Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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— Je crois que vous la connaissez bien, reprit Baley avec sécheresse.

— Qui ?

— Eh bien, elle. Nous ne parlons que d’une seule femme, pour le moment : Gladïa.

— Qui vous a dit que je la connaissais mieux que je n’en connais d’autres ? demanda Leebig. (Il porta la main à sa gorge : ses doigts bougèrent légèrement et desserrèrent la fermeture diamagnétique de son col pour respirer plus librement.)

— C’est Gladïa elle-même qui me l’a dit. Elle a ajouté que vous vous promeniez ensemble.

— Et alors ? Nous sommes voisins. Cela se fait couramment. Elle me paraissait une personne agréable.

— Elle vous plaisait alors ?

Leebig haussa les épaules :

— De parler avec elle me reposait l’esprit.

— De quoi parliez-vous ?

— De Robotique. (Leebig prononça ce mot avec une légère surprise, comme s’il s’étonnait qu’on pût poser une telle question.)

— Et elle parlait de Robotique, elle aussi ?

— Elle n’y connaissait rien. Totalement ignare en la matière. Mais elle écoutait. Elle a une espèce de machin qui utilise des champs de force avec lequel elle ne cesse de jouer. Elle appelle ça du plasto-colorisme. Ca m’agace au plus haut point, mais je l’écoutais, moi aussi.

— Tout cela sans que vous vous trouviez en présence effective l’un de l’autre.

Leebig parut écœuré et ne répondit pas.

Baley essaya encore une fois :

— Est-ce qu’elle vous attirait ?

— Hein ?

— La trouviez-vous séduisante, attirante ? D’un point de vue physique ?

Même la mauvaise paupière de Leebig se souleva. Ses lèvres frémirent :

— Espèce de bête répugnante, grommela-t-il.

— Bon, essayons de nous exprimer d’une autre manière. Quand avez-vous cessé de trouver Gladïa une personne agréable ? C’est vous qui avez employé ce mot tout à l’heure, souvenez-vous.

— Où voulez-vous en venir ?

— Vous m’avez dit que vous la trouviez agréable. Maintenant, vous croyez qu’elle a assassiné son mari. Ce n’est pas là le propre d’une personne agréable.

— Eh bien, je m’étais trompé sur son compte.

— Mais vous vous êtes aperçu que vous vous trompiez sur son compte dès avant qu’elle ait tué son mari, si toutefois c’est elle la coupable. Vous aviez cessé de vous promener en sa compagnie quelque temps avant le meurtre. Pourquoi donc ?

— Est-ce bien important ? demanda Leebig.

— Tout est important jusqu’à preuve du contraire.

— Ecoutez-moi bien. Si vous désirez des renseignements que je puis fournir en tant que roboticien, allez-y. Mais je ne répondrai pas aux questions d’ordre personnel.

— Vous étiez associé d’une manière intime tant avec la victime qu’avec le principal suspect. Ne voyez-vous pas qu’il est impossible d’éviter les questions d’ordre personnel ? Je répète donc : Pourquoi avez-vous cessé vos promenades avec Gladïa ?

— Il est venu un moment où je me suis trouvé à court de choses à lui dire, répondit Leebig d’un ton sec. Un moment où j’étais débordé de travail. Bref, un moment où je n’ai plus trouvé de raison de continuer ces promenades.

— En d’autres termes, quand elle a cessé de vous paraître une compagnie agréable.

— Si vous voulez, oui.

— Et pourquoi a-t-elle cessé de vous paraître une compagnie agréable ?

— Je n’en sais fichtre rien, cria Leebig.

Baley fit comme s’il ne remarquait pas l’énervement de l’autre.

— Bien. Mais néanmoins vous êtes quelqu’un qui avez bien connu Gladïa à l’époque. Quel motif aurait-elle pu avoir ?

— Quel motif de quoi ?

— Personne, jusqu’à présent, n’a pu me soumettre de motif en ce qui concerne ce crime. Et évidemment Gladïa n’aurait pas commis de meurtre sans motif.

— Célestes tourbillons ! (Leebig rejeta la tête en arrière, comme s’il allait éclater de rire, mais s’en abstint.) Personne ne vous a rien dit ? Oh ! après tout, personne ne savait rien, peut-être. Mais moi, je le sais. Elle me l’a dit. Elle me l’a dit tant de fois.

— Que vous a-t-elle tant dit, docteur Leebig ?

— Mais voyons, qu’elle se disputait avec son mari. Qu’ils se chamaillaient sans cesse. Elle ne pouvait pas le souffrir, inspecteur. Et personne ne vous en a rien dit. Pas même elle ?

15

Un portrait en plasto-color

Baley encaissa, en faisant tout son possible pour ne pas le montrer.

Probablement, en raison de leur mode de vie, les Solariens considéraient comme sacro-sainte la vie privée de chacun. Il était de très mauvais goût de poser des questions sur le mariage, sur les enfants. Baley se dit donc que les disputes chroniques entre mari et femme pouvaient exister comme partout ailleurs, tout en étant un sujet proscrit pour la curiosité d’autrui.

Même lorsqu’un crime avait été commis ? Personne n’oserait donc commettre d’infraction aux règles sociales en demandant au suspect s’il se disputait avec son conjoint ? Ou ne ferait état du fait en l’ayant appris par hasard ? Quel monde !

Enfin, Leebig, lui, avait mis les pieds dans le plat.

— A quel propos ces disputes ? demanda Baley.

— Je crois que c’est à elle que vous devriez poser cette question.

« Oui, évidemment, il vaudrait mieux la poser à l’intéressée », se dit Baley. Il se leva et avec une politesse de commande :

— Je vous remercie de votre coopération, docteur Leebig, dit-il. Il est possible que, par la suite, j’aie encore recours à votre aide. Je souhaiterais être en mesure de vous contacter aussitôt, si besoin est.

— Liaison terminée, dit Leebig, et d’un seul coup son image et celle de la portion de pièce qu’il occupait disparurent.

Pour la première fois de sa vie, Baley n’éprouva pas d’appréhension à effectuer un voyage aérien à ciel ouvert. Vraiment, aucune gêne, cette fois-là. Il se sentait presque dans son élément.

Il ne pensait pas même à la Terre, ni à Jessie. Il n’y avait que quelques semaines qu’il avait quitté la Terre, mais c’eût aussi bien été depuis des années. Il n’y avait pas trois jours qu’il se trouvait sur Solaria et pourtant il avait l’impression d’y être depuis une éternité.

Un homme s’adapte-t-il si vite à vivre dans un cauchemar perpétuel ?

Ou était-ce parce qu’il allait bientôt se trouver en présence de Gladïa, au lieu de contempler son image par stéréovision. Etait-ce cela qui lui donnait ce sentiment de confiance et ce mélange bizarre d’expectative agréable et de léger malaise ?

« Pourra-t-elle supporter ma présence, se demandait-il, ou bien lui faudra-t-il s’éclipser après une entrevue de quelques instants, en s’excusant comme c’est arrivé avec Quemot ? »

Elle se tenait debout, à l’autre extrémité d’une pièce toute en longueur, lorsqu’il entra. Elle aurait aussi bien pu passer pour une image impressionniste d’elle-même, tant, tout en elle, se trouvait réduit à l’essentiel.

Ses lèvres étaient très légèrement fardées, ses sourcils à peine ombrés, ses oreilles imperceptiblement bleuies. Tout cela excepté, elle ne portait aucun maquillage. Elle paraissait diaphane, un peu craintive, et si jeune !

Ses cheveux blonds étaient coiffés en arrière, et ses yeux gris-bleu révélaient une certaine timidité. Sa robe était d’un bleu si foncé qu’elle paraissait presque noire, soulignée d’une mince bordure blanche qui descendait en arabesques de chaque côté. C’était une robe à longues manches. Gladïa était gantée de blanc et chaussée de ballerines. Pas un centimètre de sa peau n’était à découvert, le visage excepté. Encore, son cou était-il recouvert d’une sorte de « modestie » en ruche.

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