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Ira Levin: Les femmes de Stepford

Здесь есть возможность читать онлайн «Ira Levin: Les femmes de Stepford» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1974, ISBN: 2-226-00106-9, издательство: Albin Michel, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Ira Levin Les femmes de Stepford

Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ? Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse… Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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— Même pas.

— Sans blague ! Eh bien, dit-elle en lui souriant, maintenant, je suis réveillée !

Il se tourna vers elle et ils s’étreignirent bouche contre bouche. Il avait goût de scotch.

— Tu sais, c’est très joli, le respect de l’autre, mais il y a des limites, lui murmura-t-elle à l’oreille.

Cette fois ça marcha, pour Joanna du moins, mieux que jamais.

— Oh ! la la ! soupira-t-elle à son retour de la salle de bains. Je me sens encore toute en coton !

Carré contre son oreiller, Walter, qui avait allumé une cigarette, sourit, sans mot dire.

Elle se glissa tout près de lui et se nicha confortablement au creux de son bras, attirant sa main sur ses seins.

— Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? s’enquit-elle. Ils t’ont montré des films pornos ou d’autres trucs ?

Il sourit.

— Même pas eu cette chance, répondit-il en glissant sa cigarette entre les lèvres de Joanna pour qu’elle en tire une bouffée. Ils m’ont raflé huit dollars au poker, et ils m’ont cassé les oreilles des visées perverses de la Commission d’urbanisme sur Eastbridge Road.

— Je t’imaginais en train de ramasser une biture.

— Moi ? Pour deux scotches ? Ce ne sont pas de grands buveurs. Et toi, qu’as-tu fait ?

Elle lui raconta sa soirée et lui parla des espoirs que lui donnait la photo du Noir. Il lui décrivit certains des types dont il avait fait la connaissance : le pédiatre que les Van Sant et les Claybrook lui avaient recommandé, l’illustrateur de presse qui était la grande célébrité de Stepford, deux autres avocats, un psychiatre, le chef de la police, le directeur du Centre commercial.

— Le psychiatre devrait être en faveur de l’admission des femmes, dit-elle.

— C’est effectivement le cas, dit Walter. Le Dr Verry aussi. Je n’ai sondé personne d’autre ; pour une première fois, j’ai préféré éviter d’afficher un militantisme trop marqué.

— Quand comptes-tu y retourner ? s’enquit-elle, soudain effrayée (pourquoi ?) à l’idée qu’il allait répondre : demain.

— Je n’en sais rien, répondit-il. Écoute ! Je n’ai aucune intention d’en faire une habitude à la façon de Ted et de Vic. J’envisage d’y aller dans une semaine environ. Et puis, bof ! Je n’en sais rien. C’est un peu province pour mon goût.

Elle sourit et se pressa davantage contre lui.

* * *

Elle était presque au tiers de l’escalier qu’elle descendait à tâtons, car, à cause de cette maudite rampe, elle devait maintenir le maudit panier à linge au niveau de son visage, quand, comme de juste, le téléphone deux fois maudit sonna.

Impossible de poser le panier qui risquait de tomber et, comme la place manquait pour tourner les talons et remonter, elle poursuivit sa lente descente aveugle en adressant mentalement des « J’arrive, j’arrive », à la sonnerie impatiente.

Enfin parvenue en bas, elle posa son panier et se rua à longues enjambées vers la table du bureau.

— Allô ! cria-t-elle dans l’appareil, sans affecter la moindre courtoisie.

— Bonjour ! Vous êtes Joanna Eberhart ?

La voix était sonore, joyeuse. Elle vous râpait l’oreille comme une crécelle. Une voix à la Peggy Clavenger. Mais celle-ci, aux dernières nouvelles, travaillait maintenant pour Paris-Match , et elle ne pouvait pas savoir que Joanna était mariée et encore moins où elle habitait.

— En effet, répondit-elle. Qui est à l’appareil ?

— Nous n’avons pas été officiellement présentées, dit la fausse Peggy Clavenger, mais je vais y remédier tout de suite. Bobbie, j’ai le plaisir de vous présenter Joanna Eberhart. Joanna, j’ai le plaisir de vous faire faire la connaissance de Bobbie Markowe – K.O.W.E. Voilà maintenant cinq semaines que Bobbie demeure dans le comté d’Ajax, et elle désire vivement rencontrer « une fana de la photo, une passionnée de politique du M.L.F. ». C’est-à-dire vous, Joanna, à en croire l’ Éveil – ou si vous préférez le Sommeil – tout dépend de vos critères de la presse que j’ai sous les yeux. Cette description de vous est-elle exacte ? Est-il vrai que vous vous foutez éperdument des mérites respectifs des savons bleus ou roses ? Supporterez-vous le choc de voir la chemise du mari de la voisine plus blanche que celle de votre bonhomme ? Allô ! Joanna vous êtes toujours au bout du fil ? Allô ?

— Allô ! oui, dit Joanna. Je suis là. Et vachement, je vous le garantis. Bonjour !… Merde ! La publicité, ça paye !

* * *

— Quel plaisir de voir une cuisine bordélique, s’écria Bobbie. Elle n’arrive pas à la cheville de la mienne – on ne voit sur ses placards aucune petite empreinte de beurre de cacahuète – mais elle est chouette, très chouette. Félicitations !

— Vous ne risquez pas non plus de vous pâmer devant des salles de bains impeccables ! répondit Joanna. Vous voulez voir ?

— Non merci. Je suis seulement venue prendre une tasse de café.

— Vous n’êtes pas contre le café soluble ?

— En existerait-il d’autre, par hasard ?

Petite, trapue, pieds nus dans des sandales, Bobbie arborait un sweatshirt illustré d’un Charlie Brown et des jeans qui moulaient ses fesses charnues. Elle avait une grande bouche aux dents extraordinairement blanches, des yeux bleus auxquels rien ne semblait échapper, et d’épais cheveux noirs coupés court. À quoi il fallait ajouter des mains menues et des orteils sales. Et un mari prénommé Dave qui était analyste financier, et trois fils de dix, huit et six ans. Plus un grand berger d’Écosse et un corgi. Elle paraissait un peu plus jeune que Joanna, trente-deux, trente-trois ans. Elle but deux tasses de café et mangea une gaufrette au chocolat tout en décrivant ses voisines de Fox Hollow Lane.

— Je commence à croire qu’il existe un concours à l’échelon national, dont je n’aurais pas entendu parler, dit-elle en léchant ses doigts poisseux. À Noël prochain, pour la meilleure ménagère un million de dollars – et Paul Newman. Résultat, partout ça frotte, ça frotte, ça cire, ça cire, ça cire à qui mieux mieux.

— Il en est exactement de même par ici, dit Joanna. Même le soir. Quant aux hommes, ils fichent tous le camp…

— Au Club ! s’écria Bobbie.

Et elles se mirent à en discuter, parlant de sa ségrégation sexuelle démodée, scandaleuse dans une ville privée de toute organisation féminine, où il n’y avait même pas de ligue des électrices.

— Croyez-moi, j’ai passé le patelin au peigne fin, dit Bobbie. Je n’ai découvert qu’un Club de jardinage et quelques groupes de vieilles grenouilles de bénitier – pour lesquels je ne suis, en tout cas, pas éligible – les Markowe étant des Markowitz qui ont réussi. Il y a aussi la Société d’Émulation, mixte celle-là. Allez un jour y faire un tour. Vous y verrez des cadavres vivants. Un vrai musée de cire.

Dave faisait partie du Club, et, comme Walter, croyait possible de le changer de l’intérieur. Mais Bobbie ne se faisait aucune illusion.

— Vous verrez, il nous faudra nous enchaîner à la palissade avant d’obtenir quoi que ce soit. Vous l’avez vue, cette palissade. On croirait qu’elle dissimule un laboratoire d’héroïne.

Elles discutèrent alors de la possibilité d’organiser avec quelques voisines une séance de discussion, afin de secouer ces nanas et de leur faire prendre conscience du rôle plus actif qu’elles pouvaient jouer dans la vie de la communauté. Mais elles convinrent que les femmes rencontrées jusque-là semblaient peu réceptives à toute initiative, si limitée fût-elle, de libération. Elles parlèrent du Mouvement National des Femmes auquel elles appartenaient l’une et l’autre et des photos de Joanna.

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