Larry Niven - L'Anneau-Monde

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L'Anneau-Monde: краткое содержание, описание и аннотация

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A deux cents ans, Louis Wu a conservé un corps de jeune homme et une âme d'explorateur. Aussi, quand le Marionnettiste lui propose de l'accompagner au-delà de l'Espace connu, il se laisse tenter. Feront également partie de l'expédition : Teela Brown, une jeune humaine, et un Kzin. Fine équipe !Le Marionnettiste, poltron mais intelligent, avec ses deux têtes et ses trois pattes ; le Kzin, féroce et effrayant, avec sa fourrure, ses dents et ses griffes acérées...Et Teela, une jeune fille follette mais douée d'une chance insolente.     Destination ? L'Anneau-Monde, une planète située aux confins de l'hyperespace. Une planète entourée d'un mur d'un million six cent mille kilomètres de large, de quinze cent kilomètres de haut... Quelles créatures peuplent l'Anneau-Monde ? Quel accueil vont-elles réserver à nos explorateurs ?

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Des fenêtres afin de se moquer des prisonniers, en leur montrant ce qu’était la liberté ?

La fenêtre ouvrait sur bâbord. Il faisait à moitié jour ; l’ombre du terminateur arrivait de l’orient, comme un rideau noir. En face se trouvait le port : des cubes qui devaient être des entrepôts, des docks pourrissants, des grues d’un dessin simpliste et élégant, et un énorme navire à coussin d’air en cale sèche. Tout cela réduit à l’état de squelettes rongés de rouille.

À gauche et à droite s’étiraient des kilomètres de littoral sinueux. Une plage, puis des docks, puis une autre plage…

La côte elle-même avait dû être construite de cette façon, une étendue de plage en pente douce, comme Waikiki, puis un rivage abrupt au-dessus d’une eau profonde, parfait pour un port, puis de la plage.

Au-delà se trouvait l’océan. Il semblait s’étendre à perte de vue, pour se dissoudre à l’infini-horizon. Essayez de regarder de l’autre côté de l’Atlantique…

Le crépuscule tomba comme un rideau, de la droite vers la gauche. Les lumières survivantes du Centre Administratif devinrent plus brillantes, tandis que la ville, le port et l’océan se fondaient dans l’obscurité. Le ponant était encore inondé d’une lumière dorée.

Parleur avait accaparé le lit ovale de la cellule.

Louis sourit. Il avait l’air si paisible, le guerrier kzinti. Il soignait ses blessures par le sommeil. Ses brûlures avaient dû l’affaiblir. Ou essayait-il d’endormir sa faim grandissante ?

Louis le laissa là.

Dans la pénombre de la prison, il retrouva le cyclo de Nessus. Sa faim était telle qu’il engloutit une brique de nourriture prévue pour un gosier de Marionnettiste, sans prêter attention au goût singulier. L’obscurité commençant à lui peser, il alluma les phares du cycloplane de Nessus, puis il en fit autant pour les autres cyclos. Quand tout fut allumé, l’endroit était brillamment éclairé, plein d’ombres étranges et compliquées.

Pourquoi Nessus restait-il si longtemps ?

Il n’y avait pas beaucoup de distractions, dans l’ancienne prison flottante. On ne pouvait passer qu’un certain temps à dormir, et Louis avait dormi son content. De même, il ne pouvait passer qu’un certain temps à se demander ce que le Marionnettiste pouvait bien faire là-haut, avant de penser qu’il allait peut-être se débarrasser d’eux.

Après tout, Nessus n’était pas seulement un étranger. C’était un Marionnettiste de Pierson, coupable d’une longue liste de manipulations d’Humains à ses propres fins. S’il parvenait à s’entendre avec un Ingénieur (présumé) de l’Anneau-Monde, il pourrait bien abandonner Louis et Parleur sur-le-champ, sans hésitation. Un Marionnettiste n’avait peut-être aucune raison de ne pas le faire.

Et il avait deux bonnes raisons de le faire.

Parleur-aux-Animaux risquerait certainement une dernière tentative pour s’emparer du Long Shot, afin de réserver aux seuls Kzinti le second quantum d’hyperpropulsion. Dans la bataille qui en résulterait, le Marionnettiste pourrait être blessé. Ce serait plus sûr d’abandonner Parleur maintenant — et d’abandonner Louis Wu aussi, parce qu’il refuserait sans doute de s’associer à une telle trahison.

En outre, ils en savaient trop. Teela morte, seuls Parleur et Louis étaient au courant des expériences marionnettistes dans la conduite de l’évolution. L’appât à grains stellaires, les Lois de Fertilité — si Nessus avait reçu l’ordre de divulguer de telles informations pour jauger les réactions de ses équipiers, il avait sans doute également reçu l’ordre de les abandonner quelque part au cours du voyage.

Ces pensées n’étaient même pas nouvelles. Louis s’attendait à quelque action de ce genre depuis que Nessus avait admis qu’ils avaient guidé un vaisseau outsider vers Procyon à l’aide d’un appât à grains stellaires. Dans un sens, sa paranoïa était justifiée. Mais il ne pouvait tanj rien faire pour l’arrêter.

Pour sauver sa raison, Louis entreprit de pénétrer dans une autre cellule. À l’aide de la lampe laser réglée sur un faisceau étroit et puissant, il coupa à l’endroit des serrures supposées. Au quatrième essai, la porte s’ouvrit.

Une puanteur terrible en sortit. Louis retint sa respiration et introduisit sa tête et la lampe laser par l’ouverture, juste assez longtemps pour en découvrir la raison. Quelqu’un était mort là-dedans, après que la ventilation eut cessé de fonctionner. Le cadavre était recroquevillé contre la fenêtre, une lourde cruche à la main. La cruche était brisée, mais la fenêtre était intacte.

La cellule voisine était vide. Louis en prit possession.

Il avait traversé la fosse afin de trouver une cellule ouverte sur tribord. Il apercevait le cyclone tourbillonnant droit devant lui. Bien qu’il fût maintenant à six mille kilomètres de là, sa taille était encore respectable ; un œil énorme et menaçant.

À l’orient se trouvait un bâtiment flottant haut et étroit, gros comme un vaisseau de transport interstellaire. Pendant un moment, Louis rêva que c’était un vaisseau interstellaire caché là par une merveilleuse erreur, et que pour décoller de l’Anneau-Monde il leur suffirait de…

C’était une mince distraction.

Louis s’astreignit à mémoriser le dessin de la ville. Il pourrait être utile. C’était le premier endroit où ils avaient rencontré un signe quelconque de civilisation encore active.

Environ une heure plus tard, il se reposait sur la couchette ovale crasseuse, le regard fixé sur l’Œil et… au-delà de l’Œil, nettement sur le côté, il aperçut un minuscule triangle brun-gris.

« Mfff », fit Louis, doucement. Le triangle était juste assez grand pour qu’on pût, distinguer la forme. Il reposait sur sa base, dans le chaos gris-blanc de l’infini-horizon. Ce qui signifiait qu’il faisait encore jour là-bas… mais il regardait presque directement vers tribord…

Louis alla chercher ses jumelles.

Celles-ci rendaient chaque détail aussi clair et précis que les cratères de la Lune. Un triangle irrégulier, brun-rouge à la base, brillant comme de la neige sale au sommet… Poing-de-Dieu ! Bien plus haut qu’ils ne l’avaient pensé. Pour être visible à une telle distance, la plus grande partie de la montagne devait pointer hors de l’atmosphère.

La formation de cycloplanes avait parcouru environ deux cent cinquante mille kilomètres depuis le crash. Poing-de-Dieu devait avoir au moins quinze cents kilomètres de haut !

Louis siffla. Une fois encore, il pointa ses jumelles.

Assis là, dans la pénombre, il prit graduellement conscience des bruits au-dessus de lui.

Il sortit la tête de la cellule.

Parleur-aux-Animaux rugit : « Bienvenue, Louis ! » Il agita vers lui la carcasse à demi dévorée, rouge et crue, d’un animal à peu près gros comme une chèvre. Il arracha une bouchée de la taille d’un chateaubriand, en arracha immédiatement une autre, puis une autre. Ses dents lui permettaient de déchirer, pas de mâcher.

Il tendit la main vers une patte postérieure saignante, encore pourvue du sabot et de la peau. « Nous en avons gardé pour vous, Louis ! Il y a des heures qu’il est mort, mais c’est sans importance. Dépêchons-nous. Le mangeur-de-feuilles préfère ne pas nous regarder manger. Il savoure le paysage depuis la fenêtre de ma cellule.

— « Attendez qu’il voie la mienne », dit Louis. « Nous avons sous-estimé Poing-de-Dieu, Parleur. Il fait au moins quinze cents kilomètres de haut. Le sommet n’est pas couvert de neige, il… »

— « Mangez, Louis ! »

Louis s’aperçut qu’il salivait. « Il doit y avoir un moyen de faire cuire ce truc… »

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