Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Elle aperçut la lumière du jour en passant devant des balcons et des rotondes ouverts sur l’extérieur. Le ciel était ce jour-là d’un bleu poudreux. Homardville avait reçu la plus grande partie de sa pluie durant la saison modérément froide, et c’était maintenant le cœur de l’été, au beau milieu du long flirt du soleil avec la latitude sud. La planète avait une légère inclinaison axiale mais une très longue orbite autour de son étoile : l’été dans la ville du Sujet durerait encore deux ans terrestres.

En été, le ciel se voyait plus souvent obscurci par de la poussière que par des nuages de pluie. UMa47/E était plus sèche que la Terre : comme Mars, elle pouvait engendrer de vastes tempêtes de poussières électriquement chargées. Une fine poussière flottait en permanence dans l’atmosphère, et jamais le ciel n’avait la même transparence que sur Terre. Mais ce sera une journée calme, supposa Marguerite. Chaude, à en juger par l’épanouissement des cils rafraîchisseurs du Sujet. Le bleu crayeux du ciel avait atteint sa meilleure nuance. (Marguerite cligna des yeux et imagina, en Arizona ou au Nouveau-Mexique, des pueblos sur une falaise dans le soleil tranquille de midi.)

Le Sujet finit par sortir sur l’un des larges chemins extérieurs qui se déroulaient jusqu’au sol de la ville.

Les premiers relevés à haute altitude avaient identifié pas moins de quarante de ces grandes villes de pierre, et le double de villes nettement moins imposantes, éparpillées sur la surface d’UMa47/E. Marguerite gardait sur son bureau un globe de la planète du Sujet, avec les villes repérées et nommées par leurs seules latitude et longitude. (Personne ne voulait les baptiser de peur de sembler arrogant et anthropomorphique. « Homardville » n’était qu’un surnom, et on apprenait à l’éviter en présence d’administrateurs ou de journalistes.)

Peut-être même commettait-on une erreur d’attribution en appelant cette communauté une « ville ». Mais pour Marguerite, cela ressemblait à une ville, et elle aimait la regarder.

La ville comptait plus de mille ziggourats de grès, tous énormes. En descendant, le Sujet, dont la chambre se situait très haut dans cette structure particulière, permit à Marguerite de disposer d’une vue panoramique. Les tours se ressemblaient toutes beaucoup, spirales en coquille de nautile s’élevant de places à carreaux rouges, les structures industrielles se distinguant par les cheminées jaillissant de leur sommet et les flots de fumée claire ou sombre qui se dispersaient dans l’atmosphère immobile. D’un bout à l’autre de la ville, chemins externes et espaces dégagés s’emplissaient d’autochtones qui venaient de se réveiller. Le soleil, en avance rapide vers son zénith, expédiait des doigts de lumière jaune dans les canyons ouverts à l’est. Marguerite entrevit, au-delà de la ville, des terres agricoles irriguées et, plus loin, un maquis marron et un horizon déchiqueté par des montagnes distantes. (Et en fermant les yeux, elle voyait l’image rémanente en couleurs contraires, comme non filtrées par un milliard de dollars de technologie incompréhensible, comme si elle se trouvait là-bas en chair et en os, en train de respirer la légère atmosphère, les narines brûlées par la fine poussière.)

Le Sujet atteignit le sol et longea des bandes de lumière et d’ombre parallèles pour poursuivre son chemin en direction de la tour industrielle dans laquelle il passait ses journées.

Marguerite l’observait sans prêter attention à son travail de bureau. Elle ne figurait pas parmi les observateurs principaux et il n’y avait guère de chances qu’elle remarque quelque chose qui avait échappé aux cinq comités spécialisés. Son travail consistait à intégrer leurs observations, pas à se livrer aux siennes dans son coin. Mais cela pourrait attendre au moins le déjeuner. De toute manière, le blocus empêchait les agences extérieures de lire ses rapports. Elle était libre de regarder.

Libre, si elle le voulait, de rêver.

Elle prit son déjeuner à la cafétéria du personnel dans l’aile ouest de Hubble Plaza. Ray ne s’y trouvait pas, mais elle aperçut son assistante Sue Sampel en train de prendre du café à la caisse. Marguerite avait sincèrement pitié de Sue, même si elle ne l’avait rencontrée qu’une fois ou deux : elle savait de quelle manière Ray traitait ses subalternes. D’où le fort taux de renouvellement de son équipe à Crossbank. Sue devait déjà avoir demandé sa mutation. Ou le ferait sous peu. Marguerite la salua d’un geste, auquel Sue répondit d’un hochement de tête distrait.

Après le repas, Marguerite s’attela à sa paperasse. Elle passa au crible un rapport particulièrement intéressant du chef de l’équipe Physiologie qui avait introduit mille heures de vidéo dans un processeur graphique, marquant les parties mobiles du corps du Sujet et corrélant ses changements à la situation et à l’heure du jour. Cette approche avait produit de surprenantes quantités de données concrètes, qu’il faudrait diffuser à toutes les autres divisions par l’intermédiaire d’un bulletin d’information prioritaire dont la composition revenait à Marguerite. Dès que Bob Corso et Felice Kawakami de Physiologie reviendraient de la conférence de Cancun, elle leur demanderait de l’aider… Elle imaginait un résumé sous forme de listes à puces, avec des suggestions sur les suites à donner, aussi succinct que possible afin d’éviter que les divers chefs d’équipe se plaignent de crouler sous les données.

Elle garda le Sujet sur le panneau mural afin de pouvoir, en quittant des yeux son travail, voir le Sujet effectuer le sien. Le Sujet travaillait dans ce qui était presque à coup sûr une usine. Il se tenait debout devant un piédestal dans un vaste espace clos, illuminé par un projecteur. Des faisceaux de lumière similaires délimitaient des aborigènes tout aussi similaires, alignés par centaines derrière lui comme des colonnes phosphorescentes dans une caverne sombre. Le Sujet prenait des pièces modulaires (des mécanismes cylindriques non encore identifiés) dans un casier à côté de la colonne et les insérait dans des disques préperforés. Ces disques sortaient d’une cavité de son piédestal pour atteindre une plate-forme en hauteur dont ils redescendaient une fois complétés par le Sujet. Le cycle se répétait à peu près toutes les dix minutes. Le qualifier de monotone, songea Marguerite, repousserait les limites de l’euphémisme.

Mais quelque chose retint son attention.

Le Sujet restant à peu près à la même place, la caméra virtuelle avait tourné pour le représenter de face. Elle voyait le visage du Sujet, austère dans la lumière venue d’en haut. Si toutefois on pouvait parler de visage. Certains le trouvaient horrible, mais à tort, bien entendu, c’était juste quelque chose d’extrêmement peu familier. Choquant à première vue parce qu’on en reconnaissait certaines parties (les yeux, par exemple, nichés au milieu d’os comme les yeux humains, mais entièrement blancs) tandis que d’autres (les bras d’alimentation, les mandibules) rappelaient les insectes ou vous restaient étrangères. On apprenait toutefois à transcender ces premières impressions pénibles. Plus dérangeante était l’incapacité à voir au-delà. À en voir la signification. Les humains étaient câblés pour reconnaître la manifestation d’une émotion humaine sur un visage humain et un chercheur un tant soit peu compétent pouvait parvenir à comprendre les expressions des grands singes ou des loups. Le visage du Sujet défiait quant à lui l’interprétation.

Ses mains, en revanche…

Car il s’agissait bel et bien de mains, semblables d’ailleurs à un point troublant à celles des humains, avec leurs trois longs doigts flexibles et leur protubérance osseuse fixe sur le poignet en guise de « pouce ». On en reconnaissait aussitôt toutes les parties et on n’avait aucun mal à les imaginer attraper un objet. Elles bougeaient avec agilité, d’une manière familière.

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