Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
- ISBN:нет данных
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— Oh, n’en sois pas si sûre, répondait un "cousin".
— Allons, ne te fâche pas!
— Qui donc se fâche?
— Toi!
— Moi?
— Tu es furieux.
— Pourquoi serais-je furieux?
— Parce que!
— Tout ça est très bien, criait Montag, mais qu’est-ce qui les rend furieux? Qui sont ces gens? Qui est ce type et qui est cette bonne femme? Sont;ils mariés, divorcés, fiancés ou quoi? Bon Dieu, rien de tout ça ne se tient.
— Ils…, disait Mildred. Eh bien, ils… ils se sont disputés, vois-tu. Ils se disputent beaucoup, c’est vrai. Tu devrais écouter. Je crois qu’ils sont mariés. C’est ça, ils sont mariés. Pourquoi?» Et si ce n’étaient pas les trois murs qui bientôt seraient quatre pour que le rêve soit complet, c’était la voiture découverte et Mildred conduisant à cent cinquante à l’heure à travers la ville, Montag lui hurlant quelque chose et elle lui hurlant sa réponse, chacun essayant de comprendre ce que disait l’autre mais n’entendant que le rugissement du moteur. «Tiens-t’en au moins au minimum autorisé!» vociférait-il. «Quoi?» glapissaitelle. «Reste à quatre-vingts, le minimum!» criait-il.
«Le quoi?» s’égosillait-elle. «La vitesse minimum!» braillait-il. Et elle poussait à cent soixante, lui coupant le souffle.
Quand ils descendaient de voiture, il s’apercevait qu’elle avait ses Coquillages enfoncés dans les oreilles.
Silence. Rien que le doux bruit du vent.
«Mildred.» Il s’agita dans son lit.
Il tendit le bras et lui ôta un des petits insectes musicaux de l’oreille. «Mildred? Mildred?
— Oui.» Sa voix n’était qu’un murmure.
Il avait l’impression d’être une de ces créatures électroniquement incrustées dans les murs audiovisuels, en train de parler, mais sans que les mots parviennent à percer la barrière de cristaux. Il ne pouvait que se livrer à une pantomime dans l’espoir qu’elle se tournerait vers lui et le verrait. Un mur de verre les empêchait de se toucher.
«Mildred, tu connais cette fille dont je t’ai parlé?
— Quelle fille?» Elle était presque endormie.
«La fille d’à côté.
— Quelle fille d’à côté?
— Tu sais bien, l’étudiante. Clarisse, elle s’appelle.
— Ah oui.
— Ça fait quelques jours que je ne l’ai pas vue — quatre jours pour être précis. Tu l’as vue, toi?
— Non.
— Je voulais te parler d’elle. C’est curieux.
— Oh, je vois qui tu veux dire.
— C’est bien ce que je pensais.
— Elle…, dit Mildred dans l’obscurité.
— Quoi, elle?
— Je voulais te dire justement. Oublié. Oublié.
— Dis-moi maintenant. Qu’est-ce que c’est?
— Je crois qu’elle est partie.
— Partie? — Toute la famille a déménagé. Mais elle est partie pour de bon. Je crois qu’elle est morte.
— On ne doit pas parler de la même fille.
— Si. La même fille. McClellan. McClellan. Écrasée par une voiture. Il y a quatre jours. Je n’en suis pas sûre.
Mais je crois qu’elle est morte. En tout cas la famille a déménagé. Je ne sais pas. Mais je crois qu’elle est morte.
— Tu n’en es pas sûre!
— Non, pas sûre. Presque sûre.
— Pourquoi ne m’en as-tu pas parlé plus tôt?
— Oublié.
— Ça remonte à quatre jours!
— J’ai oublié tout ça.
— Quatre jours», répéta-t-il à voix basse.
Ils étaient tous deux étendus dans l’obscurité, immobiles. «Bonne nuit», dit-elle.
Il perçut un léger bruit de tissu froissé. Les mains de Mildred bougeaient. Au contact de ses doigts, le dé électrique se déplaça comme une mante religieuse sur l’oreiller. Et voilà qu’il était de nouveau dans son oreille, à bourdonner.
Il écouta. Sa femme fredonnait tout bas.
Au-dehors, une ombre bougea, un vent d’automne se leva et retomba. Mais il y avait autre chose dans le silence qu’il percevait. Comme un souffle contre la fenêtre. Comme une traînée de vapeur luminescente verdâtre, le frisson d’une immense feuille d’octobre emportée à travers la pelouse avant de disparaître au loin.
Le Limier, pensa-t-il. Il est de sortie cette nuit. Il est là dehors. Si j’ouvrais la fenêtre…
Il se garda de l’ouvrir.
Au matin, il avait de la fièvre et des frissons.
«Ce n’est pas possible que tu sois malade», dit Mildred.
Il ferma les paupières sur ses yeux brûlants. «Si.
— Mais tu allais bien hier soir.
— Non, je n’allais pas bien.» Il entendait les «parents» vociférer dans le salon. Debout auprès du lit, Mildred l’examinait avec curiosité. Il la sentait là, il la voyait sans ouvrir les yeux: la paille cassante de ses cheveux brûlés par les produits chimiques, ses yeux couverts d’une espèce de cataracte invisible mais que l’on devinait tout au fond des pupilles, la moue des lèvres peintes, la silhouette réduite à celle d’une mante religieuse à force de régimes, et sa chair pareille à du bacon blanc. C’était la seule image qu’il conservait d’elle.
«Veux-tu m’apporter de l’aspirine et de l’eau?
— Il faut te lever. Il est midi. TU as dormi cinq heures de plus que d’habitude.
— Pourrais-tu éteindre le salon?
— Mais c’est ma famille.
— Tu veux bien faire ça pour un malade?
— Je vais baisser le son.» Elle sortit, ne toucha à rien dans le salon et revint.
«C’est mieux comme ça?
— Merci.
— C’est mon programme préféré.
— Et mon aspirine?
— Tu n’as jamais été malade.» Elle repartit.
«Eh bien, je le suis aujourd’hui. Je n’irai pas travailler ce soir. Préviens Beatty pour moi. — Tu étais bizarre la nuit dernière.» Elle revenait en fredonnant.
«Où est l’aspirine?» Il jeta un coup d’œil au verre d’eau qu’elle lui tendait.
«Oh.» Elle regagna la salle de bains. «Il est arrivé quelque chose?
— Un feu, c’est tout.
— Moi, j’ai passé une soirée épatante, lança-t-elle de la salle de bains.
— À quoi faire?
— Au salon.
— Qu’est-ce qu’on donnait?
— Des émissions.
— Quelles émissions?
— Les meilleures.
— Avec qui?
— Oh, tu sais bien, toute la bande.
— Oui, la bande, la bande, la bande.» Il comprima la douleur qui lui taraudait les yeux et soudain l’odeur du pétrole le fit vomir.
Mildred revint en continuant de fredonner. Une expression de surprise se peignit sur son visage. «Pourquoi as-tu fait ça?» Il regarda le sol d’un air consterné. «On a brûlé une vieille femme avec ses livres.
— Encore une chance que la moquette soit lavable.» Elle alla chercher un balai laveur et se mit au travail.
«Je suis allée chez Helen hier soir.
— Tu n’avais pas d’image dans le salon?
— Bien sûr que si, mais c’est chouette de faire des visites.» Elle redisparut dans le salon. Il l’entendit chantonner.
«Mildred?» lança-t-il.
Elle reparut, toujours en train de chantonner tout en claquant doucement des doigts.
«Tu ne veux pas me poser de question sur ce qui s’est passé hier soir?
— Qu’est-ce qui s’est passé?
— On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
— Et alors?» Dans le salon, c’était une explosion de sons.
«On a brûlé des livres de Dante, de Swift, de Marc Aurèle.
— Ge n’était pas un Européen?
— Quelque chose comme ça.
— Et ce n’était pas un extrémiste?
— Je ne l’ai jamais lu.
— C’était un extrémiste.» Mildred tripotait le téléphone. «Tu ne te figures pas que je vais appeler le capitaine Beatty quand même?
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