Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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— Quelle est donc votre tenue préférée ? demanda Baley.

— Un corsage et un short… tout au plus, s’écria-t-elle en lançant les bras en l’air, comme si, dans son imagination, elle éprouvait déjà les plaisirs d’une tenue sommaire. Quelquefois moins encore. Et parfois, même, rien d’autre qu’une paire de spartiates. C’est alors que vous sentez la caresse du vent sur la moindre portion de votre… oh, excusez-moi. Je vous ai encore choqué.

— Non, non, dit Baley. Ca ne me choque plus. Mais n’étiez-vous pas plus vêtue que cela au cours de vos promenades avec le Dr Leebig ?

— Ma tenue variait, vous savez. Tout était fonction du temps qu’il faisait. Il m’arrivait parfois d’être vêtue d’une façon des plus sommaires. Mais comme c’était par stéréovision… Vous me comprenez, n’est-ce pas ?

— Oui, je comprends. Mais lui, le Dr Leebig ? Etait-il, lui aussi, sommairement vêtu ?

— Jothan, sommairement vêtu ! (Gladïa eut un sourire qui découvrait toutes ses dents.) Certes non ! En toutes circonstances, il avait une telle solennité.

Son visage revêtit une expression faussement grave, une paupière mi-close : sa mimique rappelait Leebig avec une telle vérité que Baley ne put réprimer une exclamation admirative.

— Et voici comment il parle, poursuivit-elle. « Ma chère Gladïa, si nous considérons l’effet énergétique d’un ordre de première magnitude sur un flux positronique… »

— Est-ce la seule chose dont il vous entretenait, uniquement de Robotique ?

— Oui, la plupart du temps. Oh ! vous savez, ce sujet lui tient tellement à cœur. Il était toujours à essayer de m’expliquer ça. Jamais il n’a abandonné.

— Et vous, avez-vous appris quelque chose ?

— Rien de rien. Pas même les bases les plus élémentaires. Tout cela m’a toujours paru un tel fatras. Alors, parfois il se mettait en colère. Mais quand il se mettait à m’en raconter, je plongeais dans l’eau, si nous étions à proximité d’un lac, et je l’arrosais d’éclaboussures.

— Vous l’arrosiez ? Mais vous venez de me dire que vous ne vous parliez qu’en stéréovision.

— Quel Terrien entêté, dit-elle en riant. J’arrosais son image, si vous préférez, qu’il se tînt dans sa pièce, ou sur ses domaines. Bien sûr, l’eau ne pouvait l’atteindre, mais il se courbait pour l’éviter malgré tout. Regardez-moi cela !

Baley regarda. Ils avaient fait le tour d’un endroit boisé et arrivaient maintenant à une clairière au milieu de laquelle s’étendait une pièce d’eau purement ornementale. De petites murettes en brique rayonnaient, séparant la clairière en plusieurs parties. Des fleurs poussaient à profusion, mais en parterres méthodiques.

Baley sut que c’était des fleurs d’après les microfilms qu’il avait visionnés.

En quelque sorte, elles s’apparentaient aux formes lumineuses que créait Gladïa, et Baley pensa que Gladïa s’inspirait des fleurs pour les concevoir. Il en effleura une, avec précaution, puis regarda tout autour de lui. Les jaunes et rouges étaient en majorité.

En se retournant pour jeter un regard circulaire, Baley entrevit le soleil. Il dit, avec une certaine gêne.

— Le soleil est bas sur l’horizon.

— C’est la fin de l’après-midi, répondit Gladïa de loin. (Elle avait couru jusqu’à la pièce d’eau et s’était assise sur un banc de pierre au bord du bassin.) Venez donc ici, lui cria-t-elle en agitant la main. Vous pourrez toujours rester debout si vous n’aimez pas le contact de la pierre.

Baley s’avança lentement :

— Chaque jour, descend-il aussi bas ? s’inquiéta-t-il et aussitôt il regretta d’avoir posé la question. Si la planète tournait sur elle-même, le soleil devait obligatoirement être bas sur l’horizon le matin et le soir. Ce n’était qu’à midi qu’il était haut dans le ciel.

Néanmoins, de se morigéner ne pouvait faire disparaître une image mentale stéréotypée remontant à sa prime enfance. Il savait bien qu’il existait un quelque chose qui s’appelait la nuit ; il en avait même fait l’expérience tout récemment, avec toute la masse de la planète s’interposant heureusement entre le soleil et lui. Il savait aussi qu’il y avait des nuages qui masquaient d’une grisaille protectrice l’effrayant éclat des extérieurs. Néanmoins, à chaque fois qu’il se représentait la surface d’une planète, il avait toujours la même vision d’une fournaise de lumière, avec un soleil au zénith.

Il jeta un bref regard par-dessus son épaule, tout juste suffisant pour lui permettre une vision fugitive du soleil. Il se demanda à quelle distance pouvait se trouver la maison, s’il éprouvait le besoin de rentrer.

Gladïa lui désignait du doigt l’autre bout du banc.

— C’est plutôt près de vous, ne croyez-vous pas ? dit Baley.

Elle écarta ses mains fluettes, paumes en dehors.

— Je m’y fais. C’est vrai, vous savez.

Baley s’assit, la regardant en face pour tourner le dos au soleil.

Elle se pencha en arrière, vers l’eau du bassin, et cueillit une petite fleur ressemblant à une tulipe dont l’extérieur était jaune et l’intérieur veiné de blanc, l’ensemble plutôt pastel.

— C’est une plante indigène, dit-elle, mais la plupart des fleurs qui sont là ont une origine terrienne.

Des gouttelettes s’écoulaient de la tige brisée tandis que timidement Gladïa offrait la fleur à Baley.

Celui-ci tendit la main avec non moins de timidité.

— Vous avez tué cette fleur, dit-il.

— Ce n’est qu’une fleur ! Il y en a des milliers d’autres. (Puis, brusquement, alors que les doigts de l’inspecteur n’avaient fait qu’effleurer le calice doré, elle retira brutalement sa main ; ses yeux lançaient des éclairs :) Ou, peut-être sous-entendez-vous que je pourrais aussi facilement tuer un être humain parce que j’ai coupé une fleur ?

— Mais, je ne sous-entends rien du tout, dit Baley de son ton le plus conciliant. Puis-je la voir de plus près ?

Ce n’était pas que Baley éprouvât, en fait, un désir quelconque de toucher cette fleur. Elle avait poussé dans un sol humide, et des effluves marécageux s’en dégageaient encore. Comment se faisait-il que ces gens si désireux d’éviter le moindre contact d’un Terrien, et même d’un des leurs, puissent être aussi insoucieux de la plus élémentaire saleté ?

Néanmoins, il tint la tige entre le pouce et l’index et regarda la fleur. Le calice se composait de plusieurs morceaux minces à la texture veloutée, incurvée, et réunis au cœur de la fleur. A l’intérieur, il y avait un renflement blanchâtre et convexe, humide de liquide, et frangé de cils sombres qui ondulaient légèrement sous la brise.

— Vous sentez son odeur ? demanda Gladïa.

Immédiatement, Baley prit conscience du parfum qui s’en dégageait. Il s’inclina un peu plus pour mieux le respirer et dit :

— Elle a comme un parfum de femme.

Gladïa, d’amusement, applaudit :

— Comme c’est bien d’un Terrien ! Ce que vous vouliez dire, en réalité, c’est que le parfum d’une femme a la même odeur que cette fleur.

Baley acquiesça, la mine lugubre. Il commençait à se fatiguer d’être à l’extérieur. Les ombres s’allongeaient, le paysage s’assombrissait. Néanmoins, il était résolu à ne pas céder. Il voulait qu’elle enlevât ces murailles de lumière grisâtre qui obscurcissait le portrait que Gladïa avait fait de lui. C’était une idée parfaitement farfelue, mais il y tenait.

Gladïa reprit la fleur à Baley, qui la laissa faire, quoique à regret. Lentement, elle effeuillait les pétales :

— Chaque femme a son odeur personnelle, je suppose, dit-elle.

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