Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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« Le châtiment qu’un robot inflige à un enfant déclenche une énergie puissante et destructrice qui agit sur le cerveau positronique. Pour y faire échec, par une énergie égale, mais de raison inverse, qui soit mise en œuvre par l’anticipation d’intérêt, il faut tant de circuits et de condensateurs que cela équivaudrait à augmenter de moitié la masse du cerveau positronique, sauf si l’on sacrifie d’autres capacités.

— Vous n’avez donc pas réussi à construire un robot de ce genre ? demanda Baley.

— Non. Il est improbable que j’y réussisse jamais, ni personne d’ailleurs.

— Le Dr Delmarre expérimentait-il un prototype de robot de ce genre au moment de sa mort ?

— Pas un robot de ce genre, non. Nous nous intéressions aussi à des questions plus réalisables.

Baley dit, très calmement :

— Je crois, docteur Leebig, que j’ai pas mal à apprendre en ce qui concerne la Robotique ; aussi, je vous demande de bien vouloir être mon professeur.

Leebig secoua la tête violemment, et sa paupière tombante tressauta dans une grotesque parodie de clin d’œil. « Il devrait vous paraître évident qu’un cours de Robotique ne s’improvise pas et ne se fait pas en un instant. Et moi, je n’ai pas le temps.

— Je regrette, mais il faut que vous me documentiez. L’odeur de robot est la seule chose que l’on respire sur toute l’étendue de Solaria. Si c’est du temps qu’il vous faut, plus que jamais il faut que je vous voie. Je suis un Terrien et ne puis travailler ni réfléchir correctement en poursuivant une conversation par stéréovision.

Baley aurait cru impossible que Leebig pût se figer davantage dans son attitude glaciale. Pourtant, il le fit et dit :

— Je n’ai cure de vos phobies de Terrien. Il est impossible que nous nous voyions.

— Je pense que vous changerez d’avis quand je vous aurai énoncé la question pour laquelle je voudrais votre avis.

— Cela n’y changera rien. Absolument rien.

— Non ? Eh bien ! Ecoutez-la tout de même. Voici : je crois et je prétends que, d’un bout à l’autre de l’histoire du robot positronique, on a délibérément falsifié le sens de la Première Loi de la Robotique.

Leebig eut un sursaut spasmodique :

— Falsifié ? Vous êtes fou, complètement fou à lier ! Pourquoi l’aurait-on fait ?

Et Baley, avec un calme olympien :

— Pour cacher le fait que des robots peuvent assassiner des humains !

14

Un motif de meurtre

La bouche de Leebig s’ouvrit lentement. Tout d’abord, Baley crut qu’il s’agissait d’une grimace de fureur, puis, avec une extrême surprise, il se rendit compte que c’était l’esquisse la plus lamentable d’un sourire qu’il ait jamais vue.

— Ne dites pas cela, dit Leebig. Ne dites jamais cela.

— Et pourquoi donc ?

— Parce que la moindre chose, aussi minime soit-elle, qui encourage la méfiance vis-à-vis des robots est dangereuse. Le manque de confiance dans les robots est une véritable maladie de l’humanité.

On aurait dit qu’il faisait une remontrance à un enfant, qu’il disait une chose avec douceur et patience alors qu’il brûlait de la vociférer : qu’il essayait de persuader, alors qu’au fond de lui-même il aurait voulu décréter une obéissance inconditionnelle sous peine de mort.

— Connaissez-vous l’histoire de la Robotique ? reprit Leebig.

— Un peu.

— Oui, sur Terre, vous devriez bien la connaître. Mais savez-vous qu’à l’origine les robots commencèrent leur existence face à un complexe de Frankenstein ? Ils étaient suspects. Les Hommes se méfiaient des robots. Ils en avaient peur. Et, résultat prévisible, la Robotique fut presque une science clandestine. Aussi, créa-t-on chez les robots les Trois Grandes Lois, dans un effort pour surmonter la méfiance des Hommes. Même ainsi, jamais la Terre n’a laissé se développer une société fondée sur les robots. Et l’une des raisons pour lesquelles les premiers pionniers quittèrent la Terre et allèrent coloniser le reste de la Galaxie fut leur désir de fonder des sociétés où l’on utiliserait les robots pour libérer l’homme de la pauvreté et du labeur. Même là, il est toujours resté une méfiance latente, aux portes de la conscience, prête à se réaliser aussitôt au moindre prétexte.

— Et vous-même, avez-vous eu à surmonter cette méfiance vis-à-vis des robots ? demanda Baley.

— Nombre de fois, répondit Leebig tristement.

— Est-ce la raison pour laquelle vous et les autres roboticiens n’hésitez plus à falsifier les faits, juste un tout petit peu, pour éviter à ces soupçons de prendre corps, dans la mesure du possible ?

— Nous ne falsifions rien du tout !

— Par exemple, ne donne-t-on pas un sens erroné aux Trois Grandes Lois ?

— Non et non.

— Eh bien, moi, je peux démontrer qu’on le fait, et à moins que vous n’arriviez à me convaincre du contraire, je le démontrerai aussi à toute la Galaxie, si j’en ai les moyens.

— Vous êtes totalement fou. Tous les arguments que vous croyez avoir ne sont que des chimères, je vous le certifie.

— Voulez-vous que nous en discutions ?

— Si cela ne prend pas trop de temps.

— Face à face ? En présence l’un de l’autre ?

Le maigre visage de Leebig se tordit :

— Non !

— Bien, au revoir, docteur Leebig. D’autres voudront bien m’écouter.

— Mais, attendez ! Par le froid du Néant, attendez donc, bon sang ! Les mains du roboticien remontèrent involontairement vers son visage, caressèrent son menton. Lentement, il porta un pouce à sa bouche et l’y laissa. Il fixait Baley d’un regard absent.

« En revient-il à la période d’avant ses cinq ans, pensa Baley, pour que le fait de me voir lui paraisse légitime ? » Et il répéta :

— Vous voir, chez vous ?

Mais Leebig hocha la tête de gauche à droite :

— Je ne peux pas. Peux pas, gémit-il, les mots presque étouffés par l’obstacle du pouce. Faites ce que vous voudrez…

Baley contemplait toujours Leebig : il le vit se détourner et faire face au mur. Il vit le dos rigide du Solarien s’incliner tandis que Leebig cachait son visage entre ses mains tremblantes.

— Bien donc. J’accepte que cela ne se passe que par stéréovision, dit Baley.

Et Leebig répondit, le dos toujours tourné :

— Excusez-moi un instant. Je vais revenir.

Baley profita de l’interruption pour faire sa toilette. Tout en regardant son visage rasé de frais dans le miroir de la salle de bains, il se demandait s’il commençait enfin à saisir la mentalité des Solariens et l’ambiance générale de Solaria. Il était loin d’en être sûr.

Il soupira puis pressa un bouton d’appel. Un robot parut. Sans se retourner Baley demanda : « Y a-t-il un autre appareil de stéréovision dans cette ferme en plus de celui que j’utilise actuellement ?

— Il y en a encore trois autres, maître.

— Bon, alors veuillez dire à Klorissa Cantoro, à votre maîtresse, que j’utiliserai celui-ci jusqu’à la notification du contraire, et que sous aucun prétexte on ne doit venir me déranger.

— Oui, maître.

Baley revint dans la pièce où l’appareil de stéréovision était resté focalisé sur l’endroit de son salon où s’était tenu Leebig : il n’y avait toujours personne et Baley s’installa confortablement pour patienter.

Il n’eut pas longtemps à attendre. Leebig revint et, de nouveau, l’image de la pièce se trémoussa au rythme de ses pas. Evidemment, la mise au point avait été aussitôt rectifiée, passant du centre de la pièce à l’homme qui venait d’arriver. Baley se souvint de la complexité des réglages sur l’appareil tridimensionnel et éprouva quelque admiration pour la dextérité du robot manipulateur.

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