Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Karellen ne s’était pas trompé dans ses calculs. L’horreur qu’avait originellement suscitée la stupéfiante révélation s’était rapidement évanouie, même si beaucoup de Terriens qui se vantaient de ne pas être esclaves de la superstition ne pouvaient, et ne pourraient jamais, se résoudre à regarder un Suzerain en face. C’était là un phénomène curieux échappant à la raison et à la logique. Au Moyen Âge, les gens croyaient au diable et avaient peur de lui. Mais on était au XXI e siècle ! Se pouvait-il donc, après tout, que la mémoire atavique ne fût pas un vain mot ?

On présumait, bien sûr, que dans un passé très reculé, les Suzerains ou des êtres appartenant à la même espèce étaient violemment entrés en conflit avec l’homme. Un passé si lointain que la confrontation n’avait pas laissé de traces dans l’histoire. C’était un mystère de plus et Karellen n’était pas disposé à faire quoi que ce fût pour l’élucider.

Bien qu’ils se fussent finalement montrés aux hommes, les Suzerains sortaient rarement de leur vaisseau. Peut-être se sentaient-ils physiquement mal à l’aise sur Terre. Leur taille et leurs ailes indiquaient en effet qu’ils étaient originaires d’une planète où la gravité était beaucoup plus faible. Ils portaient invariablement une ceinture équipée de mécanismes compliqués dont on estimait généralement qu’ils leur permettaient de contrôler la pesanteur et de communiquer entre eux. La lumière directe du soleil leur était pénible et ils ne s’y exposaient jamais plus de quelques secondes d’affilée. Quand ils étaient obligés de rester un certain temps en plein air, ils mettaient des lunettes noires qui leur conféraient un aspect un peu incongru. S’ils pouvaient apparemment respirer l’air de la Terre, ils se munissaient parfois de petits cylindres de gaz afin de se rafraîchir de temps en temps.

Peut-être ces difficultés purement matérielles expliquaient-elles leur attitude distante. Bien peu d’humains avaient eu l’occasion de rencontrer un Suzerain en chair et en os, et nul n’était capable de dire combien d’entre eux se trouvaient à bord de la nef de Karellen. Jamais on n’en avait plus de cinq ensemble, mais le gigantesque vaisseau pouvait fort bien abriter des centaines, sinon des milliers, d’extraterrestres.

La présence des Suzerains avait, sur bien des plans, posé plus de problèmes qu’elle n’en avait résolu. Leur origine était toujours un mystère, leur biologie, la source de spéculations sans nombre. Dans de nombreux domaines, ils se montraient tout disposés à fournir les renseignements qu’on leur demandait, mais dans d’autres, ils se montraient cachottiers – il n’y avait pas d’autre mot. Cependant, d’une façon générale, cela ne gênait personne en dehors des savants. L’individu moyen, s’il préférait éviter de rencontrer les Suzerains, leur était reconnaissant de ce qu’ils avaient fait pour la Terre.

Par rapport aux critères des époques antérieures, c’était l’Utopie. L’ignorance, la maladie, la misère et la peur avaient pour ainsi dire cessé d’exister. Le souvenir de la guerre s’estompait comme un cauchemar que l’aube dissipe. Bientôt, elle serait totalement étrangère à l’expérience des vivants.

Maintenant que l’énergie de l’humanité était canalisée de manière constructive, le visage de la planète s’était transformé. C’était quasiment un monde nouveau. Les villes dont s’étaient contentées les générations précédentes avaient été reconstruites ou abandonnées et conservées comme curiosités lorsqu’elles avaient cessé de répondre à une fonction utile. C’était d’ailleurs le sort qui avait été réservé à beaucoup de cités car l’activité industrielle et commerciale avait subi une mutation complète. La production était automatisée dans une large mesure ; les usines robots déversaient un flot ininterrompu d’articles de consommation, de telle sorte que les objets de première nécessité étaient virtuellement gratuits. On travaillait pour acquérir le superflu si on le désirait ou on ne travaillait pas.

Et c’était un monde un. On employait encore les noms des anciens pays mais ils n’étaient plus autre chose que des circonscriptions postales commodes. Tout le monde parlait l’anglais, tout le monde savait lire, personne ne se trouvait hors de portée d’un récepteur de télévision, et tout un chacun pouvait visiter l’autre côté de la planète en moins de vingt-quatre heures.

La criminalité avait pratiquement disparu. Elle était devenue à la fois inutile et impossible. Quand personne ne manque de rien, le vol est sans objet. En outre, les criminels en puissance savaient qu’ils ne pouvaient échapper à la surveillance des Suzerains. Dans les premiers temps de leur domination, ils étaient intervenus si efficacement pour maintenir l’ordre et la loi que la leçon n’avait pas été perdue. Quant au crime passionnel, s’il n’était pas totalement éteint, c’était une chose dont on n’entendait presque plus parler. Maintenant que la plupart de ses problèmes psychologiques étaient extirpés, l’humanité était considérablement mieux équilibrée et moins irrationnelle. Ce que l’on aurait jadis qualifié de vice n’était rien de plus, désormais, que de l’excentricité ou, au pire, un signe de mauvaise éducation.

L’un des changements les plus remarquables avait été le ralentissement du rythme infernal qui avait caractérisé le XX e siècle. Il y avait des générations que l’existence n’avait eu une cadence aussi paisible. Pour certains, la vie avait par conséquent moins de saveur, mais pour le plus grand nombre, elle avait gagné en quiétude. L’homme occidental avait réappris – ce que le reste du monde n’avait jamais oublié – que l’oisiveté n’est pas un péché du moment qu’elle ne dégénère pas en vulgaire fainéantise.

L’instruction était beaucoup plus approfondie et plus longue. La scolarité s’achevait rarement avant vingt ans et ce n’était encore là que le premier stade car, à vingt-cinq, on reprenait ses études pour au moins trois années après avoir voyagé et élargi ses horizons. Et ce n’était pas encore tout : la plupart des gens se recyclaient tout au long de leur vie pour se perfectionner dans les disciplines auxquelles ils s’intéressaient particulièrement.

Cette extension de l’étude dans l’âge adulte avait abouti à de nombreuses transformations sociales. Certaines d’entre elles s’imposaient depuis des générations, mais les siècles passés avaient refusé de relever le défi – ou avaient fait comme s’il n’existait pas. La morale sexuelle, notamment – pour autant qu’elle eût jamais été uniforme – s’était radicalement modifiée. Elle avait été pratiquement pulvérisée par deux découvertes qui, paradoxe ! étaient d’origine purement humaine et ne devaient rien aux Suzerains. La première était un contraceptif à administration orale parfaitement sûr, et la seconde une méthode tout aussi infaillible d’identification de paternité reposant sur des analyses hématologiques extrêmement fines, aussi fiable que la dactyloscopie. Les conséquences sociales de ces deux inventions avaient été bouleversantes. Elles avaient balayé les derniers vestiges des aberrations du puritanisme.

Autre changement capital : l’extrême mobilité de cette nouvelle société. Grâce aux améliorations apportées au transport aérien, n’importe qui pouvait aller n’importe où d’une minute à l’autre. Il y avait plus de place dans le ciel qu’il n’y en avait jamais eu sur les routes et le XXI e siècle avait réédité sur une plus vaste échelle le grand exploit de l’Amérique qui avait donné des roues à une nation : il avait donné des ailes au monde.

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