Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

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Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

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Il m’était impossible d’accepter cette explication. Non seulement c’était un blasphème, mais une absurdité totale, la négation de tout ce en quoi j’avais toujours cru.

Mais j’étais également incapable de réfuter les arguments de Traiben. Où se trouvaient donc ces palais que j’avais contemplés en rêve ? Où étaient les dieux ? Il nous était possible de voir le Sommet dans presque toute son étendue. Et tout ce que nous avions vu jusqu’à présent, c’étaient deux maisons de métal – une petite, luisante, aux fenêtres de laquelle se montraient quelques visages effrayés qui ne semblaient pas être des visages de dieux ; l’autre, plus grande, plus ancienne et rongée par la corrosion – et une bande d’étranges créatures dans l’état de nature qui bondissaient en poussant des cris stridents et nous lançaient des projectiles en visant plus ou moins bien.

Tous les regards étaient tournés vers moi. Les autres n’avaient pas entendu ce que Traiben m’avait dit et ils ignoraient tout de ce que l’Irtiman, à sa dernière heure, m’avait confié à propos du Sommet et des dieux. Mais nous y étions arrivés, au Sommet, et qu’allait-il se passer maintenant ? Notre Pèlerinage avait atteint son point culminant. N’y avait-il rien d’autre à découvrir que ces deux maisons de métal et les bizarres créatures hurlantes ? Étions-nous déjà censés rebrousser chemin et retraverser piteusement la myriade de Royaumes jusqu’à notre village à moitié oublié du pied du Mur, d’où nous étions partis il y avait si longtemps, pour nous installer dans la rotonde des Revenants en gardant le silence sur ce que nous avions vu au Sommet, comme l’avaient fait avant nous tous ceux qui étaient revenus ?

J’avais un goût de cendre dans la bouche. Jamais je n’avais connu désespoir si profond. Mais peut-être la maison de métal luisant renfermait-elle les réponses que je cherchais, ou du moins une partie d’entre elles.

Porté par mes jambes raides comme des bûches, sans plan préconçu, je me mis à marcher jusqu’à ce que je me trouve au pied de la petite maison luisante soutenue par des poutrelles métalliques. Les visages étaient toujours visibles derrière les petites fenêtres.

À cette distance, je les reconnus sans que le doute fût possible. Ce n’étaient pas des visages de dieux, même si j’ignorais à quoi ils pouvaient ressembler… Non, assurément pas des visages de dieux. C’étaient des visages d’Irtimen. Les trois amis de notre Irtiman, ceux qu’il était si avide de revoir avant de mourir.

Je lui avais promis de le ramener auprès de ses amis. J’avais tenu ma promesse.

— Irtimen ! hurlai-je de toutes mes forces en mettant les mains en cornet autour de ma bouche.

J’avais l’impression que le vent emportait aussitôt ma voix ; je ne m’entendais même pas, ou si peu. Mais je persévérai.

— Irtimen ! Irtimen ! Je suis Poilar Bancroche, du village de Jespodar, et j’ai quelque chose pour vous !

Silence. Tout était immobile sur le plateau.

— Irtimen ! M’entendez-vous ? Utilisez les petites boîtes qui vous permettent de parler notre langue !

Mais comment pouvaient-ils m’entendre, enfermés comme ils l’étaient dans leur maison de métal ?

Je me retournai vers mes compagnons. C’est Kilarion et Talbol qui avaient transporté le corps de notre Irtiman pendant la dernière étape de l’ascension. Il gisait par terre, au bord du Sommet, à l’endroit où nous avions débouché sur le plateau, comme une poupée dont une fillette se serait débarrassée.

— Apporte-le ici ! criai-je à Kilarion en faisant de grands gestes.

Il hocha la tête, ramassa le corps, le jucha sur ses épaules, de telle sorte qu’il pendait de chaque côté de sa tête, et s’avança vers moi. Je lui expliquai ce qu’il fallait faire et il posa le corps sur le sol, face à la petite maison de métal des Irtimen, l’adossant à un rocher de telle manière qu’il avait la tête levée vers eux.

— Irtimen ! Voilà votre ami ! Nous l’avons trouvé très loin d’ici, beaucoup plus bas, nous l’avons emmené avec nous et nous nous sommes occupés de lui jusqu’à ce qu’il rende l’âme ! Et nous l’avons gardé avec nous après sa mort ! Le voilà ! Nous vous avons ramené votre ami !

J’attendis. Que pouvais-je faire d’autre qu’attendre ?

Les visages disparurent des fenêtres. Mais il ne se passa rien. L’attente sembla se prolonger indéfiniment. Je perçus derrière moi des murmures dans les rangs de mes compagnons. Peut-être pensaient-ils que j’avais perdu l’esprit.

Mais j’attendis. J’attendis.

Puis une sorte de porte coulissante commença à s’ouvrir. Un panneau plutôt, qui glissa sur le flanc de la maison de métal. Une échelle apparut. L’idée me vint que ce ne devait pas être une vraie maison, mais plus probablement le vaisseau dans lequel les Irtimen avaient voyagé entre les mondes. Et l’autre maison, la vieille, à moitié détruite par la corrosion, devait être le vaisseau utilisé par les premiers colons venus de la Terre pour s’établir sur notre monde.

Je vis un pied sur le premier barreau de l’échelle. Un Irtiman descendait.

Il était très mince, avec de longs cheveux flottants ressemblant à des fils dorés, et portait sous le bras une boîte semblable à celle que possédait notre Irtiman. J’aurais dû dire elle était très mince ; car, malgré le froid mordant, cet Irtiman ne portait qu’un vêtement léger, d’une seule pièce, qui s’incurvait à l’endroit où ne pouvaient se trouver que des seins. Cet Irtiman était donc une femelle, sous sa forme sexuée. Avais-je interrompu un accouplement ? Non, le plus probable était qu’elle conservait cette forme d’une manière permanente. Cela me paraissait vraiment bizarre de voir que ceux de cette race étaient toujours prêts à s’accoupler ! Plus que tout le reste, cela indiquait à l’évidence que les Irtimen qui nous ressemblaient en apparence par tant de détails étaient en réalité des êtres d’une nature étrangère à la nôtre, des créatures appartenant à une autre création.

L’Irtiman femelle s’avança vers moi et s’arrêta à une douzaine de pas. Elle baissa les yeux vers le cadavre adossé au rocher et, bien qu’il me fût impossible de comprendre la signification des expressions du visage d’un Irtiman, il me sembla évident que l’on pouvait y lire le mécontentement, la réprobation, voire le dégoût. Je crus même y percevoir un soupçon de peur.

— Vous l’avez tué ?

La voix sortant de la boîte était plus claire que celle de l’autre Irtiman, une voix aiguë et limpide.

— Non, répondis-je d’un ton indigné. Nous ne sommes pas des assassins. Je vous l’ai dit, nous l’avons trouvé errant sur les pentes de la montagne et nous avons pris soin de lui. Mais il était vraiment trop exténué et il est mort peu après. C’est alors que j’ai décidé de vous ramener son corps, parce que son vœu le plus cher semblait être de vous rejoindre et j’ai pensé que cela vous ferait plaisir.

— Vous saviez que nous étions ici ?

— Il me l’avait dit.

— Ah ! fit-elle en hochant la tête, un geste dont je compris parfaitement la signification.

Puis elle se retourna, fit un signe de la main et un autre Irtiman descendit du vaisseau, aussitôt suivi du troisième. Le deuxième était un mâle au corps massif et au visage large et basané alors que la troisième avait des seins et des cheveux flottants d’une longueur stupéfiante et d’une extraordinaire couleur écarlate. Ils avaient tous deux un petit tube métallique à la main. Je remarquai que la première, celle qui avait les cheveux dorés, avait elle aussi un tube du même genre fixé à la hanche. Je suppose que ces tubes étaient des armes. Sur un signe de la femelle aux cheveux dorés, les deux autres glissèrent leur petit tube dans l’étui qu’ils portaient sur la hanche.

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