Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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— Vous avez peut-être raison. Je ne vais pas argumenter avec vous. Il faut qu’on fasse remonter Tess, Ray. Il faut qu’on prenne soin de votre fille. »

Ray sembla y réfléchir. Mais plus rien ne le pressait. Il les regarda à nouveau tous les deux, longuement. Chris eut l’impression de n’avoir jamais vu un visage refléter autant de fatigue.

Puis son expression s’apaisa, comme s’il avait résolu une énigme difficile. « Vous, faites-le », dit-il.

Et il enjamba le rebord.

Tess s’arracha à l’étreinte de Chris et se rua vers l’endroit où son père s’était tenu.

Trente-six

Le Sujet disparut, tout comme les lumineuses voûtes cathédrales en pierre et le paysage aride d’UMa47/E. Marguerite se retrouva soudain plongée dans une obscurité déconcertante, qui devint les contours de la salle de réunion aveugle du premier étage de la clinique. Ses genoux se dérobèrent. Elle s’agrippa à une chaise pour ne pas tomber. Un rectangle tremblotant de bruit sans signification emplissait l’écran mural. Perte d’intelligibilité, pensa Marguerite.

Combien de temps était-elle partie ? En supposant qu’elle soit vraiment partie. Elle n’avait probablement jamais quitté la pièce, même si elle sentait dans toutes les cellules de son corps s’être rendue à la surface d’UMa47/E, avoir touché de ses doigts la peau parcheminée du Sujet.

La salle de réunion vide, la clinique, le matin neigeux à Blind Lake, la folie de Ray : comment se réinsérer dans cette histoire ? Elle pensa à Tess, en bas dans la salle d’attente avec Chris, Élaine et Sébastian. Elle prit une grande inspiration pour se calmer et sortit dans le couloir.

Mais le couloir était plein de gens en combinaisons protectrices blanches, des gens armés. Marguerite les regarda sans comprendre jusqu’à ce que deux d’entre eux viennent la prendre par les bras.

« Ma fille est en bas, parvint-elle à dire.

— Madame, nous évacuons ce bâtiment et tous les autres. » Une voix féminine, ferme mais pas hostile. « On triera tout le monde après. Veuillez nous accompagner. »

Marguerite se soumit à cette humiliation jusqu’à l’entrée de la clinique, où on l’autorisa à récupérer son manteau d’hiver sur le dossier d’une chaise. On l’escorta ensuite à l’extérieur où, dans le froid matinal à couper au couteau, on la plaça avec un groupe d’employés de la clinique. Son cœur se serra quand elle ne vit trace ni de Chris ni de Tess.

Elle aperçut Sébastian Vogel et Élaine Coster qu’on faisait monter dans un véhicule de transport de troupes avec une douzaine d’autres personnes. Elle les appela, cria le nom de Tessa, mais Élaine fut tirée à l’intérieur par un homme casqué et Sébastian ne put qu’esquisser un vague geste en direction de l’ouest… en direction de l’Allée de l’Observatoire que, en haussant le cou, Marguerite vit au bout de la rue, à l’opposé de la zone commerçante.

Elle en resta bouche bée.

Les tours de refroidissement en béton avaient disparu. Non, pas disparu, elles avaient été englobées, enchâssées dans un échafaudage d’épines argentées noueuses, de minarets cristallins et de contreforts en voûte. La substance englobante grossit sous ses yeux, projetant des bras radiaux comme une énorme étoile de mer.

Tess, pensa-t-elle. Mon bébé. Ne laissez pas mon bébé s’échapper.

Trente-sept

Tess se tenait au bord du gouffre qui avait contenu les cylindres O/BEC et n’était plus qu’une fosse bouillonnante de pousses de corail vitreuses. Une fraction de seconde durant, Chris apprécia l’incongruité de la situation : Tess immobile dans sa salopette poussiéreuse et son T-shirt jaune vif au milieu de la galerie en évolution, Tess plongeant le regard au fond de l’abîme dans lequel son père avait disparu.

Et dans lequel, de toute évidence, elle était tentée de le suivre.

Chris avança vers la fillette jusqu’à ce que, tournant la tête vers lui, elle lui décoche un regard d’avertissement sur lequel on ne pouvait se méprendre.

« Tess…

— Il a sauté », dit-elle.

Un bruit emplissait maintenant l’air, un grincement et un tintement qui évoquaient le verre. Chris eut du mal à entendre Tess. Oui, Ray avait sauté. Devait-il le reconnaître ?

Encore dix pas, pensa-t-il. Dix pas et je serai assez près d’elle pour l’attraper et l’emmener loin d’ici. Mais ces dix pas représentaient une grande distance.

Le bout des chaussures de Tess frôlait l’abîme.

« Il est mort ? » demanda-t-elle.

De tout son être, Chris sentit qu’elle ne serait pas facile à rassurer. Elle voulait la vérité.

La vérité : « Je n’en sais rien, Tess. Je n’arrive pas à le voir.

— Approche », dit-elle. Un pas de plus. « Non ! Pas de moi. Du bord. »

Il avança lentement et de biais pour essayer de réduire l’espace entre eux sans l’effaroucher. Il baissa les yeux en atteignant le trou.

Des cristaux pâles escaladaient le bord de la chambre, mais une brume nacrée noyait les cylindres O/BEC. Aucun signe de Ray.

« Elle ne fait que se protéger, dit Tess.

— Qui ça ?

— La Fille-Miroir. Ou quel que soit le nom qu’on lui donne. Elle ne pouvait plus compter sur les machines pour assurer sa sécurité. Alors elle s’en est occupée elle-même. »

Tess parlait-elle des O/BEC ? Avaient-ils réussi à régler leur propre environnement et à éliminer leur dépendance aux humains ?

« Je ne le vois pas, se lamenta Tess. Et toi ?

— Non. » Ray avait disparu.

« Il est mort ? »

Tess ne pleurait pas, mais le chagrin transparaissait dans sa voix. Un mot de travers pouvait alimenter son désespoir et la faire basculer par-dessus bord. Un mensonge flagrant peut-être aussi.

« Je n’en sais rien. Je ne le vois pas non plus. » C’était du moins une partie de la vérité, mais aussi une dérobade, et Tess lui lança un regard méprisant. « Je crois qu’il est mort.

— Eh bien, se dépêcha de préciser Chris, ça en a l’air. »

Elle hocha la tête avec solennité, oscillant de tout son corps.

Chris s’approcha d’un petit pas de plus. Combien encore de ces mouvements incrémentaux avant de pouvoir attraper Tess et l’éloigner du bord ? Six ? Sept ?

« Il n’aimait pas l’histoire dans laquelle il vivait », affirma Tess. Elle surprit le mouvement de Chris à qui elle décocha un autre coup d’œil d’avertissement. « Je ne suis pas Porry, tu sais. Tu n’as pas besoin de me sauver.

— Éloigne-toi du bord, alors.

— Je n’ai pas encore pris ma décision. Peut-être que si on meurt ici, on ne meurt pas vraiment. Cet endroit devient vraiment spécial. Ce n’est plus l’Œil. »

Non, en effet, se dit Chris.

« La Fille-Miroir m’attraperait, continua Tess. Et elle m’emmènerait.

— Même comme ça, aucun retour ne serait possible.

— Non… pas de retour.

— Porry ne sauterait pas, dit-il.

— Comment le sais-tu ?

— Je le sais.

— Porry est morte, rappela Tess.

— Elle… » Il était sur le point de le nier mais se retint à temps. Tess observait son visage avec attention. « Comment le sais-tu ?

— Je t’ai entendu parler à maman. » L’ultime histoire de Porry. « Comment est-elle morte ? » demanda Tess.

La vérité. Quoi que cela signifie. Où résidait la vérité, et pourquoi était-elle si séduisante et si évasive ? « Je n’aime pas parler de ça, Tess. »

Elle fit délibérément passer son poids d’un pied sur l’autre. « Un accident ?

— Non. »

Elle plongea à nouveau son regard dans la fosse. « C’était de ta faute ? »

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