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Robert Heinlein: Route de la gloire

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Robert Heinlein Route de la gloire

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Je n'étais pas très chaud pour partir en colonie de vacances dans le Sud-Est asiatique, mais on ne m'avait pas donné le choix. Enfin, à mon retour, j'avais une belle cicatrice toute neuve sur la figure et un billet de Sweepstake gagnant dans la poche grâce auquel j'ai rencontré la plus belle sorcière des Vingt Univers. C'est là que mes ennuis ont commencé : je me suis retrouvé dans un monde parallèle, à pourchasser des rats gros comme des loups, des dragons cracheurs de feu (évidemment), et même un Ogre, tout en essayant d'échapper aux Fantômes à Longues Cornes et autres Ecumeurs des Eaux Glacées. Sans compter Celui-Qui-N'a-Jamais-Vu-Le-Jour et Celui-Qui-Dévore-Les-Âmes. Et tout ça pour récupérer un oeuf de Phénix… Vous allez dire que je ne suis jamais content, mais vous ne croyez pas qu'il y a de quoi vous faire regretter notre bonne vieille Terre, Sud-Est asiatique ou pas ? Et encore, je ne vous raconte pas tout !

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J’ai donc décidé de bavarder avec ma machine à écrire.

Je me sens beaucoup mieux mais cela n’a pas fait cesser mes rêves. J’ai cependant appris un nouveau mot : « a-culturé ». C’est ce qui arrive quand un membre d’une culture donnée glisse dans une autre, qu’il connaît une triste période alors qu’il n’est pas encore accoutumé. Comme ces Indiens que l’on rencontre dans les villes de l’Arizona, qui ne font rien, qui se contentent de regarder les vitrines des boutiques ou de flâner. C’est de l’a-culturation, le monde où ils vivent ne leur convient pas.

Je prenais le bus pour aller voir mon oto-rhino-laryngologiste, – Star m’avait promis que ses soins et ceux que j’avais reçus à Centre me libéreraient à tout jamais des refroidissements ordinaires, – et c’était vrai, jamais je n’attrape quoi que ce soit. Malheureusement, même les thérapeutes qui administrent le traitement de Longue-Vie ne peuvent protéger les tissus humains des gaz empoisonnés ; le sale brouillard de Los Angeles était en train de m’avoir. J’avais les yeux irrités, le nez bouché et, deux fois par semaine, je me rendais en ville pour que l’on fasse d’affreuses choses à mon nez. J’avais l’habitude de garer ma voiture et de descendre en bus à Wilshire, car le stationnement est impossible dans le centre.

Dans le bus, je surpris la conversation de deux femmes : «… J’ai beau les détester, il m’est impossible de donner un cocktail sans inviter les Sylvester. »

Ce langage me semblait étranger. Au bout de quelques instants, je compris le sens des mots.

Pourquoi, Diable ! devait-elle inviter les Sylvester ?

Si elle ne les aimait pas, pourquoi ne faisait-elle pas comme s’ils n’existaient pas, ou pourquoi ne leur écrasait-elle pas la tête sous un rocher ?

Et pourquoi, par Dieu ! donner un cocktail ? Réunir des gens qui ne s’aiment pas particulièrement, qui restent debout (il n’y a jamais assez de sièges), qui parlent de choses qui ne les intéressent pas, qui boivent des boissons dont ils ne veulent pas (pourquoi imposer une heure pour boire ?) et qui parlent haut pour que l’on ne remarque pas qu’ils s’ennuient. Pourquoi ?

Je me rendis compte de mon a-culturation. Je n’étais pas intégré.

Depuis, j’évitai les bus, je ramassai cinq contraventions et je cabossai une aile de voiture. Je cessai aussi d’étudier. Les livres me paraissaient ne pas avoir de sens. Ce n’était pas comme ça que j’apprenais dans ce bon vieux Centre.

Je m’accrochai quand même à mon travail de dessinateur industriel. J’ai toujours su dessiner et je fus rapidement promu à un poste supérieur.

Un jour, le dessinateur-chef me fit appeler. « Ici, vous voyez, Gordon, ce montage que vous avez fait…»

J’étais très fier de ce travail. Je m’étais rappelé quelque chose que j’avais vu à Centre et je l’avais dessiné, en simplifiant les pièces mobiles et en améliorant une conception maladroite pour faire ce qui me paraissait meilleur. C’était compliqué et j’avais ajouté une coupe supplémentaire.

— « Oui ? »

— « Refaites-le, et faites-le bien, » me dit-il en me rendant le dessin.

Je lui expliquai le perfectionnement, ajoutant que mon dessin était bien meilleur…

Il m’interrompit : « Nous ne désirons pas que ce soit mieux fait, nous voulons que ce soit fait selon nos méthodes à nous. »

— « C’est votre droit, » avouai-je, en partant.

Mon appartement me semblait étranger, à ce moment où j’aurais dû travailler. Je me mis à étudier la résistance des matériaux, puis mis le livre de côté. Je me levai et regardai Dame Vivamus.

« Dum Vivimus, Vivamus ! » En sifflotant, je bouclai mon ceinturon, je dégainai et je sentis un frisson dans le poignet.

Je remis l’épée au fourreau, pris un certain nombre de choses, surtout de l’argent et des chèques de voyage, et je sortis. Je n’allais nulle part ; je sortais, tout simplement.

Je marchais depuis déjà une vingtaine de minutes quand une voiture de patrouille m’arrêta et on m’emmena au commissariat.

Pourquoi portais-je cela ? J’expliquai que les gentilshommes portaient des épées.

Si je voulais bien leur dire à quelle société de cinéma j’appartenais, un simple coup de téléphone éclaircirait l’affaire. Ou bien était-ce pour la télévision ? La police était toujours prête à faciliter les tournages mais elle aimait bien être avertie.

Avais-je un permis pour porter des armes dissimulées ? Je répondis que je ne dissimulais rien. Ils me dirent que si, à cause du fourreau. J’invoquai la Constitution, et on me répondit que la Constitution, Diable ! n’avait certainement pas prévu que les gens pourraient se promener dans les rues avec des couteaux de cette taille. Un flic souffla même à l’oreille du sergent : « Voici ce que nous avons pris sur lui, sergent. La lame a plus de…» Je crois qu’il parla de trois pouces. Nous nous bagarrâmes quand ils essayèrent de me prendre Dame Vivamus. Pour finir, je fus enfermé, ainsi que l’épée et tout.

Deux heures plus tard mon avocat obtint le changement d’inculpation en « Conduite incorrecte » et je fus relâché, avec un gentil petit discours.

Je payai mon avocat, le remerciai, pris un taxi jusqu’à l’aérodrome, et grimpai dans un avion pour San Francisco. À l’aéroport, j’achetai un grand sac où je pus mettre Dame Vivamus en diagonale.

Ce soir-là, à San Francisco, je suis allé à une partie. J’avais rencontré le type dans un bar ; je lui avais offert un verre, il m’en avait offert un autre, je lui avais offert à dîner et nous avions acheté un gallon de vin [69] 3,78 litres (N.D.T.) , puis nous étions allés à cette réunion. Je lui avais expliqué que cela n’offrait aucun intérêt d’aller apprendre dans les écoles alors qu’il y avait une bien meilleure manière de le faire. C’était aussi idiot que si on apprenait aux Indiens à chasser les buffles alors que les buffles sont dans les zoos ! C’était de l’a-culture, rien de moins !

Charlie me dit qu’il était tout à fait de mon avis et que ses amis seraient heureux de me rencontrer. Alors, nous y allâmes, je payai le chauffeur pour qu’il m’attende, mais emmenai mes bagages à l’intérieur.

Les amis de Charlie ne voulurent pas entendre mes théories mais le vin fut le bienvenu ; je m’assis par terre et je les écoutai chanter du « Folk ». Les hommes portaient la barbe et ne se coupaient pas les cheveux. Heureusement qu’ils portaient la barbe, cela permettait de les différencier des filles. Un barbu se leva et récita un poème. Ce bon vieux Jocko, quand il était complètement ivre, aurait pu faire bien mieux, mais je gardai cette réflexion pour moi.

Cela ne ressemblait pas du tout à une réception sur Névia, ni à celles que j’avais connues à Centre, sauf sur un point : on me fit des propositions. J’aurais bien été tenté d’accepter si la fille n’avait pas porté des sandales. Elle avait les orteils sales. Je pensai à Zhai-ee-van et à sa douce fourrure soyeuse, bien propre ; je remerciai donc la fille, lui disant que j’avais fait un vœu.

Le barbu qui avait récité un poème s’approcha de moi et me demanda : « Homme, comment as-tu fait pour attraper cette cicatrice ? »

Je lui répondis que cela s’était passé en Indochine. Il me regarda avec dégoût : « Mercenaire ! »

— « Non, pas toujours, » lui dis-je. « Il m’arrive parfois de me battre gratuitement. Comme maintenant. » Je l’envoyai bouler contre le mur, je récupérai mes bagages et partis pour l’aérodrome… Puis Seattle et Anchorage, en Alaska, et je débarquai à Elmendorf AFB, propre, dégrisé, avec Dame Vivamus déguisée en canne à pêche.

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