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Ira Levin: Les femmes de Stepford

Здесь есть возможность читать онлайн «Ira Levin: Les femmes de Stepford» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1974, ISBN: 2-226-00106-9, издательство: Albin Michel, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Ira Levin Les femmes de Stepford

Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ? Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse… Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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Walter et elle célébrèrent avec lyrisme la beauté et le calme de Stepford, les avantages d’habiter une maison plutôt qu’un appartement. Si elle ne dit mot du repliement des femmes sur leur foyer ou de l’absence d’intérêts extérieurs, ce fut, selon elle, par amour-propre, par répugnance à se poser en objet de commisération, fût-ce auprès de Shep et de Sylvia. Mais elle décrivit à ses amis Bobbie et son esprit pétillant, les magnifiques écoles de Stepford où les élèves ne connaissaient pas l’entassement. Walter n’aborda pas le sujet du Club des Hommes et elle non plus. Sylvia, qui travaillait au Comité d’urbanisme et de développement de New York, aurait piqué une crise.

Toutefois, sur le chemin du théâtre, Sylvia lui décocha un regard inquisiteur.

— C’est difficile de s’adapter, hein ?

— À certains égards, oui.

— Tu y arriveras, dit Sylvia en lui souriant. Et comment marche la photo ? Ça doit être formidable pour toi là-bas : tu abordes tout avec un œil neuf.

— Je n’ai encore rien fichu, dit-elle. Avec Bobbie, nous passons notre temps à cavaler à la recherche d’adhérentes pour le Mouvement. À dire vrai, la population est assez endormie.

— Tu as autre chose à faire que de militer, conseilla Sylvia. Ton boulot c’est, ce devrait être, la photo.

— Je sais, dit Joanna. Mais j’attends d’un jour à l’autre le plombier qui doit installer le bac de la chambre noire.

— Walter a l’air en bonne forme.

— Oui. En fait, on mène une vie très agréable.

La pièce, grand succès de comédie musicale de la saison dernière, se révéla décevante. Dans le train qui les ramenait chez eux, ils consacrèrent quelques minutes à commenter le spectacle ; puis Walter chaussa ses lunettes et sortit quelques paperasses, tandis que Joanna parcourait le Time qu’elle délaissa pour allumer une cigarette et contempler par la portière l’obscurité piquetée de petites lumières.

Sylvia avait raison ; son boulot, c’était la photo. Les bonnes femmes de Stepford pouvaient aller se faire pendre ailleurs. Excepté Bobbie, naturellement.

Leurs deux voitures les attendaient devant la gare : ils durent donc rentrer séparément. Joanna partit la première dans le break, suivie par Walter au volant de la Toyoto . Le centre de la ville était désert : ses trois réverbères lui donnaient l’air d’un décor de théâtre. Oui, elle y prendrait des clichés avant la finition de la chambre noire – tout là-haut, au local du Club, elle aperçut des phares d’autos et des fenêtres allumées, ainsi qu’une voiture qui s’apprêtait à s’engager sur la route.

Melinda Stavros leur souhaita la bienvenue, avec un sourire qui se termina en bâillement. Pete et Kim étaient au lit, apparemment profondément endormis.

Dans la salle de séjour, elle fut accueillie par des verres de lait et des assiettes vides éparpillés sur la table basse. Des boules de papier froissé jonchaient le divan aussi bien que le sol où trônait une bouteille de Coca-Cola également vide.

Au moins, elles ne réussissent pas à transmettre le virus à leurs filles ! constata intérieurement Joanna.

* * *

La troisième fois que Walter se rendit au Club, il téléphona aux alentours de 9 heures pour avertir Joanna qu’il ramenait chez eux la Commission d’initiative à laquelle il avait été élu lors de sa précédente visite. Le local était un chantier (Joanna percevait, à l’arrière-plan, des gémissements de machine) et ne comportait pas un endroit tranquille où discuter.

— Excellente idée, répondit-elle. Je suis au sous-sol en train de débarrasser la chambre noire. Vous aurez donc toute…

— Non, écoute-moi. Je tiens à ce que tu restes en haut avec nous pour participer à la discussion. Il y a parmi eux deux ou trois misogynes à tous crins ; ça ne leur fera pas de mal d’entendre une femme capable de faire des commentaires pertinents. Ce que j’attends de toi.

— Merci. Ils ne protesteront pas, tu crois ?

— Mais nous sommes chez nous !

— Vous ne seriez pas en panne de barmaid, par hasard ?

Il éclata de rire.

— Pas folle, la guêpe ! Bon, tu as marqué un point. Mais en tout cas, il nous faut une barmaid intelligente. Tu acceptes ? Ta présence peut être bénéfique.

— D’accord, dit-elle. Accorde-moi un quart d’heure et tu auras ta barmaid intelligente – aguichante qui plus est. J’ai de la bonne volonté, non ?

— Tu es un ange ! Je n’en attendais pas moins de toi.

* * *

Ils étaient en tout cinq et parmi eux un petit sexagénaire rougeaud, cordial, doté d’une moustache à la mousquetaire, pommadé à souhait : c’était Ike Mazzard, le célèbre illustrateur de presse.

— Je crains de n’éprouver guère de sympathie pour vous, annonça Joanna en lui serrant chaleureusement la main. Vous avez empoisonné ma jeunesse avec toutes vos créatures de rêve !

— Vous n’auriez certainement pas déparé ma collection, rétorqua-t-il en gloussant.

— Vous faites le pari ? proposa-t-elle.

Les quatre autres se situaient tous avant ou après la quarantaine. Le grand brun à l’arrogance désinvolte était le président du Club, Dale Coba. S’il sourit des lèvres à Joanna, ses yeux verts restèrent méprisants.

— Bonsoir, Joanna, enchanté !

Encore un de ces misogynes à tous crins , pensa-t-elle, pour lesquels les femmes sont tout juste bonnes à baiser.

Sa main était lisse, flasque.

Ses compagnons s’appelaient Anselm (ou Axhelm), Sundersen, Roddenberry.

— J’ai fait la connaissance de votre femme, dit-elle à Sundersen qui était pâle, bedonnant et intimidé. C’est bien vous qui habitez en face, de l’autre côté de la rue ?

— Oui, effectivement. Nous sommes les seuls Sundersen de Stepford.

— Je l’ai incitée à venir à une réunion, mais ça ne lui a pas été possible.

— Elle n’est pas très sociable.

Son regard se promenait partout autour de lui, mais refusait de se fixer sur Joanna.

— Excusez-moi, je n’ai pas saisi votre prénom, dit celle-ci.

— Herb, répondit-il, les yeux ailleurs.

Après les avoir tous installés dans le salon, elle alla chercher dans la cuisine des glaçons et de l’eau pétillante qu’elle apporta à Walter posté près du bar.

— Aguichante et intelligente, murmura-t-elle.

Il lui sourit. Elle retourna à la cuisine remplir des coupes de chips et de cacahuètes.

Aucune objection ne s’éleva du cercle masculin quand, le verre à la main, sur un « Vous permettez ? », elle alla s’asseoir à l’extrémité du canapé que Walter lui avait réservée. Ike Mazzard et Anselm-ou-Axhelm se levèrent alors que les autres se contentèrent d’esquisser le geste – à l’exception de Dale Coba, qui, assis de l’autre côté de la table basse, absorbait des poignées de cacahuètes et fixait sur elle ses yeux verts dédaigneux.

Ils discutèrent projet d’arbre de Noël et sauvegarde des sites. Roddenberry, dont le prénom était Frank, avait un visage avenant, au nez écrasé et au menton bleuâtre ; il bégayait légèrement. Quant à Coba, le surnom de Diz ne semblait guère lui convenir. Ils se demandèrent si cette année on ne devrait pas, conjointement avec la crèche, envisager des candélabres pour marquer la Chanukah juive, puisque la communauté comptait désormais pas mal d’Israélites. Et ils enchaînèrent sur quantité d’autres idées.

— Vous me laissez la parole ? demanda Joanna.

— Bien sûr, répondirent en chœur Frank Roddenberry et Herb Sundersen.

Coba, vautré dans son fauteuil, les mains croisées derrière la tête et les jambes allongées, était plongé dans la contemplation (assurément méprisante) du plafond.

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