Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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— Mais nous n’étions pas encore mariés. Nous n’avions même pas…

— Certes. Mais l’esprit de Mlle Morrel a été le canal éphémère qui a véhiculé un savoir que personne au monde ne pouvait alors posséder. Cela n’a été possible que parce qu’il avait pour source un autre esprit intimement lié au sien. Que cet esprit-là ne fût pas encore né était sans importance car le Temps présente beaucoup plus de bizarreries que vous le pensez.

— Je commence à comprendre. Ces choses, Jeff les connaît. Il voit d’autres mondes et il peut dire d’où vous venez. Et Jean a capté ses pensées avant même sa naissance.

— Cela va beaucoup plus loin, mais vous ne serez jamais aussi près de la vérité. Tout au long de l’histoire, il y a eu des gens dotés de pouvoirs inexplicables qui semblent transcender le temps et l’espace. Ils ne les ont jamais compris et les explications qu’ils tentaient d’avancer étaient presque sans exception des niaiseries. J’ai lu suffisamment de récits de ce genre pour le savoir ! Mais on peut utiliser une analogie suggestive et commode que l’on retrouve fréquemment dans votre littérature. Imaginez l’esprit de chaque homme comme une île au milieu d’un océan. Toutes ces îles paraissaient isolées alors qu’en réalité l’assise rocheuse dont elles sont les surgeons les unit entre elles. Si l’océan disparaissait, il n’y aurait plus d’îles. Elles feraient toutes partie d’un seul et même continent mais elles auraient perdu leur individualité.

« Ce que vous avez appelé télépathie est quelque chose de comparable à cette image. Si les conditions favorables sont réunies, les esprits peuvent fusionner, mettre leur contenu respectif en commun et garder le souvenir de cette expérience, une fois retournés à leur isolement. Sous sa forme la plus parfaite, ce pouvoir échappe aux cadres du temps et de l’espace. Voilà pourquoi Jean a pu capter le savoir de son fils alors que celui-ci n’était pas encore né.

Dans le long silence qui suivit, George s’efforça de maîtriser ces notions stupéfiantes. Un schéma commençait à s’ébaucher. Invraisemblable, mais qui possédait une logique interne. Et qui expliquait – pour autant que l’on pût utiliser ce mot pour quelque chose d’aussi incompréhensible – tout qui était advenu depuis cette soirée chez Rupert Boyce. Qui, de plus – George le réalisait soudain – rendait compte de l’intérêt que Jean portait au surnaturel.

— Comment cela a-t-il démarré ? s’enquit-il. Et où cela aboutira-t-il ?

— Nous sommes dans l’incapacité de répondre à cette question. Mais il existe de nombreuses races dans l’univers et certaines ont découvert ces pouvoirs longtemps avant l’apparition de votre espèce et de la mienne. Elles attendaient que vous les rejoigniez. Et l’heure a sonné.

— Mais alors vous, que venez-vous faire là-dedans ?

— Vous nous avez sans doute considérés à l’instar de la plupart de vos congénères comme vos maîtres. C’était une erreur. Nous n’étions rien de plus que des gardiens accomplissant une mission qui nous avait été imposée… d’en haut. Il est malaisé de donner une définition de notre tâche. Si vous voulez, disons que nous sommes des sages-femmes chargées de mener à bien une naissance difficile. Nous contribuons à mettre au monde quelque chose de nouveau et de merveilleux.

(Rashaverak marqua une hésitation comme s’il ne trouvait pas ses mots.) Oui, nous sommes des sages-femmes. Mais des sages-femmes stériles !

En cet instant, George comprit qu’il se trouvait en présence d’une tragédie sans commune mesure avec celle qu’il vivait. C’était incroyable – et néanmoins juste. En dépit de toute leur puissance et de leur intelligence lumineuse, les Suzerains étaient pris au piège d’un cul-de-sac évolutionnaire. Cette race olympienne et noble, supérieure à l’humanité dans presque tous les domaines, n’avait pas d’avenir, et elle le savait. Devant ce drame, les tourments personnels de George devenaient insignifiants.

— C’était donc pour cela que vous surveilliez Jeff. Il était le cobaye de cette expérience.

— Exactement – encore que le contrôle de ladite expérience nous échappe. Nous ne l’avons pas mise en route. Nous essayions simplement d’observer. Sans intervenir sauf quand c’était nécessaire.

Oui, songea George… le mascaret. Pas question de perdre un spécimen précieux ! Mais il eut aussitôt honte d’avoir eu une pareille pensée. Cette acrimonie était indigne.

— J’ai une dernière question à poser. Qu’allons-nous faire en ce qui concerne nos enfants ?

— Profitez d’eux tant que vous le pourrez, répondit doucement Rashaverak. Cela ne durera pas bien longtemps.

C’était là un conseil que l’on aurait pu donner à n’importe quels parents, à n’importe quelle époque. Mais, maintenant, ces paroles de bon sens avaient une résonance effrayante.

19

Au bout de quelque temps, il n’y eut plus de hiatus entre l’univers onirique de Jeffrey et son existence quotidienne. Il n’allait plus à l’école et la routine de la vie de Jean et de George se brisa ainsi qu’elle allait bientôt le faire pour tant d’autres familles sur la Terre. Ils évitaient systématiquement leurs amis comme s’ils pressentaient déjà qu’avant longtemps ils seraient des pestiférés. Parfois, la nuit, quand les passants étaient rares, ils faisaient de longues promenades tous les deux. Ils ne s’étaient jamais sentis aussi proches l’un de l’autre depuis les tout débuts de leur mariage ; ils étaient à nouveau unis face à la tragédie encore ignorée qui s’apprêtait à s’abattre sur eux.

Au début, laisser seuls à la maison les enfants endormis leur avait donné mauvaise conscience, mais ils se rendaient compte, désormais, que Jeff et Jenny n’avaient plus besoin d’eux. Et, bien sûr, les Suzerains étaient à leur poste d’observation. C’était une pensée rassurante : ils n’étaient plus seuls devant leur problème, d’autres yeux veillaient aussi, sages et compatissants.

Jennifer dormait : il n’y avait pas d’autre mot pour décrire l’état dans lequel elle était entrée. Selon toutes les apparences, c’était toujours un bébé, mais la puissance latente qui émanait d’elle était si effrayante que Jean ne pouvait plus supporter de mettre les pieds dans la nursery.

C’était d’ailleurs inutile. L’entité qui avait été Jennifer Anne Greggson n’avait pas encore atteint le point ultime de son évolution mais la chrysalide assoupie avait déjà une maîtrise suffisante de son environnement pour subvenir à tous ses besoins. L’unique tentative que Jean avait faite pour lui donner à manger s’était soldée par un échec. Jennifer s’alimentait quand cela lui convenait et à sa façon. En effet, les provisions disparaissaient du réfrigérateur, se volatilisaient régulièrement. Et pourtant, Jennifer Anne ne quittait jamais son berceau.

La crécelle s’était tue. Le joujou abandonné gisait par terre dans la chambre d’enfants et personne n’osait y toucher de peur que Jennifer Anne en ait à nouveau envie. Il lui arrivait parfois de faire s’agiter les meubles selon des cadences bien précises et George avait l’impression que la fluopeinture des murs était plus éclatante qu’elle ne l’avait jamais été.

Jennifer Anne ne causait aucun désagrément. Elle était au delà de l’assistance de ses parents et de leur amour. Cette situation ne pouvait se prolonger très longtemps. Pour le peu de temps qu’il leur restait, Jean et George se raccrochaient désespérément à Jeff. Il était en cours de métamorphose, lui aussi, mais il les reconnaissait encore. Le petit garçon dont ils avaient suivi la croissance, qu’ils avaient vu émerger des brumes informes de la première enfance, perdait sa personnalité, il se dissolvait un peu plus d’heure en heure sous leurs yeux. Cependant, il leur causait parfois encore et il parlait de ses jouets ou de ses amis comme s’il ignorait ce qui devait advenir. Il n’empêche que, la plupart du temps, il ne voyait pas ses parents ou semblait, en tout cas, ne pas avoir conscience de leur présence. Il ne dormait plus comme Jean et George étaient contraints de le faire malgré la nécessité dans laquelle ils se trouvaient de gaspiller le moins possible les quelques heures de sursis qui leur demeuraient.

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