Philip Farmer - Le Monde du Fleuve

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Ce jour-là, tous les humains qui avaient jamais vécu se réveillèrent, nus, sur les rives du fleuve de l’éternité. Ils étaient trente ou quarante milliards, de toutes les époques et de toutes les cultures, parlant chacun sa langue et éprouvant quelques difficultés à se faire comprendre.
Long de trente-deux millions de kilomètres, le fleuve de l’éternité ne coule pas à la surface de la Terre, mais serpente sur un monde spécialement remanié pour accueillir les ressuscites.
Par qui ? Dans quel but ?
Ce sont les questions que se posent, entre autres ressuscités célèbres, l’explorateur Richard Burton, Sam Clemens, alias Mark Twain, en compagnie de Hermann Goering, Jean sans Terre, Cyrano de Bergerac, Mozart, Ulysse et d’autres figures célèbres ou inconnues.
Seul le talent de Philip José Farmer pouvait évoquer un univers picaresque à la dimension du passé et de l’avenir de l’humanité.

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— Jamais ! s’écria Alice. Plutôt mourir !

— C’est exactement ce qui se passerait, approuva froidement Burton. Mais je suggère que nous nous retirions pour le laisser terminer tranquillement son repas. Mon estomac n’apprécie pas tellement ce genre de spectacle. Il se tient aussi mal à table qu’un Yankee de l’Ouest. Ou qu’un prélat de la campagne, ajouta-t-il à l’intention d’Alice.

Ils allèrent s’asseoir un peu plus loin, au pied d’un gros arbre noueux.

— Je ne veux plus l’avoir à côté de moi, reprit Alice. C’est une bête, une abomination ! Je ne me sentirai jamais plus en sécurité une seule seconde tant qu’il sera là !

— Vous m’avez demandé de vous protéger, dit Burton. Je le ferai tant que vous serez membre de notre groupe. Mais en contrepartie, vous devrez accepter toutes mes décisions. Entre autres, que cet homme-singe demeure parmi nous. Nous avons besoin de sa force et de ses connaissances, qui me paraissent très appropriées au type de pays dans lequel nous nous trouvons. Nous sommes devenus des primitifs. Par conséquent, nous avons beaucoup à apprendre d’un primitif. Je dis qu’il restera.

Alice regarda les autres pour quémander silencieusement un soutien. Monat plissa le front. Frigate déclara, après avoir haussé les épaules :

— Mrs Hargreaves, si cela vous est possible, vous feriez mieux d’oublier les mœurs et les conventions sociales de votre époque. Nous ne sommes pas ici dans un décent et victorien paradis bourgeois. Ni dans aucun paradis jamais rêvé par l’homme. Vous ne pouvez continuer à penser et à réagir comme vous le faisiez sur la Terre. Par exemple, vous venez d’une société où les femmes étaient couvertes de vêtements de la tête aux pieds et où la seule vue d’un genou féminin était un excitant sexuel au plus haut degré. Pourtant, vous ne paraissez nullement gênée de votre nudité actuelle. Vous avez la même prestance et la même dignité que si vous portiez un habit de nonne.

— Je n’aime pas particulièrement cela, répondit Alice. Mais pourquoi serais-je gênée ? Quand tout le monde est nu, personne ne l’est vraiment. C’est une chose normale, la seule chose décente, en fait. Un ange du ciel m’apporterait une garde-robe au complet que je refuserais de la porter, si personne ne fait comme moi. D’autre part, je n’ai guère à me plaindre de mon physique. Je souffrirais peut-être davantage dans le cas contraire.

Les deux hommes éclatèrent de rire. Frigate s’exclama :

— Vous êtes fabuleuse, Alice. Absolument merveilleuse. Mais vous permettez que je vous appelle Alice ? « Mrs Hargreaves » fait tellement pompeux, surtout quand vous êtes nue…

Au lieu de lui répondre, elle s’éloigna dignement et disparut derrière un tronc d’arbre géant. Burton déclara :

— Il faudra trouver prochainement une solution à ces questions sanitaires. Ce qui signifie que quelqu’un devra prendre des décisions, être habilité à promulguer des lois et veiller à leur bonne application. Comment fait-on pour créer un corps législatif, judiciaire ou exécutif, dans l’état d’anarchie qui nous entoure actuellement ?

— Il y a des problèmes plus immédiats, répondit Frigate. Par exemple, que faisons-nous du mort ?

Son visage était à peine un peu moins pâle que quelques instants auparavant, quand l’homme préhistorique avait fait sa sanglante incision avec son couteau de pierre.

— Je suis certain, dit Burton, que la peau humaine, convenablement tannée, ou les boyaux, correctement traités, seront de très loin supérieurs à toutes ces herbes pour fabriquer des cordes ou des liens. J’ai l’intention d’en prélever quelques longueurs. Etes-vous prêt à m’aider ?

Seule la brise bruissant dans les feuilles et le sommet des hautes herbes rompait le silence. Le soleil tapait dur et donnait naissance à des gouttelettes de sueur qui séchaient aussitôt au vent. Nul oiseau ne chantait, nul insecte ne bourdonnait. A un moment, la voix grêle de la petite Gwenafra ébrécha ce grand calme. La voix d’Alice lui répondit. La petite fille courut la rejoindre derrière son arbre.

— Je vais essayer, déclara finalement l’Américain. Mais je ne sais pas si je pourrai. J’en ai fait plus qu’assez pour aujourd’hui.

— Comme vous voudrez, dit Burton. Mais ceux qui m’aideront pourront se servir les premiers. Vous souhaiterez peut-être avoir un peu de cette peau pour attacher une pierre taillée à un manche.

Frigate déglutit bruyamment et murmura :

— Je viens.

Kazz était accroupi dans l’herbe à côté du cadavre. Il tenait le foie dégoulinant de sang d’une main et le couteau rougi de l’autre. En voyant Burton, il sourit de ses dents souillées et lui proposa de nouveau par gestes un morceau de choix. Burton secoua négativement la tête. Les autres membres du groupe, Galeazzi, Brontich, Maria Tucci, Filipo Rocco, Rosa Nalini, Caterina Capone, Fiorenza Fiorri, Babich et Giunta, s’étaient écartés de la scène macabre. Ils étaient assis au pied d’un pin géant et parlaient à voix basse en italien.

Burton s’accroupit auprès du cadavre. De sa pointe de silex aiguisée, il commença à inciser juste au-dessus du genou droit et remonta jusqu’à la clavicule. Frigate, debout à côté de lui, le regardait faire en pâlissant de plus en plus. Mais il demeura stoïque jusqu’au moment où deux longues lanières de peau eurent été prélevées.

— Vous ne voulez pas vous faire la main ? proposa Burton.

Il roula le cadavre sur le côté pour que des lanières encore plus longues puissent être détachées. Frigate accepta la lame sanglante et se mit à l’ouvrage, les dents grinçantes.

— Pas si profond, dit Burton, pour ajouter un instant plus tard : Maintenant, vous n’incisez pas suffisamment loin. Tenez, passez-moi la pierre, je vais vous montrer.

— J’avais un voisin, dit Frigate, qui accrochait toujours ses lapins derrière son garage et qui les égorgeait juste après leur avoir brisé le cou. Je l’ai vu faire une seule fois. Ça m’a suffi.

— Vous ne pouvez pas vous permettre de faire le difficile ni d’avoir l’estomac délicat. Vous vous trouvez dans des conditions extrêmement primitives. Que ça vous plaise ou non, vous devez vous comporter en primitif si vous voulez survivre.

Brontich, le Slovène grand et maigre qui avait autrefois tenu une auberge, arriva vers eux en courant et annonça :

— Nous avons découvert un nouveau rocher en forme de champignon. A une cinquantaine de mètres d’ici. Il était à moitié caché par la végétation.

Burton, qui avait d’abord jubilé à l’idée d’épater Frigate, avait maintenant pitié du pauvre diable. Il se tourna vers lui :

— Ecoute, Peter. Pourquoi n’irais-tu pas jeter un coup d’œil avec lui ? S’il y a une pierre à graal dans les environs, elle nous économisera un voyage au fleuve.

Il tendit son propre graal à Frigate :

— Tu le mettras dans un des trous. Rappelle-toi bien lequel. Dis aux autres de faire de même. Surtout, que chacun soit capable de retrouver le sien, après. Je ne veux pas de litige à ce sujet. C’est bien compris ?

Assez curieusement, Frigate ne semblait pas heureux de partir. Il avait l’air de se sentir honteux de s’être montré faible. Il demeura sur place quelques instants, en soupirant et en se balançant d’une jambe sur l’autre. Mais en voyant que Burton continuait à gratter le côté intérieur des lanières sans prononcer une parole, il s’éloigna lentement à la suite de Brontich. Il portait les deux graals d’une main et sa pierre taillée de l’autre.

Dès que l’Américain fut hors de vue, Burton arrêta son travail. Ce qui l’avait intéressé, c’était de s’entraîner à découper la peau. Peut-être entreprendrait-il aussi la dissection du tronc pour prélever les entrailles. Mais pour le moment, il ne disposait d’aucun moyen pour conserver cette peau ou les boyaux. Il espérait que l’écorce des pseudo-chênes contiendrait du tanin qui, mélangé à d’autres substances, lui permettrait de transformer la peau humaine en cuir. Mais avant qu’il en arrive là, les lanières qu’il venait de découper auraient pourri depuis longtemps. Ce qui ne signifiait pas qu’il avait perdu son temps. Il avait, d’une part, éprouvé l’efficacité des couteaux de pierre, et de l’autre renforcé sa mémoire défaillante de l’anatomie humaine. Durant leur jeunesse à Pise, Richard Burton et son frère Edward avaient fréquenté plusieurs étudiants en médecine à l’université. Ils s’étaient ainsi intéressés de très près à l’anatomie. Plus tard, Edward était devenu chirurgien tandis que Richard assistait à Londres, chaque fois qu’il en avait l’occasion, à des cours ou à des séances de dissection, publiques ou privées. Cela n’empêchait pas qu’il avait oublié une grande partie de ce qu’il avait appris.

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