Robert Heinlein - Route de la gloire

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Je n'étais pas très chaud pour partir en colonie de vacances dans le Sud-Est asiatique, mais on ne m'avait pas donné le choix. Enfin, à mon retour, j'avais une belle cicatrice toute neuve sur la figure et un billet de Sweepstake gagnant dans la poche grâce auquel j'ai rencontré la plus belle sorcière des Vingt Univers. C'est là que mes ennuis ont commencé : je me suis retrouvé dans un monde parallèle, à pourchasser des rats gros comme des loups, des dragons cracheurs de feu (évidemment), et même un Ogre, tout en essayant d'échapper aux Fantômes à Longues Cornes et autres Ecumeurs des Eaux Glacées. Sans compter Celui-Qui-N'a-Jamais-Vu-Le-Jour et Celui-Qui-Dévore-Les-Âmes. Et tout ça pour récupérer un oeuf de Phénix…
Vous allez dire que je ne suis jamais content, mais vous ne croyez pas qu'il y a de quoi vous faire regretter notre bonne vieille Terre, Sud-Est asiatique ou pas ? Et encore, je ne vous raconte pas tout !

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Jocko ne se compliquait pas la vie avec les noms ; les femelles étaient toutes « Mon Petit cœur » ou « Ma Chatte », ou encore « Ma Jolie Poupée » et, quant aux mâles, même ceux qui paraissaient plus âgés que lui, il les appelait « fiston. »

Il n’est d’ailleurs pas impossible qu’une bonne partie d’entre eux ait été ses enfants. Je n’ai pas très bien compris quelles étaient les institutions de Névia. Cela ressemblait un peu à la féodalité que nous avons connue, – et c’était peut-être bien cela, – mais je n’ai pas su découvrir avec exactitude si tous ces gens étaient pour le Doral des esclaves, des serfs, des mercenaires ou bien tout simplement les membres d’une grande famille. Un mélange de tout cela, je pense. Les titres n’avaient pas grande importance. Le seul titre de Jocko était indiqué par une inflexion grammaticale : il était Le Doral au lieu d’être tout simplement un quelconque parmi deux centaines de Doral. Je glissais bien le titre de « Seigneur » ici ou là, parce que Star et Rufo l’utilisaient, mais ce n’était là qu’un simple terme de courtoisie, sur Névia. Mais il est difficile de traduire ces notions : « Freiherr » ne signifie pas « homme libre », et « monsieur » ne veut pas dire « mon Seigneur ». Star émaillait ses discours de « Seigneur » parce qu’elle était trop polie pour dire « mon pote ! », même à ses intimes.

(Aux États-Unis, si vous employiez les formules néviannes les plus polies, vous recevriez immédiatement une taloche dans les gencives.)

Une fois que tout le monde eut été présenté à Gordon, Héros de première classe, nous nous sommes séparés pour nous préparer au banquet que Jocko, privé de ses trois mois de bombances, avait ordonné à notre intention. Il m’éloigna aussi bien de Star que de Rufo ; je fus conduit dans mes appartements par deux soubrettes.

Je ne me suis pas trompé, c’était bien des femelles ; et au pluriel. Il est heureux que j’aie été accoutumé à voir des femmes dans des salles de bains pour homme, comme cela se pratique en Europe, et que j’aie pris des habitudes détendues en Indochine et encore plus à l’île du Levant ; on ne vous apprend pas à vous bien conduire avec les soubrettes, dans les écoles américaines. Surtout quand elles sont jeunes, proprettes et terriblement désireuses de plaire… et j’avais eu une journée longue et pleine de dangers. J’avais déjà appris, – la première fois c’était au cours d’une patrouille, – que rien n’augmente les vieux appétits biologiques comme de se faire tirer dessus et de survivre.

S’il n’y en avait eu qu’une seule, j’aurais probablement été en retard pour le dîner. Mais elles se chaperonnaient mutuellement, quoique non délibérément, me sembla-t-il. Je flattai la croupe de la rouquine pendant que l’autre ne regardait pas et pensai que nous avions ainsi conclu un accord pour plus tard.

Vous savez, ce n’est pas désagréable de se faire frotter le dos. Les cheveux coupés, lavés, coiffés, les joues rasées de près, essuyé, parfumé comme une rose de concours, revêtu des plus belles fanfreluches qui soient depuis que Cecil B. de Mille a récrit la bible, je fus conduit par elles dans la salle du banquet, juste à temps.

L’uniforme de proconsul que je portais me parut cependant être un costume de voyage quand je vis comment Star était vêtue. Elle avait perdu toute sa jolie garde-robe au début de la journée mais notre hôtesse avait pu lui trouver quelques affaires.

Il y avait d’abord sa robe qui la couvrait de la tête aux pieds, semblable à des lamelles de cristal. Elle semblait enveloppée d’une fumée bleuâtre, et les plaquettes la moulaient et l’irradiaient de mille couleurs. En dessous, c’était ses « dessous ». Elle semblait entourée de lierre tressé, mais ce lierre était d’or rehaussé de saphirs. Il enveloppait son ventre magnifique, se divisait et présentait sa poitrine. Cela n’avait pas plus de surface qu’un « minimum », mais c’était renversant, et beaucoup plus efficace.

En guise de chaussures, elle avait des sandales en forme de S, sandales faites d’une matière transparente et élastique. Rien ne semblait les maintenir, ni lanière ni attaches ; ses adorables pieds étaient nus, posés dessus. C’était comme si elle se tenait sur la pointe des pieds, à environ quatre pouces du sol.

La grande masse de ses cheveux blonds avait été coiffée d’une manière aussi complexe que la structure d’un trois-mâts et était toute ornée de saphirs. Elle devait bien porter une ou deux fortunes en saphirs, disposés çà et là sur son corps, mais je ne vais pas faire le détail.

Elle me remarqua à l’instant même où je l’aperçus. Son visage s’illumina et elle m’appela, en anglais : « Mon Héros, vous êtes beau ! »

— « Heu…» répondis-je.

Puis j’ajoutai : « Vous n’avez pas perdu votre temps, vous non plus. Voulez-vous que j’aille m’asseoir avec vous ? J’ai besoin de conseils. »

— « Non, non ! Vous allez vous asseoir avec les hommes, je vais m’asseoir, moi, avec les dames. Et tout ira bien. »

Ce n’est pas une mauvaise manière d’organiser un banquet. Nous étions à deux tables séparées, les hommes faisaient face aux dames, séparés d’environ une cinquantaine de pieds. Il n’était pas nécessaire de s’escrimer à bavarder avec les dames et elles valaient toutes la peine d’être regardées. La Dame Doral se trouvait en face de moi et faisait ressortir la beauté de Star. Elle avait un costume opaque en certains endroits, mais pas aux endroits habituels ; il était surtout composé de diamants. Du moins, je pense qu’il s’agissait de diamants car je ne crois pas qu’il existe des pierres du Rhin aussi grosses.

Nous étions une vingtaine à être assis ; il y en avait deux ou trois fois plus pour nous servir, pour nous distraire ou pour nous regarder. Il y avait trois filles qui ne faisaient rien d’autre que de veiller à ce que je ne meure pas de faim ni de soif… Je n’eus pas besoin d’apprendre à me servir de leurs ustensiles de table : je ne les ai même pas touchés. Les filles étaient à genoux à côté de moi, et moi, j’étais assis sur un gros coussin. Plus tard, dans la soirée, Jocko s’étendit complètement sur le dos, la tête reposant sur les genoux d’une fille, de telle sorte que ses servantes pouvaient lui engouffrer la nourriture dans la bouche ou lui porter une coupe aux lèvres.

Jocko avait trois serveuses, comme moi ; Star et Mrs. Jocko en avaient deux chacunes ; les autres convives en avaient une. Ces servantes expliquent bien pourquoi j’ai eu du mal à suivre le déroulement de la représentation sans programme. Mon hôtesse et ma princesse étaient habillées de manière à vous flanquer un coup au cœur mais une de mes femmes-larbins, une gamine de seize ans qui prétendait de façon décidée au titre de Miss Névia, était vêtue de ses seuls joyaux ; elle en avait tellement qu’elle avait une tenue plus « modeste » que Star ou que La Doral Letva, la Dame Doral.

Elles n’agissaient d’ailleurs pas exactement comme des servantes, même si elles veillaient soigneusement à ce que j’attrapasse une bonne indigestion et que je parvinsse à l’ivresse complète. Elles bavardaient entre elles dans un argot d’adolescents et faisaient sans cesse des remarques sur la grosseur de mes muscles et sur mes autres particularités physiques, exactement comme si je n’avais pas été présent. Il semble que l’on ne demande pas aux héros de parler car, chaque fois que j’ouvrais la bouche, on y mettait quelque chose.

Le spectacle était continuel ; il y avait des danseurs, des jongleurs, on récitait des poèmes, dans l’espace qui séparait les tables. Des gosses nous tournaient autour et grappillaient quelques morceaux avant que les plateaux aient atteint les tables. Une petite poupée d’environ trois ans s’était installée en face de moi, les yeux et la bouche grand ouverts et observant le spectacle, et les danseurs l’évitaient comme ils pouvaient. J’essayai de la faire venir vers moi mais elle se contenta de me regarder et de jouer avec ses orteils.

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