Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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Les enfants d'Icare: краткое содержание, описание и аннотация

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Il poussa le plan qu’il avait griffonné vers le Gallois mais les yeux bizarres de ce dernier restèrent vrillés sur le visage de Stormgren qui eut l’impression que quelque chose changeait au fond de ses prunelles. Le silence était total mais il entendit derrière lui Joe aspirer l’air avec une espèce de sifflement. À la fois intrigué et embarrassé, il se retourna. Et la vérité lui apparut soudain. Il roula l’enveloppe en boule et l’écrasa sous son talon.

Il savait maintenant pourquoi les yeux gris de cet homme le mettaient mal à l’aise : son interlocuteur était aveugle.

Van Ryberg n’avait pas fait d’autres tentatives pour entrer en contact avec Karellen. Le travail – fournir des statistiques, faire la synthèse de la presse internationale, etc. – se poursuivit automatiquement. À Paris, les juristes continuaient d’ergoter sur le projet de constitution mondiale, mais ce n’était pas pour lui un sujet de préoccupation immédiat. Le Superviseur ne réclamerait pas le texte définitif avant une quinzaine et s’il n’était pas prêt, Karellen prendrait alors sans aucun doute les mesures qu’il jugerait nécessaires.

Et il n’y avait toujours pas de nouvelles de Stormgren.

Van Ryberg était en train de dicter une lettre quand le téléphone rouge sonna. Il décrocha et, après avoir écouté avec une stupéfaction grandissante, reposa brutalement le récepteur sur la fourche et se rua sur la fenêtre béante. Des cris de frayeur montaient de la rue où la circulation était paralysée.

C’était vrai : la nef de Karellen, symbole immuable de la présence des Suzerains, n’était plus dans le ciel. Van Ryberg avait beau en fouiller les profondeurs, elle demeurait invisible. Et, d’un seul coup, il eut l’impression que la nuit tombait. Le grand vaisseau, filant cap au sud, rasait les tours de New York. Son ventre était obscur comme une nuée d’orage. Instinctivement, van Ryberg recula devant le monstre qui semblait se précipiter sur lui. Il avait toujours su que les nefs des Suzerains avaient des proportions gigantesques, mais les voir de loin, suspendues dans le ciel, et les voir voguer à basse altitude tels des nuages chassés par des démons, ce n’était pas du tout la même chose.

Immobile dans la pénombre de cette éclipse partielle, il attendit que le vaisseau et sa phénoménale ombre portée se fussent évanouis. On n’entendait pas le moindre son, pas même le bruissement de l’air déchiré, et van Ryberg réalisa que, malgré sa proximité apparente, la nef était passée un bon kilomètre, au moins, au-dessus de lui. Finalement, le bâtiment trembla quand l’onde de choc le gifla et l’effet de souffle émietta la vitre d’une fenêtre dont les débris tintèrent en tombant.

Dans le bureau, tous les téléphones s’étaient mis à sonner à la fois, mais van Ryberg restait immobile, penché sur le balcon, les yeux braqués vers le sud, pétrifié, paralysé par la vision de cette puissance sans limites.

Stormgren parlait toujours. C’était comme si son cerveau fonctionnait simultanément sur deux plans. Tout en essayant de défier les hommes qui l’avaient capturé, il espérait qu’ils l’aideraient à élucider le secret de Karellen. C’était un jeu dangereux et pourtant, à sa surprise, il y prenait plaisir.

Le Gallois aveugle avait dirigé la majeure partie de l’interrogatoire et la façon dont opérait son esprit agile qui explorait toutes les éventualités plausibles, analysait et rejetait toutes les hypothèses que Stormgren lui-même avait abandonnées depuis longtemps, était quelque chose de fascinant. Enfin, poussant un soupir, il se laissa aller contre le dossier de sa chaise et conclut sur un ton résigné :

— Tout ça ne nous mène nulle part. Nous avons besoin de davantage de données et cela exige une action, pas des discussions.

Ses yeux éteints paraissaient contempler rêveusement Stormgren. Durant quelques secondes, il pianota nerveusement sur la table – c’était le premier signe d’hésitation qui lui échappait.

— Je suis un peu étonné, monsieur le secrétaire général, que vous n’ayez jamais tenté d’en apprendre davantage sur les Suzerains.

— Qu’auriez-vous voulu que je fasse ? rétorqua sèchement Stormgren en s’efforçant de ne pas révéler l’intérêt que ce commentaire éveillait en lui. Je vous ai dit que la pièce servant à mes entretiens avec Karellen n’a qu’une seule issue – qui me ramène directement sur la Terre.

— Il serait possible d’imaginer des instruments capables de nous apporter des indices, murmura pensivement l’autre. Je ne suis pas un homme de science mais c’est une question à étudier. Si je vous rends la liberté, seriez-vous disposé à nous aider à exécuter un plan de ce genre ?

— Je vais vous exposer clairement ma position une fois pour toutes, répliqua Stormgren avec irritation. Karellen œuvre en faveur de l’unité mondiale et je ne ferai rien pour aider ses ennemis. J’ignore quels sont ses objectifs ultimes mais je les crois positifs.

— Sur quelles preuves concrètes fondez-vous cette conviction ?

— Tout ce qu’il a fait depuis que son armada a surgi dans le ciel ! Je vous défie de citer une seule de ses initiatives qui ne se soit pas révélée bénéfique en dernière analyse. (Stormgren s’interrompit pour jeter un coup d’œil rétrospectif sur les années passées et sourit.) Si vous voulez vraiment une preuve de… comment dirai-je ? de la bienveillance fondamentale des Suzerains, rappelez-vous l’interdiction qu’ils nous ont prescrite un mois après leur arrivée concernant la cruauté envers les animaux. Si j’avais eu des doutes à propos de Karellen, cela aurait suffi à les dissiper, même si cet oukase m’a causé plus d’ennuis que toutes ses autres directives !

Il exagérait à peine. Ç’avait été un événement extraordinaire révélant à quel point les Suzerains avaient le sadisme en horreur. Cette haine de la cruauté ainsi que leur passion pour l’ordre et la justice semblaient être leurs soucis dominants, à en juger par leurs actes, tout au moins.

Et ç’avait été la seule fois où Karellen avait manifesté de la colère ou une apparence de colère. « Vous pouvez vous entretuer si cela vous fait plaisir, avait-il déclaré. À vous de vous débrouiller avec vos lois. Mais si vous massacrez les bêtes avec lesquelles vous cohabitez, sauf pour vous nourrir ou pour défendre votre vie, je vous en demanderai compte. »

Personne ne savait exactement ni quelle était l’ampleur de cet interdit ni comment Karellen le ferait respecter. On n’eut pas longtemps à attendre.

La Plaza de Toros était comble quand les matadors et leurs péons firent leur entrée dans l’arène. Tout paraissait normal : un soleil éclatant faisait scintiller les habits de lumière, une foule innombrable acclamait ses favoris comme à l’accoutumée. Pourtant, ici et là, des spectateurs levaient anxieusement les yeux vers le ciel, vers la masse argentée qui planait, solitaire, au-dessus de Madrid.

Les picadors s’étaient mis en place et, à son tour, le taureau était entré en mugissant dans l’arène. Les chevaux efflanqués, dont les naseaux dilatés palpitaient de terreur, tournoyaient et, répondant aux sollicitations des cavaliers, se portaient à la rencontre de l’ennemi. La pique du premier picador étincela, fit mouche – et un tintamarre sans précédent éclata.

Dix mille personnes hurlant de douleur – de la même douleur, de la même blessure. Dix mille personnes qui, une fois remises de leur surprise, se retrouvèrent indemnes. Mais ç’avait été la fin de la corrida et, en vérité, la fin de toutes les corridas, car la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre. Détail qui mérite d’être relevé : les aficionados avaient été à tel point traumatisés qu’un seul spectateur sur dix demanda à être remboursé. Un quotidien londonien, le Daily Mirror, versa de l’huile sur le feu en suggérant que les Espagnols adoptent dorénavant le cricket comme sport national.

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