Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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— Vous avez peut-être raison, laissa tomber le vieux Gallois. Il est possible que les intentions des Suzerains soient bonnes en fonction de leurs critères – qui ne sont pas forcément les mêmes que les nôtres. Mais ce sont des intrus. Nous ne les avons pas invités, nous ne leur avons jamais demandé de mettre notre monde sens dessus-dessous, de détruire… oui… nos idéaux et les nations dont des générations d’hommes se sont battus pour assurer la défense.

— Je suis né dans un petit pays qui a combattu pour ses libertés mais cela ne m’empêche pas d’être pour Karellen, riposta Stormgren. Vous pouvez lui créer des difficultés, voire retarder la réalisation de ses projets mais, au bout du compte, cela ne changera rien à rien. Je ne doute pas de votre sincérité. Je comprends que vous redoutiez que l’avènement de l’État mondial ne sonne le glas des traditions et de la culture des petits pays. Mais vous vous trompez. Il ne sert à rien de s’accrocher au passé. Les États souverains étaient moribonds avant même l’arrivée des Suzerains qui n’ont fait que hâter leur mort. Personne ne peut plus sauver désormais cette notion d’État souverain – et personne ne devrait s’y essayer.

Son vis-à-vis ne répondit pas. Il ne bougeait pas. Ses lèvres étaient entrouvertes et ses yeux éteints étaient maintenant sans vie. Les autres, crispés et figés dans des attitudes contraintes, observaient la même immobilité. Stormgren se leva avec un soupir de dégoût et fit mine de se diriger vers la porte à reculons. C’est alors qu’une voix brisa le silence :

— Voilà qui était bien parlé, Rikki. Merci. À présent, je pense que nous pouvons nous en aller.

Le secrétaire général pivota sur ses talons et scruta la pénombre de la galerie. Une petite sphère sans caractéristiques particulières flottait dans les airs à hauteur d’homme. C’était sans aucun doute la source de la force mystérieuse que les Suzerains avaient mise en action. Stormgren ne l’aurait pas juré, mais il avait l’impression qu’elle bruissait faiblement comme une ruche dans la chaleur languissante de l’été.

— Karellen ! Dieu soit loué ! Mais que leur avez-vous fait ?

— Ne vous inquiétez pas, ils sont en excellente santé. Ils sont en quelque sorte paralysés, si vous voulez, encore que ce soit beaucoup plus subtil que cela. Ils vivent tout simplement à un rythme infiniment plus lent que le rythme normal. Quand ils referont surface, ils ne sauront pas ce qui leur est arrivé.

— Vous allez les laisser dans cet état jusqu’à ce que la police vienne les appréhender ?

— Non, j’ai un meilleur plan. Je les laisserai repartir.

Cette réponse procura à Stormgren une singulière sensation de soulagement. Il jeta un dernier regard à la petite salle et à ses occupants pétrifiés. Joe, debout sur un pied, contemplait fixement le vide. Il avait l’air vraiment stupide. Stormgren éclata brusquement de rire et fouilla ses poches.

— Merci pour votre hospitalité, Joe, fit-il. Tenez… Je vais vous laisser un petit souvenir.

Il trouva un morceau de papier d’une propreté acceptable et écrivit en s’appliquant :

BANQUE DE MANHATTAN

Payez à l’ordre de Joe la somme de

Cent trente-cinq dollars et cinquante cents

R. STORMGREN

Comme il posait le feuillet à côté du Polonais, la voix de Karellen retentit à nouveau :

— Que faites-vous au juste ?

— Les Stormgren règlent toujours leurs dettes. Les autres trichaient mais Joe jouait honnêtement. En tout cas, lui, je ne l’ai jamais surpris à tricher.

Il se mit en marche. Il se sentait tout joyeux, un peu étourdi, comme s’il avait rajeuni de quarante ans au moins. Le globe métallique fit un écart pour le laisser passer. Il devait s’agir d’une sorte de robot. Cela expliquait comment Karellen avait réussi à retrouver le captif dans les entrailles de la terre.

— Marchez tout droit pendant une centaine de mètres, dit le globe avec la voix du Superviseur. Ensuite, vous tournerez à gauche. Je vous donnerai d’autres instructions en temps utile.

Stormgren avançait d’un pas vif bien qu’il sût qu’il n’avait aucune raison de se presser. La sphère était restée à la même place, vraisemblablement pour couvrir sa retraite. Au bout d’une minute, il parvint à une seconde sphère qui l’attendait à l’embranchement d’une galerie latérale.

— Continuez toujours à gauche jusqu’au prochain point de rencontre.

Il tomba six fois sur les sphères avant de déboucher à l’air libre. Il se demandait comment le robot faisait son compte pour le devancer invariablement, mais il finit par se dire qu’il devait y avoir toute une kyrielle de globes qui faisaient la chaîne à l’intérieur de la mine. Devant la sortie, une autre de ces sphères douées d’ubiquité surveillait un groupe de gardes pétrifiés semblables à des statues incongrues. La petite machine volante qui conduisait Stormgren auprès de Karellen lors des conférences était posée à flanc de coteau.

Le rescapé s’arrêta et cligna des yeux, ébloui par l’éclat du jour. Tout autour de lui, le sol était jonché d’excavatrices rouillées. Plus loin, des rails délabrés s’enfonçaient dans la paroi de la montagne au pied de laquelle venait mourir une épaisse forêt. Stormgren crut apercevoir à grande distance le miroitement d’un lac. Il devait être en Amérique du Sud, songea-t-il sans très bien savoir ce qui lui donnait cette impression.

Il monta à bord de la machine volante. La porte se referma, masquant à sa vue l’entrée de la mine et les gardes statufiés. Il se laissa choir avec un soupir de soulagement sur la banquette familière.

Quand il eut recouvré son souffle, il se contenta de demander, vibrant d’impatience :

— Alors ?

— Je suis au regret de n’avoir pu vous délivrer plus tôt mais il était capital d’attendre que tous les dirigeants fussent rassemblés.

— Vous voulez dire que vous saviez dès le début que j’étais là ? bégaya Stormgren. Si j’avais su…

— Ne vous emballez pas. Laissez-moi au moins finir de vous expliquer.

— Très bien, je vous écoute, laissa tomber sur un ton pincé le secrétaire général qui commençait à se rendre compte qu’il avait ni plus ni moins servi d’appât.

— Depuis quelque temps, vos allées et venues étaient suivies à l’aide de… le mot le plus juste serait un « traceur ». Vos « amis » avaient raison de penser que je ne pouvais pas vous repérer sous terre, mais j’ai suivi votre piste jusqu’au moment où ils vous ont fait descendre dans la mine. L’idée d’effectuer le transfert dans le tunnel était ingénieuse, mais lorsque la première voiture a cessé d’émettre, j’ai découvert le pot-aux-roses et je n’ai pas tardé à vous localiser à nouveau. Et dès lors, il ne me restait plus qu’à patienter. J’étais sûr que, une fois convaincus que j’avais perdu votre trace, les chefs arriveraient et que je les prendrais tous dans ma nasse.

— Et vous voulez les laisser partir !

— Jusqu’à maintenant, il m’était impossible de dire qui, sur les deux cents milliards et demi d’hommes que compte cette planète, était à la tête de l’organisation. Maintenant, les chefs sont identifiés, je suis en mesure de détecter tous leurs déplacements et de surveiller tous leurs faits et gestes si besoin est. C’est beaucoup mieux que s’ils étaient incarcérés. Si jamais ils préparent un coup, ils trahiront leurs camarades. Ils sont désormais neutralisés et ils le savent. Votre évasion leur sera totalement inexplicable : vous vous êtes littéralement dématérialisé sous leurs yeux.

Le rire sonore de Karellen retentit.

— En un sens, toute cette affaire a été une comédie mais sa raison d’être était sérieuse. Il ne s’agit pas seulement des quelques dizaines d’activistes de cette organisation. Je songe à l’effet moral qu’elle aura sur les autres groupes de résistance.

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