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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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Je me mis à faire des comparaisons frappantes entre Quinn et quelques grandes figures politiques d’autrefois – Franklin Delano Roosevelt, Rockefeller, Johnson, le premier Kennedy. Tous possédaient ce don chaleureux, cette merveilleuse duplicité qui les rendait capables d’observer les rites de la séduction et, parallèlement, de prouver à leurs proies les plus intelligentes que personne n’était dupe : c’est une simple formalité, nous le savons vous et moi, mais ne pensez-vous pas que je m’en tire à la perfection ? Même à cette époque, en ce premier soir de 1995, quand il n’était qu’un jeune député totalement ignoré à l’extérieur de sa circonscription, je l’ai vu prendre rang dans l’histoire politique du pays, au côté de Roosevelt et John Fitzgerald Kennedy. Plus tard, je fis des rapprochements beaucoup plus grandioses entre Paul Quinn et les imitateurs de Napoléon, Alexandre, voire Jésus, et si de tels propos vous font ricaner, veuillez-vous souvenir que je suis maître dans l’art de la stochastique, et que ma vision est plus claire que la vôtre.

Cette fois-là, Quinn ne me souffla mot de ses projets pour accéder à un poste plus élevé. Comme nous rejoignions les autres invités, il précisa seulement :

— Il est encore trop tôt pour que je forme une équipe. Mais quand je m’y mettrai, j’aurai besoin de vous. Haig gardera le contact.

— Alors, que penses-tu de lui ? me demandait Mardokian cinq minutes plus tard.

— Il sera maire de New York en 98.

— Et après ?

— Si tu veux en savoir davantage, mon vieux, téléphone à mon bureau et prends rendez-vous. Pour cinquante dollars l’heure, je te montrerai la boule de cristal.

Il me décocha une petite bourrade et tourna les talons en riant.

Peu après ce bref dialogue, je partageais une cigarette avec la belle aux cheveux d’or qui s’appelait Automne. Automne Hawkes, tel était son nom – rien de moins que la nouvelle soprano (follement acclamée) du Metropolitan. Nous eûmes vite fait de négocier un arrangement – uniquement par les yeux, langage muet du corps – concernant le restant de notre nuit. Elle m’apprit qu’elle accompagnait Victor Schott – jeune géant du type prussien anguleux, sanglé dans une tunique noire de coupe militaire extraordinairement médaillée – que ledit Victor devait lui faire connaître le septième ciel cet hiver, mais qu’il semblait avoir préféré suivre chez lui le conseiller Holbrecht, laissant ainsi la belle Automne chercher son bonheur ailleurs. Et, ma foi, elle le cherchait. Cependant, je ne me leurrais point sur ses préférences véritables, car je vis les regards affamés qu’elle lançait à Paul Quinn, et ses prunelles brillaient. Mais Quinn était ici pour affaires : aucune femme ne pouvait l’en détourner (ni aucun homme !).

— Je me demande s’il chante ? murmura-t-elle d’un ton plein de sous-entendus.

— Songeriez-vous à essayer quelques duos avec lui ?

— Yseult et Tristan. Turandot et Calaf. Aida et Radamès.

— Vous admirez ses idées politiques ?

— Je le pourrais, si je savais en quoi elles consistent.

— Il est libéral et sain d’esprit, précisai-je.

— Alors, j’admire ses idées. Je pense aussi qu’il est extraordinairement viril et splendidement beau.

— L’on prétend que les politiciens en puissance font de piètres amants.

Elle haussa les épaules.

— Ces témoignages par on-dit ne m’impressionnent guère. Il me suffit de regarder un homme… une seule fois… pour savoir immédiatement s’il est apte.

— Mille grâces ! plaisantai-je.

— Trêve de compliments. Je me trompe aussi, bien sûr, ajouta-t-elle avec une douceur venimeuse… Pas toujours, mais cela peut arriver.

— Il en va de même pour moi.

— Au sujet des femmes ?

— Au sujet de tout. Je possède une double vue, vous comprenez ? Pour moi, l’avenir est comme un livre ouvert.

— Vous semblez très sérieux.

— Je le suis. C’est grâce à cela que je gagne ma vie. Les extrapolations.

— Et que voyez-vous dans mon avenir ? demanda-t-elle, mi-craintive, mi-fanfaronne.

— Dans l’immédiat, ou à long terme ?

— Les deux.

— Dans l’immédiat, une nuit de folle débauche et un paisible retour à pied sous un léger crachin. À plus longue échéance, triomphes continuels, gloire, villa aux Baléares, deux divorces et le bonheur pour finir.

— Somme toute, vous seriez un de ces Bohémiens qui disent la bonne aventure ?

Je secouai la tête :

— Rien de plus qu’un technicien de la stochastique, Votre Seigneurie.

Elle jeta un coup d’œil en direction de Quinn.

— Et pour lui, que voyez-vous ?

— Lui ? Il sera Président. C’est le moins que je puisse dire.

7

Au matin, quand nous sortîmes tranquillement bras dessus, bras dessous pour traverser les taillis embrumés de la Zone de Sécurité Six, un épais crachin tombait. Maigre triomphe pour moi – car je subis comme tout le monde les caprices du temps. Automne me quitta pour ses répétitions, l’été prit fin, Sundara revint d’Oregon heureuse et à bout de forces, de nouveaux clients accaparèrent mes pensées moyennant des honoraires coquets – et la vie continua.

Il n’y eut pas de suite immédiate à ce premier entretien avec Paul Quinn, mais je n’en attendais pas. C’était justement l’époque où la vie politique de New York bouillonnait. Quelques semaines plus tôt, un solliciteur mécontent s’était approché du maire Gottfried présent à un banquet du Parti Libéral. Ôtant le pamplemousse de l’assiette posée devant le maire stupéfait, il avait collé à sa place un gramme d’ascenseur, le nouvel explosif français qu’utilisaient les différentes factions politiques. Anéantissement de Son Honneur, du meurtrier, de quatre personnalités du comté et d’un serveur, dans une apothéose de flammes. Ce qui créa une vacance du pouvoir, car chacun posait en principe que Gottfried le Redoutable serait élu pour quatre ou cinq autres mandats – et tout à coup, cet homme invincible n’était plus, comme si Dieu lui-même cessait d’exister un dimanche matin, au moment où le cardinal va distribuer le pain et le vin. Le nouveau maire, l’ex-conseiller municipal DiLaurenzio, était un médiocre : en bon dictateur, Gottfried aimait s’entourer de pâles figurants tout disposés à lui obéir.

L’on admettait généralement que ce fantoche constituait un simple intérim qui céderait sa place lors des élections de 97, balayé par n’importe quel candidat suffisamment puissant. Et Paul Quinn attendait dans les coulisses.

Je n’eus pas de nouvelles de lui, ni à son sujet, au cours d’octobre et novembre. La législature siégeait. Quinn avait rejoint son pupitre à Albany – autant dire Mars, dans la mesure où un New-Yorkais se soucie de la chose. En ville, le spectacle d’épouvante habituel battait son plein, et d’autant plus permanent, que la terrible force freudienne incarnée par Gottfried, Père de tous les Citoyens, l’homme aux sourcils charbonneux et au long nez, soutien des faibles et châtreur des trublions, avait disparu. La Milice de la 125 eRue, cette nouvelle force noire en faveur de l’autodétermination qui se targuait d’acheter des chars à la Syrie, fit plus que révéler trois monstres blindés lors d’une conférence de presse houleuse : elle les lança dans Colombus Avenue pour une opération de nettoyage total de l’Hispano-Manhattan, et ils laissèrent derrière eux quatre blocs d’immeubles incendiés, ainsi que plusieurs douzaines de morts. En octobre tandis que les Noirs célébraient le Marcus Garvey Day, les Portoricains leur rendirent la pareille avec un raid sur Harlem, raid que menaient en personne deux de leurs trois colonels israéliens. (Les gens du barrio s’étaient assurés dès 1994 le concours d’Israël pour aguerrir leurs troupes, suivant les clauses du traité de « défense mutuelle » anti-Noirs signé par les Portoricains et les éléments restants de la population juive de New York.) Au cours d’une marche éclair dans Lenox Avenue, ce commando détruisit le garage des chars et les trois engins blindés. Il pilla en outre cinq magasins de spiritueux et le Centre Principal des Ordinatrices, pendant qu’une force de diversion allait faire sauter le Théâtre Apollo.

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