
«Que ça nous plaise ou non, nous sommes dans le bain.
Je ne t’ai pas demandé grand-chose toutes ces années, mais je te le demande maintenant, je t’en supplie. Il nous faut un point de départ pour découvrir ce qui nous a conduits à un tel désastre, toi et tes comprimés le soir, et la voiture, et moi et mon travail. On va droit vers le gouffre, Millie. Bon sang, je ne veux pas faire la culbute.
Ça ne va pas être facile. On n’a rien pour nous guider, mais peut-être qu’on peut tirer les choses au clair et s’entraider. J’ai tellement besoin de toi en ce moment, tu ne peux pas savoir. Si tu m’aimes un tant soit peu tu supporteras ça, vingt-quatre, quarante-huit heures, je ne t’en demande pas plus, ensuite ce sera fini. Promis, juré! Et s’il y a quelque chose là-dedans, rien qu’une petite chose à tirer de tout ce gâchis, peut-être qu’on pourra le communiquer à quelqu’un d’autre.» Elle avait cessé de lutter; il la relâcha. Elle s’éloigna de lui telle une poupée de son, se laissa glisser le long du mur et resta assise par terre à contempler les livres.
Le bout de son pied en effleura un; elle s’en aperçut et l’en éloigna aussitôt.
«Cette femme, l’autre nuit, Millie, tu n’étais pas là, tu n’as pas vu sa figure. Et Clarisse. Tu ne lui as jamais parlé. Moi si. Et il y a des gens comme Beatty qui ont peur d’elle. Je n’arrive pas à comprendre. Pourquoi devraient-ils avoir si peur de quelqu’un comme elle? Mais j’ai passé toute la nuit à la comparer aux types de la caserne, et brusquement je me suis rendu compte que je ne pouvais plus les sentir, que je ne pouvais plus me sentir moi-même. Et je me suis dit que le mieux serait peut-être de brûler les pompiers eux-mêmes. — Guy!» La porte d’entrée lança doucement: «Madame Montag, madame Montag, il y a quelqu’un, il y a quelqu’un, madame Montag, madame Montag, il y a quelqu’un.» Tout doucement.
Leurs yeux allèrent de la porte aux livres éparpillés sur le sol.
«Beatty! s’exclama Mildred.
— Impossible.
— Il est revenu!» chuchota-t-elle.
La voix de la porte d’entrée reprit sa douce rengaine: «Il y a quelqu’un…
— On ne répond pas.» Montag s’adossa au mur, s’accroupit lentement et se mit à tripoter les livres d’un air hébété, les repoussant du pouce ou de l’index. Il tremblait et n’avait plus qu’une envie: remettre les livres au fond du climatiseur; mais il se savait incapable d’affronter de nouveau Beatty. Il finit par s’asseoir tandis que la voix de la porte d’entrée se faisait plus insistante. Montag ramassa un petit volume. «Par où commencet-on?» Il entrouvrit le livre et y jeta un coup d’œil. «On commence par le commencement, je suppose.
— Il va entrer, dit Mildred, et nous brûler avec les livres!» La voix de la porte s’estompa enfin. Silence. Montag sentait une présence derrière le panneau; quelqu’un attendait, écoutait.
Puis des pas s’éloignèrent dans l’allée et de l’autre côté de la pelouse.
«Voyons un peu de quoi il s’agit», dit Montag.
Les mots avaient du mal à sortir tant il était intimidé.
Il parcourut une douzaine de pages au hasard et tomba finalement sur ce passage: «"On a calculé que onze mille personnes ont bien des fois préféré souffrir la mort plutôt que de se résoudre à casser les œufs par le petit bout."» Mildred était assise dans le couloir juste en face de lui. «Qu’est-ce que ça veut dire? Ça ne veut rien dire du tout! Le capitaine avait raison!
— Attends, dit Montag. On va recommencer en partant du début.»
DEUXIEME PARTIE
Le tamis et le sable
Ils passèrent tout un long après-midi à lire tandis que la pluie froide de novembre tombait sur la maison silencieuse.
Ils s’étaient installés dans le couloir car le salon paraissait trop vide et trop gris sans ses murs illuminés de confetti orange et jaune, de fusées, de femmes en robes de lamé or et d’hommes en velours noir sortant des lapins de cinquante kilos de chapeaux d’argent. Le salon était mort et Mildred ne cessait d’y glisser un regard déconcerté tandis que Montag allait et venait, s’accroupissait et lisait et relisait dix fois la même page à voix haute.
«"On ne peut dire à quel moment précis naît l’amitié.
Si l’on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder; ainsi, lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le cœur."» Montag s’assit et écouta la pluie.
«Était-ce ainsi pour la fille d’à côté? J’ai tellement cherché à comprendre.
— Elle est morte. Parlons des vivants, par pitié!» Sans se retourner vers sa femme, Montag se dirigea en tremblant vers la cuisine, où il resta un long moment à regarder la pluie gifler les fenêtres, attendant d’avoir retrouvé son calme pour regagner la lumière grise du couloir.
Il ouvrit un autre livre.
«Ce sujet favori: moi-même.» Il lorgna le mur. «Ce sujet favori: moi-même.
— Voilà enfin quelque chose que je comprends, dit Mildred.
— Mais le sujet favori de Clarisse n’était pas ellemême. C’étaient les autres, et moi. C’était la première personne depuis bien des années qui me plaisait vraiment. La première personne dont je me souvienne qui me regardait bien en face, comme si je comptais pour elle.» Il brandit les deux livres. «Ces hommes sont morts depuis longtemps, mais je sais que leurs mots s’adressent d’une façon ou d’une autre à Clarisse.» De l’autre côté de la porte d’entrée, sous la pluie, un léger grattement.
Montag se figea. Il vit Mildred se plaquer contre le mur en étouffant un cri.
«Quelqu’un… la porte… pourquoi la voix ne nous prévient pas?
— Je l’ai débranchée.» Au bas de la porte, un reniflement lent, inquisiteur, une bouffée de vapeur électrique.
Mildred éclata de rire. «Ce n’est qu’un chien, voilà tout! Tu veux que je le fasse déguerpir?
— Reste où tu es!» Silence. La pluie froide qui tombe. Et l’odeur d’électricité bleutée qui s’infiltre sous la porte.
«Remettons-nous au travail», dit calmement Montag.
Mildred lança un coup de pied dans un livre. «Les livres ne sont pas des gens. Tu as beau lire, je ne vois personne autour de moi!» Il contempla le salon mort et gris comme les eaux d’un océan qui pourraient bouillonner de vie s’ils allumaient le soleil électronique.
«Ma "famille" au moins, ce sont des gens, dit Mildred.
Ils me racontent des trucs; je ris, ils rient! Et les couleurs!
— Oui, je sais.
— Et puis, si le capitaine Beatty savait pour ces livres…» Elle réfléchit à la chose. Sur son visage, l’ahurissement fit place à l’horreur. «Il pourrait venir brûler la maison et la "famille". C’est affreux! Tout l’argent qu’on a mis là-dedans! Pourquoi est-ce que j’irais lire?
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