Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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— Je ne crois pas que nous ayons fait connaissance, mais ne seriez-vous pas le nouveau beau-frère de Rupert ?

— Tout juste. Jan Rodricks. Tout le monde affirme que nous nous ressemblons beaucoup, Maïa et moi.

Fallait-il présenter à Jan ses condoléances pour cette parenté de date récente ? George jugea préférable de laisser le pauvre garçon découvrir lui-même son infortune. Après tout, il n’est pas absolument exclu que Rupert s’assagisse, cette fois.

— George Greggson. Vous n’aviez encore jamais assisté aux célèbres réceptions de Rupert ?

— Jamais. Indiscutable, on y rencontre des tas de gens.

— Et pas seulement des humains. C’est la première fois que j’ai eu l’occasion de rencontrer un Suzerain sur le plan mondain.

Comme Jan Rodricks marquait une hésitation, George se demanda s’il n’avait pas commis un impair mais, quand elle vint, la réponse de son interlocuteur ne lui apprit rien :

— Je n’en ai jamais vu, moi non plus – sauf à la télévision, évidemment.

La conversation se mit à languir et George réalisa que Jan avait envie d’être seul. D’ailleurs, il commençait à faire froid. Aussi prit-il congé et rejoignit-il les autres.

La jungle, maintenant, était silencieuse. Jan s’adossa à la colonne de la climatisation. Le seul bruit était le faible murmure de la maison qui respirait à travers ses poumons mécaniques. Il se sentait très solitaire, ce qui était conforme à ses souhaits. Et aussi très frustré mais cela, il ne le désirait aucunement.

8

Aucune Utopie ne saurait contenter tout le monde en permanence. À mesure que leur situation matérielle s’améliore, les hommes regardent plus loin et les pouvoirs comme les possessions dont ils disposent et qui auraient jadis dépassé leurs rêves les plus échevelés commencent à leur paraître étriqués. Et même quand le monde extérieur leur a donné tout ce qu’il pouvait leur donner, l’inquiétude des esprits et la nostalgie des cœurs subsistent.

Bien qu’il eût rarement conscience de sa chance, Jan Rodricks aurait été encore plus insatisfait autrefois. Un siècle plus tôt, la couleur de sa peau aurait été un handicap terrible, peut-être insurmontable. Aujourd’hui, cela ne voulait plus rien dire. L’inévitable réaction qui au début du XXI e siècle avait engendré chez les Noirs un léger sentiment de supériorité appartenait d’ores et déjà au passé. Le commode vocable de « nègre » n’était plus tabou auprès des gens bien élevés – tout le monde l’employait sans le moindre complexe. Il n’avait pas plus de résonances passionnelles que des étiquettes telles que républicain ou méthodiste, conservateur ou libéral.

Le père de Jan avait été un Écossais, adorable mais pas bon à grand-chose, qui s’était fait un grand renom comme prestidigitateur. Une consommation excessive du produit le plus fameux de son pays natal avait hâté sa fin – il était mort prématurément à l’âge de quarante-cinq ans. S’il n’avait jamais vu l’auteur de ses jours ivre, Jan n’aurait pas juré l’avoir jamais vu à jeun.

Mme Rodricks, elle, était on ne peut plus vivante. Elle avait une chaire de théorie de la probabilité avancée à l’université d’Édimbourg. Exemple caractéristique de l’extrême mobilité propre au XXI e siècle, cette femme noire comme le charbon était née en Écosse alors que son blond mari avait passé la plus grande partie de son existence à Haïti. Maïa et Jan n’avaient pas eu un foyer unique : ils avaient fait la navette entre les familles respectives de leurs parents comme deux balles de tennis. Cela avait été très amusant mais n’avait rien fait pour corriger l’instabilité de caractère qu’ils avaient l’un et l’autre héritée de leur papa.

Jan, qui avait vingt-sept ans, avait encore plusieurs années d’études à faire avant d’avoir besoin de songer sérieusement à sa carrière. Il avait passé son baccalauréat sans problème. Le programme qu’il avait suivi aurait paru étrange un siècle auparavant. Ses matières principales avaient été les mathématiques et la physique mais il avait choisi la philosophie et la musicologie comme options. Même compte tenu des critères exigeants de l’époque, c’était un pianiste amateur de première grandeur.

Dans trois ans, il passerait sa thèse d’ingénierie physique assortie d’une thèse secondaire d’astronomie. Cela représenterait un sérieux coup de collier mais il l’acceptait d’un cœur léger. L’université du Cap, nichée au pied des montagnes de la Table où il était inscrit était peut-être l’institution d’enseignement supérieur la mieux située du monde.

Jan n’avait pas de soucis matériels, et pourtant il était malheureux et ne voyait pas comment y remédier. Circonstance aggravante, le bonheur de Maïa, bien qu’il n’en prît pas le moins du monde ombrage, ne faisait que souligner davantage la cause principale de son affliction.

Parce qu’il était encore victime de l’illusion romantique, mère de tant de mélancolie et de tant de poèmes, qui lui faisait croire que l’on n’aime vraiment qu’une seule fois dans sa vie. C’était à un âge plus avancé qu’il n’en va habituellement qu’il avait offert son cœur inexpérimenté à une jeune personne plus renommée par sa beauté que par sa constance. Rosita Tsien prétendait, et c’était l’absolue vérité, que le sang des empereurs mandchous coulait dans ses veines et elle régnait encore sur de nombreux sujets, y compris la quasi-totalité de la population masculine de la faculté des sciences du Cap. Jan avait capitulé sans conditions devant cette ravissante et délicate fleur et l’aventure était allée si avant que sa fin avait été d’autant plus douloureuse. Il ne comprenait pas ce qui avait pu aller de travers…

Il s’en remettrait, cela allait sans dire. D’autres avaient survécu sans être irrémédiablement endommagés par une semblable catastrophe au point, même, de pouvoir en arriver finalement à dire : « Avec une femme comme ça, impossible que cela ait été vraiment sérieux ! » Mais Jan ne connaîtrait pas un pareil détachement avant bien longtemps et, pour l’heure, il était tout ce qu’il y a de brouillé avec l’existence.

Quant à son second sujet de chagrin, il lui serait moins facile de le surmonter, car il s’agissait, cette fois, de l’incidence de la présence des Suzerains sur ses ambitions personnelles. Jan n’avait pas seulement le cœur romantique : il avait aussi la tête romantique. Comme tant d’autres jeunes gens depuis que la conquête de l’air était chose faite, il avait laissé la bride sur le cou à ses rêves et à son imagination et était hanté par les routes inexplorées de l’espace.

Cent ans plus tôt, l’Homme avait posé le pied sur le premier barreau de l’échelle qui aurait pu le mener jusqu’aux étoiles. Au même moment – mais cela pouvait-il avoir été une coïncidence ? – la porte des planètes lui avait été claquée au nez. Les Suzerains n’avaient imposé que peu de restrictions catégoriques aux activités humaines (le bannissement de la guerre avait peut-être été la principale dérogation) mais les recherches d’ordre astronautique avait été virtuellement abandonnées. Le défi que constituait la science des Suzerains était trop grand. L’Homme s’en était désintéressé, provisoirement en tout cas, et s’était tourné vers d’autres domaines. À quoi bon perfectionner la fusée alors que les extraterrestres disposaient de moyens de propulsion infiniment plus efficaces fondés sur des principes dont ils gardaient jalousement le secret ?

Quelques centaines d’hommes s’étaient rendus sur la Lune afin d’y installer un observatoire. Ils y étaient allés comme passagers d’un petit vaisseau prêté par les Suzerains – et mû par des tuyères à réaction. L’étude de ce véhicule primitif, même s’il avait été mis sans réserves à la disposition de savants à l’esprit curieux, ne pouvait assurément pas aboutir à grand-chose.

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