Robert Silverberg - L'homme stochastique

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg - L'homme stochastique» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1976, Издательство: OPTA, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'homme stochastique: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'homme stochastique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité.
Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes.
Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future.
Intervalle irréductible.
Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique.
Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

L'homme stochastique — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'homme stochastique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Actuellement, la presse ne tarit pas d’éloges sur ce que Quinn a réalisé comme maire pendant sa première année. J’estime, Lew, que c’est le moment d’atteindre l’échelon suivant.

— D’accord, dis-je pour ne pas le contrarier.

— Mais il sera battu en 2000 ?

— Quel que soit l’homme présenté par les néo-démocrates, il sera battu. N’importe lequel. Quinn, Leydecker, Keats, Kane, Pownell, tous. C’est le moment pour Quinn de tendre la main, d’accord, mais l’échelon supérieur n’est pas toujours le sommet.

Missakian (trapu, méticuleux, lèvres minces, l’homme lucide par excellence) intervint :

— Peux-tu être plus précis, Lew ?

— Tant que vous voudrez, dis-je. Et je me lançais dans les détails.

J’exposai ma prédiction – pas tellement aventurée – d’après laquelle tout candidat se présentant contre Mortonson en 2000 était voué à l’échec. Dans notre pays, les présidents en fonction ne sont jamais battus quand ils sollicitent un deuxième mandat, à moins que le premier n’eût été une catastrophe d’ampleur hoovérienne, et Mortonson avait accompli un bon petit travail terne et laborieux, qui, en bien ou en mal, n’avait rien d’exceptionnel, bref, le genre qui plaît à l’Américain moyen. Leydecker constituerait un rival respectable, mais il n’y avait vraiment pas d’issue : il serait défait et risquait de l’être sévèrement. Mieux valait donc se tenir hors du chemin de Leydecker, lui laisser le champ libre. N’importe comment, une tentative de Quinn pour lui arracher la désignation l’an prochain échouerait et ferait de Leydecker un ennemi, ce qui n’était pas souhaitable. Laissons donc Leydecker obtenir l’investiture, laissons-le se détruire lui-même lors de l’élection en cherchant à battre Mortonson. Attendons. Nous ferons désigner Quinn – toujours jeune et non déprécié par une défaite – en 2004, quand la Constitution aura interdit à Mortonson de solliciter un troisième mandat.

— Donc, résuma Ephrikian, Quinn s’abstient au profit de Leydecker en 2000, et reste les bras croisés ?

— Mieux que ça, rectifiai-je.

Je portai mon regard vers Lombroso. Lui et moi avions déjà discuté stratégie. Courbant ses puissantes épaules en avant et balayant le côté arménien de la table d’un coup d’œil élégamment voilé sous ses paupières, il se mit à exposer notre plan.

Quinn essaierait de s’acquérir une notoriété sur le plan national durant les prochains mois, pour donner son maximum en juillet 99 avec déplacements dans tous les États et principaux discours à Memphis, Chicago, Denver, San Francisco. Ayant derrière lui quelques résultats appréciables dont bénéficiait New York (réajustement des enclaves, dynamisme accru des plans d’études, dégottfriedisation de la police, etc.), il donnerait son avis sur des questions plus générales, telles que les échanges nucléaires entre régions, une nouvelle présentation des Lois sur la Vie Privée (textes repoussés en 1982), voire – pourquoi pas ? – cette affaire de pétrole coagulé. En octobre, il attaquerait ouvertement les républicains, non pas tant Mortonson lui-même que certains membres choisis de son cabinet (tout spécialement Hospers, de l’Énergie, Theiss qui tenait l’Information et Perlman, ministre de l’Environnement). Il allait donc se glisser pied à pied dans la lutte, devenant une figure de proue, un jeune leader en plein essor. Les gens évalueraient ses chances d’occuper la Maison-Blanche, bien que les sondages le situeraient loin derrière Leydecker comme favori pour la désignation (c’était à nous d’y veiller) et il ne se déclarerait jamais vraiment candidat. Il laisserait la presse dans l’illusion qu’il préférait Leydecker à n’importe quel autre, prenant soin toutefois de ne pas cautionner celui-ci sans réserves. En 2000, à la convention néodémocrate de San Francisco, une fois que Leydecker aurait prononcé le traditionnel discours pour refuser de nommer son compagnon de lutte, Quinn lancerait alors une offensive factice (et malheureuse) afin d’être choisi comme vice-président éventuel. Pourquoi vice-président ? Parce que la joute le mettrait au premier plan sans l’exposer à se voir taxé d’ambition prématurée et sans lui aliéner le redoutable Leydecker. Pourquoi une offensive malheureuse ? Parce que Leydecker allait perdre de toute façon contre Mortonson, et Quinn n’avait rien à gagner en le suivant dans la défaite comme coéquipier. Mieux valait être évincé par la convention, donnant ainsi l’image d’un brillant nouveau venu victime des politiciens, que désavoué à l’issue du vote.

— Notre modèle, conclut Lombroso, est John Kennedy, mis sur la touche de cette même façon en 1956 et grand vainqueur en 1960. Lew a procédé à des votes simulés qui montrent l’imbrication des forces. Nous pouvons vous faire voir les profils.

— Merveilleux ! gloussa Ephrikian. Et pour quand l’assassinat ? 2003 ?

— Restons sérieux, veux-tu ? dit doucement Lombroso.

— Okay, acquiesça Ephrikian. Sérieux tu es, sérieux je suis. Et s’il plaît à Leydecker de se présenter en 2004 ?

— Il aura soixante et un ans, répondit Lombroso, et une première défaite à son passif. Tandis que Quinn sera encore dans la force de l’âge, et invaincu. L’un se trouvera sur la mauvaise pente, et l’autre manifestement sur la bonne, celle qui monte. Le parti réclamera à grands cris un gagneur, après huit années passées loin du pouvoir.

— J’approuve, déclara finalement Missakian.

— Et toi, Haig ?

Mardokian n’avait soufflé mot depuis un certain temps. Il hocha la tête.

— Quinn n’est pas mûr pour prendre les rênes en 2000. Mais il le sera en 2004.

— Et cette fois-là, tout le pays sera mûr pour lui, appuya Missakian.

13

Un fait à noter, en politique, c’est qu’elle peut provoquer des coucheries imprévues. Sans la politique, ni Sundara ni moi ne nous serions laissé entraîner, ce même printemps, dans une partie carrée avec Catalina Yarber, prosélyte de la Religion transitiste, et Lamont Friedman, le jeune phénomène des questions financières. Sans sa conversion, Sundara serait encore ma femme. Ainsi donc, toujours cette chaîne de causalité, chaque maillon nous ramenant inéluctablement à un point bien déterminé dans le temps.

Il se fit que, membre de l’entourage de Paul Quinn, je reçus des invitations gratuites au banquet à cinq cents dollars par tête qu’organisent chaque année les néodémocrates pour le Nicholas Rosewall Day. Hommage rendu à la mémoire du gouverneur assassiné, mais en outre, opération permettant de ramasser des fonds, et occasion pour le superman du parti de se faire valoir. Et comme on peut s’en douter, le principal orateur, cette année-là, était Quinn.

— Il serait temps que j’assiste à l’un de tes dîners politiques, estima Sundara.

— Ils sont puissamment soporifiques, tu sais.

— Peu importe.

— Tu t’y ennuieras à mourir, ma douce.

— Y vas-tu ? insista-t-elle.

— Bien obligé.

— Dans ce cas, je pense utiliser l’autre invitation. Si je m’endors, tu me réveilleras quand le maire prendra la parole. Il me donne toujours un coup de fouet.

Tant et si bien que, certaine nuit tiède et pluvieuse, nous prîmes une capsule pour le Harbor Hilton, cette énorme pyramide étincelante posée sur ponton souple à cinq cents mètres de la pointe de Manhattan. Nous y rejoignîmes le gratin libéral de l’Est dans la Grande Salle Supérieure d’où mon regard plongeait vers la tour de Sarkosian située de l’autre côté de la baie – tour qui m’avait vu faire la connaissance de Paul Quinn quatre ans plus tôt. Beaucoup des invités d’alors participeraient au banquet. Sundara et moi choisîmes la même table que deux autres personnes : Friedman et Catalina Yarber.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'homme stochastique»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'homme stochastique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Harris - L'homme de l'ombre
Robert Harris
Robert Silverberg - He aquí el camino
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Rządy terroru
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Poznając smoka
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Old Man
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Nature of the Place
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Reality Trip
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Songs of Summer
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Secret Sharer
Robert Silverberg
Robert Silverberg - L'homme dans le labyrinthe
Robert Silverberg
Отзывы о книге «L'homme stochastique»

Обсуждение, отзывы о книге «L'homme stochastique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x