Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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— Mais il le faut!
— Ne crie pas!
— Je ne crie pas.» Il s’était brusquement redressé dans le lit, furieux, congestionné, tremblant. Le salon rugissait dans l’air brûlant. «Je ne peux pas l’appeler. Je ne peux pas lui dire que je suis malade.
— Pourquoi?» Parce que tu as peur, pensa-t-il. Tu es un enfant qui simule et qui a peur d’appeler parce qu’au bout d’un moment la conversation donnera ceci: «Oui, capitaine, je me sens déjà mieux. Je serai là ce soir à dix heures.» «Tu n’es pas malade», déclara Mildred. Montag se laissa retomber en arrière. Il glissa une main sous l’oreiller. Le livre dérobé était toujours là.
«Mildred, qu’est-ce que tu dirais si, euh, je lâchais mon boulot pendant quelque temps?
— Tu veux tout abandonner? Après toutes ces années de travail, simplement parce qu’une nuit, je ne sais quelle bonne femme et ses livres…
— Si tu l’avais vue, Millie!
— Elle ne représente rien pour moi; elle n’avait qu’à ne pas avoir ces bouquins. C’était son affaire, elle n’avait qu’à y penser. Je la déteste. Elle t’a mis en branle et en avant, on va se retrouver sur le pavé, sans maison, sans travail, sans rien.
— Tu n’étais pas là, tu ne l’as pas vue. Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes; oui, il doit y avoir quelque chose. On n’agit pas comme ça pour rien.
— C’était une simple d’esprit.
— Elle avait sa raison autant que toi et moi, plus peutêtre, et on l’a brûlée.
— Ça n’empêche pas l’eau de couler sous les ponts.
— L’eau peut-être, mais pas le feu. TU as déjà vu une maison brûler? Elle fume pendant des jours. Et pour ce qui est de ce feu-là, je m’en souviendrai toute ma vie.
Bon Dieu! Toute la nuit j’ai essayé de l’éteindre dans ma tête. C’était à devenir fou.
— Tu aurais dû réfléchir à ça avant de devenir pompier.
— Réfléchir! Est-ce que j’ai eu le choix? Mon père et mon grand-père étaient pompiers. Dans mon sommeil, je leur courais après.» Le salon jouait un air de danse.
«On est le jour où tu prends ton service plus tôt, dit Mildred. Tu devrais être parti depuis deux heures. Je viens de m’en apercevoir.
— Ce n’est pas seulement la mort de cette femme, reprit Montag. Cette nuit, j’ai pensé à tout le pétrole que j’ai déversé depuis dix ans. Et j’ai pensé aux livres. Et pour la première fois je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. Un homme qui les avait conçus. Un homme qui avait mis du temps pour les écrire. Jamais cette idée ne m’était venue.» Il sortit du lit. «Si ça se trouve, il a fallu toute une vie à un homme pour mettre certaines de ses idées par écrit, observer le monde et la vie autour de lui, et moi j’arrive en deux minutes et boum! tout est fini.
— Laisse-moi tranquille, protesta Mildred. Je n’ai rien fait.
— Te laisser tranquille? Très bien, mais comment je fais pour me laisser tranquille? Nous n’avons pas besoin qu’on nous laisse tranquilles. Nous avons besoin de vrais tourments de temps en temps. Ça fait combien de temps que tu ne t’es pas vraiment tourmentée? Pour quelque chose d’important, quelque chose d’authentique?» Puis il se tut, car il se souvenait de la semaine passée, des deux pierres blanches fixées sur le plafond, du serpent-pompe à l’œil fouineur et des deux hommes blafards avec leur cigarette qui tressautait entre leurs lèvres tandis qu’ils parlaient. Mais il s’agissait d’une autre Mildred, d’une Mildred si profondément enfouie à l’intérieur de celle-ci, et si tourmentée, réellement tourmentée, que les deux femmes ne s’étaient jamais rencontrées.
Il se détourna. Mildred dit: «Bon, tu as gagné. Devant la maison.
Regarde qui est là.
— Je m’en fiche.
— Il y a une voiture à l’insigne du Phénix qui vient de s’arrêter et un homme en chemise noire avec un serpent orange brodé sur le bras qui remonte l’allée.
— Le capitaine Beatty?
— Le capitaine Beatty.» Montag demeura immobile, les yeux plongés dans la froide blancheur du mur qui lui faisait face.
«Fais-le entrer, veux-tu? Dis-lui que je suis malade.
— Dis-le-lui toi-même!» Elle se mit à trottiner de-ci de-là, puis s’arrêta, les yeux grands ouverts, quand elle entendit la porte d’entrée l’appeler tout doucement: «Madame Montag, madame Montag, il y a quelqu’un, il y a quelqu’un, madame Montag, madame Montag, il y a quelqu’un.» De plus en plus faiblement.
Montag s’assura que le livre était bien caché derrière l’oreiller, se remit au lit sans se presser et tira les couvertures sur ses genoux et sa poitrine, adoptant une position mi-assise. Au bout d’un instant, Mildred sortit de sa stupeur, quitta la pièce et le capitaine Beatty entra tranquillement, les mains dans les poches.
«Faites taire la "famille"», dit Beatty en promenant sur le décor un regard circulaire dont Montag et sa femme étaient exclus.
Cette fois, Mildred partit en courant. Les voix glapissantes cessèrent leur tapage dans le salon.
Le capitaine Beatty s’installa dans le fauteuil le plus confortable, une expression parfaitement sereine sur son visage rubicond. Il prit tout son temps pour bourrer et allumer sa pipe de bronze et souffla un grand nuage de fumée. «Une idée que j’ai eue comme ça de passer voir comment allait le malade.
— Comment avez-vous deviné?» Beatty y alla de son sourire qui exhibait le rose bonbon de ses gencives et la blancheur de sucre de ses dents.
«Je connais la musique. Vous alliez m’appeler pour me demander la nuit.» Montag se mit en position assise.
«Eh bien, dit Beatty, prenez votre nuit!» Il examina sa boîte d’allumettes inusables dont le couvercle annonçait UN MILLION D’ALLUMAGES GARANTIS DANS CET IGNITEUR et, d’un air absent, se mit à gratter l’allumette chimique, à la souffler, la rallumer, la souffler, dire quelques mots, souffler. Il regarda la flamme, souffla, regarda la fumée. «Quand pensez-vous aller mieux?
— Demain. Après-demain, peut-être. Début de la semaine prochaine.» Beatty tira une bouffée de sa pipe. «Tôt ou tard, tout pompier en passe par là. Tout ce qu’il faut alors, c’est comprendre le fonctionnement de la mécanique.
Connaître l’historique de notre profession. On n’explique plus ça à la bleusaille comme dans le temps. Dommage.» Une bouffée. «Il n’y a plus que les capitaines de pompiers pour s’en souvenir.» Une bouffée. «Je vais vous mettre au courant.» Mildred s’agita.
Beatty s’accorda une bonne minute pour s’installer et réfléchir à ce qu’il voulait dire.
«Quand est-ce que tout ça a commencé, vous m’avez demandé, ce boulot qu’on fait, comment c’est venu, où, quand? Eh bien, je dirais que le point départ remonte à un truc appelé la Guerre Civile. Même si le manuel prétend que notre corporation a été fondée plus tôt. Le fait est que nous n’avons pris de l’importance qu’avec l’apparition de la photographie. Puis du cinéma, au début du vingtième siècle. Radio. Télévision. On a commencé à avoir là des phénomènes de masse.» Assis dans son lit, Montag demeurait immobile.
«Et parce que c’étaient des phénomènes de masse, ils se sont simplifiés, poursuivit Beatty. Autrefois les livres n’intéressaient que quelques personnes ici et là, un peu partout. Ils pouvaient se permettre d’être différents. Le monde était vaste. Mais le voilà qui se remplit d’yeux, de coudes, de bouches. Et la population de doubler, tripler, quadrupler. Le cinéma et la radio, les magazines, les livres se sont nivelés par le bas, normalisés en une vaste soupe. Vous me suivez?
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