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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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Robert Silverberg

L’homme stochastique

Il est remarquable qu’une science ayant débuté dans l’étude des jeux de hasard fut devenue l’objet primordial de la connaissance humaine… Les questions les plus importantes de la vie ne sont en fait, pour la plupart, que des problèmes de probabilité.

LAPLACE, Théorie Analytique des Probabilités .

Dès qu’un homme apprend àvoir, il se trouve isolé dans l’univers, sans autre chose que la folie.

CASTANEDA, Réalité séparée .

1

Nous venons au monde par accident pour figurer dans un univers qui résulte du pur hasard. Nos vies sont déterminées par des combinaisons de gènes entièrement fortuites. Tout ce qui arrive n’est que le produit du hasard. Les concepts de cause et d’effet sont trompeurs. Il n’y a là que causes apparentes conduisant à des effets apparents. Comme rien ne procède de rien, nous nageons chaque jour dans un océan de chaos. Rien ne saurait être prévisible, pas même les événements de l’instant qui va suivre.

Partagez-vous ce point de vue ?

Si oui, je vous plains, car votre existence doit être bien sombre et bien terrifiante.

Il fut un temps, je crois, où j’ai admis quelque chose d’analogue. J’atteignais alors mes seize ans et le monde me semblait hostile, incompréhensible. Oui, j’ai cru que l’univers était comme un gigantesque jeu de dés, sans but ni schéma rigoureux, dans lequel nous autres, pauvres mortels, faisions intervenir la réconfortante notion de causalité à seule fin de préserver notre raison si fragile. J’ai nourri l’idée que dans ce cosmos fantasque nous pouvions nous estimer heureux de survivre d’un jour à l’autre (et a fortiori d’une année à l’autre), car à tout instant, sans la moindre explication, sans le moindre signe avant-coureur, le soleil risquait de se changer en nova, ou notre planète de devenir une masse gélatineuse de naphte. La foi, le bon vouloir sont insuffisants – et même grotesques : n’importe quoi peut arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment. Vivons donc pour l’heure présente, sans nous soucier du lendemain, puisque ce lendemain ne tient nul compte de nous.

Philosophie bien cynique, et philosophie d’adolescent. Ce cynisme des jeunes est surtout un rempart contre la peur. En prenant de l’âge, je suppose que j’ai jugé l’univers moins terrifiant et professé moins de cynisme. J’ai retrouvé en partie la candeur de l’enfance et accepté comme tous les gosses le concept de cause et d’effet. Poussez le bébé, le bébé tombera. Cause et effet. Privez d’eau le bégonia pendant une semaine et le bégonia s’étiolera. Cause et effet. Bottez le ballon, et il volera dans les airs. Cause et effet encore. Le cosmos, admettais-je, n’a peut-être aucun but, mais il n’est certainement point sans schéma général. Ainsi ai-je fait les premiers pas sur la route qui m’a conduit à mon métier, puis à la politique, et de la politique aux enseignements de Martin Carvajal l’omniscient, l’homme sombre et torturé qui repose désormais dans cette paix dont il avait tellement peur. C’est Carvajal qui m’a mené jusqu’à l’endroit que j’occupe maintenant dans l’espace et dans le temps.

2

Je m’appelle Lew Nichols. J’ai des cheveux blonds comme les blés, des yeux noirs, aucune marque ou cicatrice propre à m’identifier, et je mesure très exactement deux mètres sous la toise. J’étais marié à Sundara Shastri sous le régime de la monogamie. Nous n’avons pas eu d’enfants et nous sommes maintenant séparés sans jugement. J’aurai bientôt trente-cinq ans. Je suis né à New York, le 1 erjanvier 1966 à 2 h 16 du matin. Un peu plus tôt, la veille au soir, deux événements simultanés d’importance historique furent enregistrés dans ce même New York : l’installation du fameux et séduisant maire John Lindsay, et le début de la première grande grève du métro aux conséquences catastrophiques. Croyez-vous à la simultanéité ? Moi oui. Il ne peut y avoir stochastique sans simultanéité, ni saine logique. Si nous essayons de voir l’univers comme un agrégat de faits isolés les uns des autres, comme une peinture pointilliste de non-causalité, nous sommes perdus.

Ma mère devait me mettre au monde vers la mi-janvier, mais je naquis deux semaines plus tôt que prévu, au grand embarras de mes parents, ceux-ci étant obligés de gagner la clinique dans les petites heures d’une veille de Nouvel An, traversant toute une ville soudain privée de transports. Leurs techniques prophétiques eussent-elles été plus poussées, ils auraient pu louer une voiture ce soir-là. Et le maire Lindsay eût-il possédé de meilleurs moyens prophétiques, je suppose que le pauvre bougre aurait renoncé à prêter serment, s’épargnant ainsi des années de casse-tête.

3

La causalité est un principe commode, honorable, mais qui ne fournit pas toutes les réponses. Si nous voulons trouver un sens aux choses, il nous faut aller plus loin. Il nous faut admettre que nombre de phénomènes importants refusent de se laisser enfermer dans les beaux cartonnages de la causalité, ne pouvant être interprétés qu’au moyen des méthodes stochastiques.

Un système dans lequel les événements surviennent d’après une loi de probabilité – mais sans être déterminés individuellement en fonction du principe de causalité – est un système stochastique. La réapparition quotidienne du soleil ne constitue pas un phénomène stochastique : il se trouve inexorablement déterminé par les positions relatives de la Terre et du Soleil dans l’espace, et une fois que l’on a compris le mécanisme causal, il n’y a aucun risque à prédire que le Soleil se lèvera demain, et encore le surlendemain, et ainsi de suite. L’on peut même prédire l’heure exacte où il apparaîtra : nous ne conjecturons plus, nous savons d’avance. Le mouvement de l’eau qui coule vers le bas n’est pas non plus un phénomène stochastique : c’est un effet de la pesanteur, de l’attraction terrestre, que nous tenons pour constant. Mais il existe maint domaine dans lequel la causalité doit nous venir en aide.

Il nous est impossible, par exemple, de prédire les mouvements d’une molécule donnée dans un litre d’oxygène – mais avec quelques connaissances de cinétique, nous pouvons à coup sûr prévoir le comportement du litre tout entier. Nous n’avons nul moyen de savoir quand un atome particulier d’uranium commencera sa décomposition radioactive, mais nous sommes à même de calculer avec précision combien d’atomes, dans un bloc d’U-235, se désintégreront au cours des dix prochains millénaires. Nous ignorons le numéro qu’un tour de roulette va faire sortir, mais le casino sait fort bien quelle sera probablement la somme encaissée à la fin d’une longue nuit de jeu. Toutes sortes de processus, pour imprévisibles qu’ils puissent sembler quand on se fonde sur une étude minute par minute ou cas par cas, sont néanmoins prévisibles grâce aux procédés de la stochastique.

Stochastique. Selon le Grand Dictionnaire d’Oxford, le mot fut créé en 1662, et il est maintenant rarement utilisé, ou périmé. N’en croyez rien. C’est le Grand Dictionnaire d’Oxford qui est périmé, et non la stochastique, car ce terme perd chaque jour de son archaïsme. Son sens primitif est « objectif », ou « but à atteindre », d’où les Grecs ont fait dériver un verbe signifiant « viser une cible » et, par extension métaphorique « réfléchir, penser ». Il passa dans la langue anglaise, d’abord comme une manière fantaisiste de condenser « moyens propres à conjecturer », ainsi que le prouve la réflexion de White-foot au sujet de sir Thomas Browne en 1712 : « Bien qu’il n’eût point de don de prophétie… il excellait pourtant dans une connaissance qui y touche de fort près, je veux dire la stochastique, grâce à quoi il se trompait rarement au sujet d’événements futurs. »

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