Christopher Priest - Le monde inverti

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Quelque part dans l’inconnu, la Cité Terre progresse difficilement sur le sol d’une étrange planète. Pour survivre, la Cité doit se rapprocher toujours davantage d’un point qui reste insaisissable : l’Optimum. A mesure qu’on laisse celui-ci s’éloigner, le paysage se transforme inexplicablement : un ravin se referme, une montagne s’élargit ou s’aplanit. Le temps est soumis à d’étranges aberrations, puis c’est l’apparence des êtres qui se modifie comme en un miroir déformant , jusqu’à la monstruosité.
Helward Mann vient d’atteindre l’âge de mille kilomètres, celui de sa majorité, et s’apprête à entrer dans la prestigieuse guilde des Topographes du Futur.
Aujourd’hui, Helward Mann va quitter la Cité pour la première fois et affronter les pièges du monde inverti.
L’univers rêvé par Christopher Priest dans ce roman est un des plus surprenants que nous ait offert la science-fiction. Il place son auteur au tout premier rang de la jeune S.F. britannique.

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Il revint à son rouleau de papier et y inscrivit soigneusement quelques symboles.

Toujours sans se hâter, il remit la caméra dans l’étui, roula le papier et le rangea parmi son équipement.

Il s’étira longuement, puis se gratta l’occiput. Il retourna d’un pas négligent sur la berge, et s’assit, les pieds dans l’eau. Un moment, avec un long soupir, il s’étendit sur le dos, les yeux fermés.

Elle l’examina de près. Il paraissait assez inoffensif. Il était grand et bien musclé, le visage et les bras bien brunis. Il avait les cheveux longs, en broussaille, une grande crinière d’un auburn clair. Il portait la barbe. Elle estima qu’il avait dans les trente-cinq ans. Malgré sa barbe, son visage aux traits nets était jeune, souriant du bonheur purement animal de sentir ses pieds au frais par une chaude et sèche journée.

Des mouches tournoyaient autour de sa figure et de temps à autre il les chassait d’un geste paresseux.

Encore quelques instants, puis mi-marchant, mi-glissant, elle descendit la berge, déclenchant devant elle une minuscule avalanche de terre.

La réaction de l’homme fut instantanée. Il s’assit, jeta un coup d’œil circulaire et se releva. Ce faisant, il eut un geste maladroit, et, dérapant, tomba à plat ventre, les pieds battant l’eau.

Elle éclata de rire.

Il reprit pied et se précipita sur son matériel. Quelques secondes après il avait un fusil en main.

Elle cessa de rire… mais il n’épaula pas le fusil. Au contraire, il dit quelques mots dans un si mauvais espagnol qu’elle ne le comprit pas.

Elle ne parlait elle-même que très peu l’espagnol. Elle reprit donc dans la langue du village :

— Je n’avais pas l’intention de me moquer de vous.

Il secoua la tête, puis l’inspecta du regard. Elle ouvrit les mains pour montrer qu’elle n’était pas armée et lui adressa un sourire qu’elle espérait rassurant. Il parut comprendre qu’elle ne constituait pas une menace pour lui et posa son fusil à terre.

De nouveau il parla dans son affreux espagnol, puis il marmonna quelques mots d’anglais.

— Vous parlez l’anglais ? demanda-t-elle.

— Oui. Et vous ?

— Comme une Anglaise. (Elle rit de nouveau.) Cela ne vous dérange pas que je me joigne à vous ?

Elle désignait du menton la rivière, mais il continuait à la regarder, comme un idiot. Elle ôta ses chaussures et descendit jusqu’à l’eau. Elle y entra, jupe retroussée. L’eau était froide – elle crispa les orteils, mais la sensation était délicieuse. Un instant, puis elle revint s’asseoir sur la rive, les pieds toujours dans l’eau.

Il arriva et s’assit près d’elle.

— Désolé, pour le fusil. Vous m’avez surpris.

— Désolée moi-même, répondit-elle, mais vous paraissiez si heureux !

— Se détendre et se rafraîchir, c’est ce qu’on peut faire de mieux par une journée semblable.

Ils contemplaient tous les deux le courant qui leur baignait les pieds. Sous la surface ridée de l’eau, la chair blanche semblait vaciller comme une flamme dans un courant d’air.

— Comment vous appelez-vous ? demanda-t-elle.

— Helward.

— Helward ? (Elle jouait avec le son du mot.) Est-ce un nom de famille ?

— Non. Mon nom est Helward Mann. Et vous ?

— Elisabeth. Elisabeth Khan. Je n’aime pas que l’on m’appelle Elisabeth.

— Je vous demande pardon.

Elle le regarda avec ahurissement, mais il avait l’air très sérieux.

Elle était un peu surprise par son accent. Elle s’était rendu compte qu’il n’était pas originaire de la région et parlait l’anglais naturellement et sans effort, mais il avait une façon étrange de prononcer les voyelles.

— D’où venez-vous ? s’enquit-elle.

— Des environs. (Il se leva soudain.) Il faudrait que je fasse boire ma bête.

Il trébucha de nouveau en escaladant la berge, mais cette fois, elle ne rit pas. Il alla droit vers les arbres sans emporter son équipement. Le fusil était resté là. Il la regarda une fois par-dessus son épaule avant de disparaître.

Quand il revint, il menait les deux chevaux. Elle se mit debout et conduisit sa propre monture vers le ruisseau.

Debout entre les bêtes, Elisabeth caressait le cou de la monture de Helward.

— Elle est belle, dit-elle. Est-elle à vous ?

— Pas réellement. Mais je la monte plus souvent que toutes les autres.

— Comment l’appelez-vous ?

— Je… je ne lui ai pas donné de nom. Cela se fait ?

— Seulement si l’on veut. La mienne n’en a pas non plus.

— J’aime le « cheval, dit subitement Helward. C’est la partie la plus agréable de mon travail.

— Cela et aussi patauger dans les rivières. Quel est votre travail ?

— Je suis un… eh bien, cela n’a pas de désignation spéciale. Et vous-même ?

— Je suis infirmière. C’est-à-dire officiellement, mais je fais des tas d’autres choses.

— Nous avons des infirmières. Dans la… à l’endroit d’où je viens.

Elle le regarda avec un intérêt renouvelé :

— Où est-ce ?

— Une ville. Dans le sud.

— Comment s’appelle-t-elle ?

— Terre. Le plus souvent, nous l’appelons la cité.

Elisabeth ébaucha un sourire, pas très sûre d’avoir bien entendu :

— Parlez-m’en.

Il secoua la tête. Les chevaux, qui avaient fini de boire, se frottaient l’un à l’autre.

— Je pense qu’il est temps que je parte, annonça-t-il.

Il se rendit rapidement près de son matériel, le rassembla et le fourra vivement dans ses fontes. Elisabeth l’observait avec curiosité. Quand il eut terminé, il prit la bride, fit pivoter la bête et l’entraîna en haut de la berge. Au rideau d’arbres, il se retourna.

— Je regrette. Vous devez me trouver bien impoli. Mais c’est seulement que vous n’êtes pas comme les autres.

— Quels autres ?

— Les gens qui vivent par ici.

— Est-ce à mon désavantage ?

— Non.

Il étudiait la berge comme s’il avait cherché autre chose à dire, une excuse pour rester près d’elle. Brusquement, il parut changer d’avis. Il attacha son cheval à l’arbre le plus proche :

— Puis-je vous demander une chose ?

— Bien sûr.

— Je me demande… me permettriez-vous de vous dessiner ?

— Me dessiner ?

— Oui… un simple croquis. Je ne suis pas très habile… il n’y a pas très longtemps que je m’y intéresse. Quand je suis par ici, je consacre beaucoup de temps à dessiner ce que je vois.

— Était-ce ce que vous faisiez avant que j’arrive ? Je vous ai vu avec des papiers.

— Ce n’était qu’une carte géographique.

— Bon. Vous désirez que je pose pour vous ?

Il fouilla dans une fonte et en tira une liasse de papiers de dimensions différentes. Il les feuilleta nerveusement et elle vit que c’étaient des dessins au trait.

— Restez debout là, dit-il. Non… près de votre cheval.

Il s’assit au bord de la rive, les papiers en équilibre sur ses genoux. Elle l’examinait, un peu déconcertée par la tournure des événements, et elle éprouvait une timidité croissante qui n’était généralement pas dans sa nature. Il la regardait fixement par-dessus son papier.

Elle se tenait debout près du cheval, un bras passé sous l’encolure pour le caresser et l’animal réagissait en pressant ses naseaux contre elle.

— Vous n’êtes pas bien placée, dit-il. Tournez-vous un peu plus vers moi.

Sa timidité augmentait et elle se rendait compte que sa pose était raide, sans naturel.

Il travaillait, utilisant une feuille après l’autre, et elle se décontracta peu à peu. Elle décida de ne pas faire attention à lui et se remit à caresser la bête. Après un moment, il lui demanda d’enfourcher sa monture, mais elle commençait à se fatiguer.

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