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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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Quelques jours plus tard, à l’emplacement de l’Usine de Fusion de la 23 eRue, il y eut un sanglant accrochage entre le groupe fusionniste (Gardons Une Cité Radieuse) et ses adversaires (Civils Opposés Aux Technologies Incontrôlables). Quatre membres des services de sécurité de la Continental Edison furent lynchés et l’on dénombra trente-deux victimes parmi les manifestants : vingt et une chez les GUCR, onze du côté COATI, chiffre incluant des jeunes mères politiquement engagées, et même quatre ou cinq bébés qu’elles tenaient dans leurs bras. Circonstance qui souleva une vague d’horreur (même à New York on peut provoquer de violents remous en fusillant les bébés au cours d’une manifestation), et le maire DiLaurenzio jugea bon de nommer un comité d’enquête pour réexaminer la question des usines atomiques implantées dans les limites de New York. Le bilan se traduisant par une victoire des COATI, la force de frappe GUCR vint assiéger l’Hôtel de Ville et voulut poser des mines dans les bosquets. Mais ces éléments de choc furent refoulés grâce à un hélicoptère de la Police Tactique qui les arrosa d’un chapelet de bombes. Cette journée coûta neuf vies de plus aux GUCR. Le Times mentionna les faits en page 27.

Quand DiLaurenzio prononça une allocution depuis sa mairie annexe, quelque part dans le Bronx (il avait installé huit bureaux différents tous situés dans les districts italiens, et dont l’emplacement était tenu secret), il renouvela ses appels au bon vouloir général. Mais nul ne lui prêta l’oreille, en partie du fait qu’il était au-dessous de tout, et en partie à cause d’une réaction compensatrice suivant cette brusque fin de la présence morose, saturnienne, écrasante de Gottfried le Gauleiter. Du haut en bas, du préfet de police jusqu’à l’humble directeur de la fourrière, DiLaurenzio peuplait son administration de bons amis italiens. Système assez valable, je pense, ses frères de race étant bien les seuls New-Yorkais disposés à lui obéir – pour la bonne raison qu’ils avaient tous qualité de neveu ou de cousin du maire. Par contre, cela signifiait que son unique soutien provenait d’une minorité ethnique dont le nombre diminuait de jour en jour. (La Petite Italie elle-même se réduisait maintenant à quatre blocs d’immeubles sur Mulberry Street, avec les Chinois grouillant dans toutes les rues adjacentes et la nouvelle génération des paisanos retranchée dans Patchogue et New Rochelle.) Un éditorial publié dans le Journal de Wall Street suggéra de reculer l’élection imminente du nouveau maire et d’instaurer la loi martiale, avec un cordon sanitaire pour empêcher ce New York virulent de contaminer le reste du pays.

— À mon avis, me dit Sundara, un détachement pacifiste des Nations Unies serait préférable.

C’était au commencement de décembre, la nuit où souffla le premier blizzard.

— Nous n’avons plus une ville, mais une arène offerte à toutes les haines ethniques et raciales accumulées depuis trois mille ans.

— Ce n’est pas exact, objectai-je. Ici les vieux ressentiments ne correspondent plus au mépris. À New York, les Hindous dorment en paix avec les Pakistanais. Turcs et Arméniens s’associent pour ouvrir des restaurants. C’est nous qui inventons de nouvelles rivalités ethniques. New York n’est rien s’il ne sert pas d’avant-garde. Pour peu que tu y aies vécu depuis ta naissance comme je l’ai fait, tu comprendrais cela.

— J’ai l’impression d’y être née.

— Six ans de mariage ne font pas de toi une fille du pays.

— Mais six ans au milieu des guérillas continuelles vous semblent bien plus longs que trente partout ailleurs.

Tiens, tiens ! Sa voix gardait une note gaie, mais ses grands yeux sombres lançaient un éclair de mauvais augure. Elle me poussait à la parade, à contredire, à défier. Je sentis l’atmosphère s’échauffer, devenir fiévreuse. Voilà que nous dérivions encore dans ce dialogue style J’abomine-New York, source éternelle de fêlures entre nous. Nous allions bientôt nous disputer pour de bon. Un New-Yorkais peut haïr sa ville natale tout en l’aimant. Un étranger – et ma douce Sundara resterait une étrangère ici – puise une énergie farouche dans le refus qu’il oppose à notre métropole démente où il a choisi de vivre, et se trouve gagné par la soif du meurtre avec une fureur qu’il n’a pas le droit d’éprouver.

Prévenant toute complication, je suggérai :

— Eh bien, allons en Arizona.

— Pardon ! C’était à moi de le dire !

— Excuse-moi. J’ai dû sauter ma réplique.

La tension avait disparu.

— C’est vraiment une ville abominable, Lew.

— En route pour Tucson, donc. Les hivers y sont bien plus doux. Veux-tu fumer, ma chérie ?

— Oui, mais plus de cette poudre d’os.

— Une bonne vieille drogue de nos grand-mères ?

— S’il te plaît.

Je pris le coffret. Entre nous, l’air était maintenant limpide, parfumé d’amour. Nous étions unis depuis six années et bien que certaines dissonances se fussent produites, nous restions mutuellement les meilleurs compagnons du monde. Comme je roulais les cigarettes, elle effleura doucement les muscles de ma nuque, sollicitant avec un art supérieur les points de pression, laissant le vingtième siècle fuir mes chairs et mes vertèbres. Ses parents venaient de Bombay, mais elle était née à Los Angeles – et cependant, ses doigts souples interprétaient Radha pour mon propre Krishna, à croire que j’avais là une padmani de l’aurore hindoue, une femme-lotus versée dans la science érotique des shastras et des soutras de la chair, ce qui était vraiment le cas, bien qu’elle eût tout appris d’elle-même, n’ayant aucun des diplômes que décernent les académies secrètes de Bénarès.

Les terreurs, les traumas de New York semblaient honteusement lointains quand nous restâmes un instant près de notre longue fenêtre à la transparence cristalline, si proches l’un de l’autre, nos regards fixés dans cette nuit d’hiver où brillait la lune, ne voyant plus rien que notre double image reflétée – celle d’un homme aux cheveux blonds et celle d’une mince femme bronzée, dressés côte à côte, toujours côte à côte, unis contre les ténèbres.

En fait, ni Sundara ni moi ne trouvions la vie new-yorkaise vraiment insupportable. Membres d’une minorité de familles riches, nous restions isolés de presque toutes les démences quotidiennes – bien à l’abri dans notre appartement double situé sur une hauteur et qui offrait un maximum de sécurité, protégés derrière écrans et filtres brouilleurs quand nous prenions la capsule des banlieusards pour gagner Manhattan, sans oublier les dispositifs du même genre qui nous défendaient dans nos bureaux. Toutes les fois que nous désirions marcher, voir de nos propres yeux la triste réalité urbaine sans fards, nous le pouvions – sinon, les servocircuits faisaient bonne garde autour de nous.

Nous nous passions et repassions la cigarette, laissant nos doigts frôler nos doigts à chaque changement. Elle me semblait alors la perfection sur terre, Sundara, mon épouse, mon aimée, la moitié de mon être, pleine d’esprit et de grâce, exotique et mystérieuse. Front haut, chevelure bleu-noir, visage de pleine lune, mais une lune estompée, sculptée par l’ombre. Splendeur personnifiée, femme-lotus des soutras, peau veloutée, si tendre chair, yeux beaux comme ceux d’une biche confiante, bien dessinés et rouges aux coins des orbites, seins fermes, pleins et cambrés, cou racé, nez droit, yoni à l’image du bouton de lotus éclos, voix basse et musicale comme le chant de l’oiseau kokila… Sundara, ma récompense, mon aimée, ma compagne, mon épouse venue d’autres cieux. Douze heures plus tard je devais prendre un chemin qui allait me la faire perdre, et c’est peut-être pour cette raison que je l’admirais avec une telle ferveur, ce soir-là où tombait la première neige. Peut-être… et pourtant, je ne prévoyais rien de ce qui allait arriver – rien, je ne savais rien. Mais j’aurais dû savoir.

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