Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Clarke - Les enfants d'Icare» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les enfants d'Icare»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

Les enfants d'Icare — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les enfants d'Icare», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Pauvre Ruby ! s’exclama Jean. Comme elle se serait plu ici !

— D’après ce que j’ai entendu dire, riposta George qui n’éprouvait qu’une sympathie mitigée à l’endroit de la précédente Mme Boyce, elle file le parfait bonheur avec son Australien.

La chose était si notoire que Jean pouvait difficilement prendre le contre-pied et elle préféra changer de sujet :

— Elle est absolument ravissante, non ?

George avait l’esprit suffisamment en éveil pour ne pas tomber dans le piège.

— Oui, sans doute, répondit-il sur un ton indifférent. À condition d’aimer les brunes, bien sûr.

— Ce qui n’est pas votre cas, si je comprends bien ? fit-elle d’une voix tout miel.

George caressa ses cheveux platinés en riant.

— Ne me faites pas une scène de jalousie, ma chérie. Allons visiter la bibliothèque. Où peut-elle se trouver ? Ici ou au premier ?

— Sûrement en haut, il n’y a plus de place au rez-de-chaussée. D’ailleurs, cela correspond à la conception générale de la maison. Toutes les pièces d’habitation, salles à manger, chambres à coucher, etc. sont relégués en bas. Le haut est réservé à la distraction et à la détente – encore que je trouve qu’une piscine au premier, c’est plutôt curieux.

— Il y a sûrement une raison. (George ouvrit une porte, à tout hasard.) Rupert a dû faire appel à des avis compétents quand il a fait construire. Je suis certain que, réduit à ses seules forces, il aurait déclaré forfait.

— C’est plus que vraisemblable. Il y aurait eu des pièces sans portes et des escaliers ne menant nulle part. J’avoue que j’hésiterais à mettre le pied dans une maison qu’il aurait dessinée lui-même.

— Nous y voilà, annonça George avec la fierté d’un marin qui arrive en vue de la terre ferme. La fabuleuse collection Boyce dans son nouvel écrin. Je me demande combien Rupert a lu de ces livres.

La librairie occupait toute la largeur de la demeure, mais elle était subdivisée en une demi-douzaine de petites pièces isolées par les immenses rayonnages qui la coupaient perpendiculairement et sur lesquels s’entassaient, si la mémoire de George était bonne, quelque quinze mille ouvrages rassemblant à peu près tout ce que l’on avait écrit d’important touchant des sujets nébuleux tels que magie, recherche psychique, divination, télépathie et l’ensemble des phénomènes plus ou moins imprécis relevant de la paraphysique. C’était là un passe-temps inhabituel en cet âge placé sous le signe de la raison. Selon toute vraisemblance, il fallait simplement voir dans cette curiosité, le moyen d’évasion particulier sur lequel Rupert avait jeté son dévolu.

George remarqua l’odeur dès qu’il entra. Une odeur légère mais insistante, plus insolite que désagréable. Jean l’avait perçue, elle aussi, et l’effort qu’elle faisait pour l’identifier plissait son front. Acide acétique, songea George – c’est ce qui s’en rapproche le plus. Mais il y a aussi quelque chose d’autre…

La bibliothèque s’achevait par une sorte d’alcôve juste assez spacieuse pour contenir une table, deux fauteuils et quelques coussins. Sans doute était-ce l’endroit où Rupert s’installait pour lire. Mais c’était pour le moment quelqu’un d’autre qui était en train de lire sous une lampe à la lumière tamisée.

Jean exhala une exclamation étouffée et étreignit la main de George. Sa réaction était excusable. Voir un film à la télévision et se trouver brusquement confronté à la réalité sont deux choses tout à fait différentes. Mais George, qui était rarement pris au dépourvu, s’empressa de saisir la balle au bond :

— J’espère que nous ne vous avons pas dérangé, monsieur, dit-il courtoisement. Nous ne savions pas qu’il y avait quelqu’un. Rupert ne nous a pas prévenus…

Le Suzerain abaissa son livre, les regarda avec attention et se remit à lire, ce qui ne pouvait pas être considéré comme une impolitesse pour un être capable de lire, de parler et, très certainement, de faire pas mal d’autres choses en même temps. Pourtant, le spectacle était désagréablement schizophrénique pour des yeux humains.

— Mon nom est Rashaverak, se présenta civilement le Suzerain. Je crains de ne pas être très sociable mais il est bien difficile de s’arracher à la bibliothèque de Rupert.

Jean parvint à réprimer un éclat de rire nerveux. L’invité imprévu lisait au rythme de deux pages à la seconde. Il ne faisait aucun doute qu’il assimilait chaque mot et elle se demanda si chacun de ses yeux lisait une autre page. « Et il pourrait naturellement apprendre aussi le braille pour se servir de ses doigts par-dessus le marché », pensa-t-elle. L’image mentale suscitée par cette réflexion était trop cocasse pour qu’elle se sente à l’aise et, afin de la chasser, elle entra dans la conversation. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance de discuter avec un des maîtres de la Terre.

George la laissa bavarder après avoir fait les présentations, espérant qu’elle ne dirait rien qui risquerait d’être interprété comme un manque de tact. C’était la première fois, pour lui aussi, qu’il était en face d’un Suzerain en chair et en os. Bien que ces derniers eussent des rapports directs avec les autorités, les savants et les gens qui avaient professionnellement besoin d’entretenir des contacts avec eux, il n’avait jamais entendu dire qu’un extraterrestre eût honoré de sa présence une réception privée. Ce dont on pouvait conclure que celle-ci n’était pas aussi privée qu’il le semblait. Le fait que Rupert était en possession d’un accessoire provenant de la panoplie des Suzerains en était une confirmation supplémentaire et George commençait à se demander, en lettres majuscules, de quoi il retournait au juste. Il allait lui falloir cuisiner Rupert s’il réussissait à l’attraper dans un coin.

Comme les sièges étaient trop petits pour lui, Rashaverak s’était assis par terre et il avait l’air de se trouver tout à fait à l’aise car il avait dédaigné les coussins. Dans cette position, sa tête plafonnait à deux mètres du sol et c’était pour George une occasion inespérée d’étudier la biologie des extraterrestres. Malheureusement, ne connaissant pas grand-chose à la biologie terrestre, il n’en apprit guère plus qu’il ne savait déjà. La seule particularité notable était cette odeur d’acide acétique, nullement déplaisante d’ailleurs. Mais quel était le fumet des humains aux narines des extraterrestres ? Il ne pouvait qu’espérer que ce ne fût pas un arôme par trop répugnant.

Il n’y avait rien d’anthropomorphe chez Rashaverak. Il était compréhensible que des sauvages ignorants et terrorisés voyant les Suzerains de loin les prennent pour des hommes ailés et, à partir de là, il n’y avait qu’un pas à franchir pour avoir le portrait traditionnel du Démon. Mais, de près, une partie de l’illusion se dissipait. Les petites cornes (quelle était leur fonction ?) étaient en conformité avec l’image diabolique mais le corps ne ressemblait ni à celui d’un homme ni à celui d’aucun animal connu, passé ou présent. Les Suzerains, issus d’un tronc évolutionnaire totalement étranger, n’étaient ni des mammifères, ni des insectes, ni des reptiles. Il n’était même pas évident qu’ils appartinssent à la classe des vertébrés : leur coriace carapace pouvait fort bien être un squelette externe.

Les ailes de Rashaverak étaient repliées et George les distinguait mal, mais sa queue, tel un bout de tuyau d’arrosage cuirassé, était lovée sous lui. Sa fameuse pointe barbelée rappelait davantage un gros losange aplati qu’une tête de flèche. On pensait généralement que cet appendice faisait office de stabilisateur de vol à l’instar des plumes rectrices chez l’oiseau. Se fondant sur les rares données fragmentaires existantes et sur des suppositions de ce genre, les savants étaient arrivés à la conclusion que les Suzerains venaient d’une planète à faible gravité et à forte densité atmosphérique.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les enfants d'Icare»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les enfants d'Icare» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les enfants d'Icare»

Обсуждение, отзывы о книге «Les enfants d'Icare» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x