Christopher Priest - Le monde inverti

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Quelque part dans l’inconnu, la Cité Terre progresse difficilement sur le sol d’une étrange planète. Pour survivre, la Cité doit se rapprocher toujours davantage d’un point qui reste insaisissable : l’Optimum. A mesure qu’on laisse celui-ci s’éloigner, le paysage se transforme inexplicablement : un ravin se referme, une montagne s’élargit ou s’aplanit. Le temps est soumis à d’étranges aberrations, puis c’est l’apparence des êtres qui se modifie comme en un miroir déformant , jusqu’à la monstruosité.
Helward Mann vient d’atteindre l’âge de mille kilomètres, celui de sa majorité, et s’apprête à entrer dans la prestigieuse guilde des Topographes du Futur.
Aujourd’hui, Helward Mann va quitter la Cité pour la première fois et affronter les pièges du monde inverti.
L’univers rêvé par Christopher Priest dans ce roman est un des plus surprenants que nous ait offert la science-fiction. Il place son auteur au tout premier rang de la jeune S.F. britannique.

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Au dernier recensement, on comptait soixante-seize garçons et quatorze filles au-dessous de l’âge de deux cents kilomètres. Comme l’écart allait en augmentant, la guilde des Échanges reçut finalement l’autorisation de reprendre les négociations pour les transferts. Cette décision servit à mettre en lumière les changements sociaux qui se manifestaient. Le régime « ville ouverte » subsistait et les gens qui n’étaient pas membres des guildes avaient le droit d’assister aux réunions des Navigateurs en qualité de spectateurs. Quelques heures après la décision, toute la ville sut que les achats de femmes allaient recommencer et il y eut de nombreuses protestations. La décision fut cependant mise en application.

Bien que l’on eût de nouveau embauché des ouvriers de l’extérieur, leur nombre était plus réduit et beaucoup d’habitants de la ville continuaient de travailler aux voies et à la traction. En conséquence, le fonctionnement de la cité n’était plus un bien grand mystère.

Mais le niveau d’instruction en ce qui concernait la nature réelle du monde sur lequel nous vivions restait très faible.

Au cours d’un débat, j’entendis prononcer pour la première fois le mot « Terminateur ». On expliqua que les Terminateurs étaient un groupe de personnes activement opposées au déplacement continuel de la cité et décidées à le faire cesser. Autant qu’on le sache, ce n’étaient pas des militants et ils n’entreprendraient aucune action violente. Mais ils comptaient des partisans de plus en plus nombreux dans la ville, aussi organisa-t-on un programme d’instruction complémentaire pour mettre en lumière la nécessité du mouvement de la structure vers le nord.

Lors de l’assemblée suivante du Conseil, il y eut une intervention violente : un groupe fit irruption dans la salle pour tenter de s’emparer de la tribune. Je ne fus pas surpris de voir Victoria parmi les émeutiers.

Après une bruyante querelle les Navigateurs firent appel à la milice et la réunion fut ajournée.

Cette violence eut cependant l’effet souhaité par le Mouvement Terminateur : les réunions des Navigateurs furent de nouveau interdites au public. La bipolarisation de l’opinion publique dans la cité s’accentua. Les Terminateurs avaient un nombre considérable de partisans, mais aucun pouvoir réel.

Quelques incidents se produisirent. Un câble fut coupé en des circonstances mystérieuses et un Terminateur tenta un jour de haranguer la main-d’œuvre indigène pour inciter les embauchés à regagner leurs villages… Pourtant, dans l’ensemble, le Mouvement Terminateur n’était guère qu’une épine agaçante au flanc des Navigateurs.

L’instruction complémentaire était bien suivie. Une série de conférences fut organisée, dans le but d’expliquer les dangers particuliers à ce monde, et beaucoup de gens y assistèrent avec intérêt. Le dessin de l’hyperbole fut adopté comme emblème de la ville et les membres des guildes en ornèrent leurs manteaux, le cousant à l’intérieur du cercle figurant sur leur poitrine.

Je ne sais si les citoyens ordinaires comprenaient bien les exposés… j’entendais bien des discussions sur ce sujet, mais l’influence des Terminateurs nuisait peut-être à la crédibilité du programme d’enseignement. Les citadins avaient trop longtemps été amenés à considérer leur monde comme identique à la planète Terre. La vérité, même comprise en théorie, était trop dure à admettre sur le plan émotionnel : mieux valait écouter les Terminateurs.

Malgré tout, la ville continuait à se mouvoir lentement vers le nord. Parfois j’interrompais mon travail et j’imaginais la cité comme un minuscule point de matière sur un monde étranger. Je la considérais comme un objet imaginaire d’un univers qui s’efforcerait de survivre dans un autre ; comme une ville très peuplée qui chercherait à s’accrocher au flanc d’une côte à quarante-cinq degrés, luttant contre une marée terrestre, à l’aide de quelques minces brins de câble.

Avec le retour à un environnement plus stable, les travaux topographiques du futur devenaient pure routine.

Pour nous faciliter la tâche, on avait divisé le terrain au nord de la cité en plusieurs segments irradiant de cinq degrés en cinq degrés à partir de l’optimum. En des circonstances normales, la cité n’aurait pas cherché de route déviant de plus de quinze degrés du nord vrai, mais notre nouvelle capacité de mouvement nous permettait une souplesse accrue.

Notre méthode était simple. Les topographes partaient à cheval au nord de la ville – seuls, ou s’ils le préféraient, par équipes de deux – et relevaient minutieusement le secteur qui leur était confié. Nous disposions de tout notre temps.

En de nombreuses occasions, je me sentis très attiré par le sentiment de liberté qu’on éprouvait dans le nord… Blayne m’affirma que ce sentiment était partagé par la plupart des Futurs. Pourquoi se hâter de rentrer lorsqu’une journée passée à paresser au bord d’une rivière ne gaspillait que quelques minutes du temps de la cité ?

Toutefois il y avait un certain prix à payer pour les heures passées dans le nord, bien qu’il me parût négligeable au début. Mais un jour j’en notai les effets sur moi. Une journée de flânerie dans le nord était une journée de ma vie. En cinquante jours, je vieillissais de l’équivalent de cinq kilomètres dans la ville, mais les citadins n’avaient vieilli que de quatre jours. Au début, je n’y prêtais pas attention – nos retours à la ville étaient si fréquents que je ne voyais et ne sentais aucune différence. Mais à la longue, les gens que j’avais connus : Victoria, Jase, Malchuskin – ne paraissaient toujours pas changer d’âge. Or, en m’apercevant un jour dans un miroir, je vis les effets de la distorsion temporelle sur ma personne.

Je n’avais pas envie de m’unir de façon permanente à une autre femme. Les idées de Victoria selon lesquelles les mœurs de la cité devaient finalement amener l’échec de toute union me semblaient plus pertinentes chaque fois que j’y songeais.

Les premières femmes transférées arrivaient maintenant à la ville et l’on me dit qu’en qualité d’homme non marié, je pouvais en choisir une comme compagne provisoire. Je résistai d’abord à cette idée, parce qu’elle me répugnait, à parler franc. Il me semblait qu’une liaison même purement charnelle devait entraîner un certain partage d’émotions. Mais chaque fois que je me trouvais en ville, ainsi que d’autres hommes libres, on nous encourageait à lier connaissance avec les filles, dans une salle de loisirs réservée à cet usage. Je jugeais ces réunions embarrassantes et humiliantes, au début, puis je m’y habituais et mes inhibitions finirent par disparaître.

Avec le temps, une fille appelée Dorita et moi nous découvrîmes des goûts communs. Bientôt on nous attribua un logement privé. Bien des choses nous séparaient, mais ses efforts pour parler l’anglais étaient charmants et elle paraissait aimer ma compagnie. Elle fut bientôt enceinte et entre mes missions topographiques, j’observais les progrès de sa grossesse.

Si lents, si incroyablement lents.

Je finis par m’irriter de plus en plus de la marche d’escargot de la ville. Selon mon échelle temporelle subjective, deux cent cinquante à trois cents kilomètres s’étaient écoulés depuis que j’étais devenu membre de la guilde du Futur. Pourtant la ville était toujours en vue des collines que nous avions franchies à l’époque des attaques.

Je fis une demande de transfert à une autre guilde. Malgré la vie facile du futur, j’avais l’impression que le temps fuyait mortellement pour moi. Je travaillai durant quelques kilomètres avec la guilde de la Traction et ce fut pendant cette période que Dorita accoucha. Des jumeaux : garçon et fille. Il y eut des fêtes… mais je m’aperçus que la vie de la ville me contrariait encore sous un autre aspect. J’avais travaillé avec Jase qui en un temps avait été plus âgé que moi de plusieurs kilomètres. À présent, il était plus jeune et il ne nous restait que peu de choses en commun.

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