Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

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Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

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— Mais vous venez de dire que vous venez de l’un des mondes du Ciel.

— Oui, un monde appelé la Terre.

Le rêve de l’étoile me remonta à la mémoire, le rêve de mon enfance où je dansais au Sommet, les yeux levés vers ces mondes dont je voyais le feu froid et dont je sentais la puissance de l’énergie divine se répandre sur moi.

— Ceux qui vivent dans le Ciel sont des dieux, affirmai-je. Ils ont leur demeure dans les étoiles et les étoiles sont le feu. Qui peut vivre dans le feu, sinon un dieu ?

— C’est vrai, Poilar, reprit-il patiemment, avec un sourire, de cette voix triste, infiniment lasse qui sortait de la boîte de métal. Les étoiles sont le feu. Mais un grand nombre ont près d’elles des mondes qui ressemblent beaucoup au vôtre. Votre monde qui est tout près de l’étoile Ekmelios. Et, sur ces mondes, la terre est ferme et froide, on trouve des océans, des montagnes, des plaines et les gens peuvent y vivre. Pas sur tous, mais sur un certain nombre.

— Ekmelios est un soleil, pas une étoile. Il est beaucoup plus gros que n’importe quelle étoile, plus brillant et plus chaud. Et il y a aussi Marilemma ; nous avons deux soleils, vous savez.

— Les deux sont des étoiles. Les soleils sont des étoiles. Ekmelios est tout proche, Marilemma un peu plus loin et, encore plus loin, dans toute l’immensité du ciel, il y a d’autres étoiles, des étoiles par millions, trop nombreuses pour être comptées. Chacune est un soleil qui donne lumière et chaleur. Si elles ne semblent être que de petits points lumineux, c’est parce qu’elles sont très éloignées. Mais, s’il vous était donné de vous approcher d’elles, vous verriez que ce sont des boules de feu, tout comme Ekmelios et Marilemma. Et elles ont pour la plupart des planètes qui gravitent autour d’elles, comme votre monde gravite autour d’Ekmelios et de Marilemma.

Tout cela était vraiment difficile à suivre. Il me laissa un moment pour l’assimiler et, à force de le tourner et le retourner dans ma tête, je commençai à entrevoir une signification. Mais je regrettai de ne pas avoir Traiben à mes côtés, car, lui, se serait fait une idée beaucoup plus claire de ces choses.

— Le soleil de mon monde est jaune, reprit l’Irtiman. Je pourrais essayer de vous le montrer, la nuit, mais il n’est pas très gros et il serait très difficile de le trouver dans le ciel. La distance est telle qu’il faut à la lumière du soleil de mon monde toute la durée d’une vie, et même plus, pour parvenir jusqu’ici.

— Dans ce cas, vous devez être un dieu ! m’écriai-je, fier d’avoir perçu si rapidement le défaut de son raisonnement. S’il faut plus de la durée d’une vie pour venir de votre monde au mien, comment un mortel pourrait-il vivre assez longtemps pour effectuer le voyage ?

— Il ne le pourrait pas, répondit l’Irtiman. Ni vous, ni moi, ni personne. Mais nous avons une manière particulière de voyager, qui nous permet d’aller d’un endroit à un autre sans avoir à passer par tous les points intermédiaires. Voilà pourquoi le voyage de la Terre à votre monde ne prend qu’un ou deux ans au lieu d’une vie ou une vie et demie. Sinon, je n’aurais jamais pu espérer venir jusqu’ici.

J’étais complètement perdu. Qu’entendait-il par une manière particulière de voyager ? Sans doute une forme de magie. Un enchantement qui leur permettait de traverser les espaces célestes en un clin d’œil. Dans ce cas, que pouvaient-ils être d’autre que des dieux ? Seul un dieu pouvait pratiquer une magie aussi miraculeuse. Mais si ces voyageurs étaient des dieux, la question se posait de nouveau : était-il possible qu’un dieu meure d’épuisement, comme cet Irtiman était à l’évidence sur le point de le faire ? Il me fallait bien reconnaître que je ne comprenais absolument rien.

Il continua de me raconter une foule de choses, mais, plus il me parlait, moins je comprenais.

Nous nous assîmes sur un tapis humide d’herbe bleue, au bord du ruisseau au courant rapide, devant Kosa Saag dont les derniers pics se dressaient comme une puissante forteresse, et il me révéla que lui et ses trois compagnons n’étaient pas les premiers Irtimen à avoir parcouru l’espace de leur monde jusqu’au nôtre, que d’autres étaient venus longtemps auparavant, en nombre, dans un grand vaisseau. Qu’ils étaient venus dans le but de fonder un village, un village à eux sur notre monde, et qu’ils s’étaient établis sur les sommets de Kosa Saag, car l’air des basses terres était trop chaud et trop dense pour leurs poumons et qu’ils se seraient étouffés en le respirant.

Il m’apprit qu’ils vivaient encore au Sommet, ces voyageurs venus du monde appelé Terre, ou plutôt, pour être plus précis, que leurs descendants y vivaient. Ils y avaient fondé un village, une sorte de colonie. Cette révélation me laissa perplexe, car je ne comprenais pas bien comment les dieux pouvaient tolérer des voyageurs d’un autre monde au Sommet, le plus saint de tous les lieux… ni pourquoi nous ignorions tout de la présence prolongée de ces étrangers en haut du Mur. Rien de tout ce que j’avais entendu ne l’avait jamais laissé soupçonner.

Décidément, tout cela dépassait l’entendement.

— Et les dieux, alors ? demandai-je. Le Créateur ? Le Formateur ? Le Vengeur ? Habitent-ils encore au Sommet ? Les avez-vous vus là-haut ?

L’Irtiman demeura silencieux pendant un long moment. Il ferma les yeux et sa respiration se fit très lente, si lente même que je la percevais à peine et que je commençais de nouveau à me demander s’il n’était pas mort.

— Je n’y suis resté que peu de temps, vous comprenez, dit-il enfin.

— Vous ne les avez donc pas vus ?

— Non, je ne les ai pas vus. Ni le Créateur. Ni le Formateur. Ni le Vengeur.

— Mais ils doivent y être !

— Peut-être y sont-ils, fit l’Irtiman d’une voix très hésitante.

— Peut-être ?

Son ton dubitatif me mit hors de moi et ma colère était telle que je l’aurais facilement frappé. Mais je n’en fis rien. Cet étranger était affaibli, épuisé, si gravement malade que l’issue ne pouvait être que fatale. La fièvre lui dérangeait peut-être le cerveau. Il ne savait plus ce qu’il disait. Ce serait un péché de porter la main sur un homme en si pitoyable état.

— Mais il est certain que les dieux sont au Sommet ! affirmai-je en refrénant ma colère.

— Je l’espère pour vous, Poilar, fit-il en haussant les épaules. Tout ce que je puis vous dire, c’est que je n’ai pas vu de dieux pendant que j’y étais. S’il y a des dieux, peut-être se tiennent-ils hors de portée de notre vue.

— S’il y a des dieux ? m’écriai-je. Vous en doutez ?

Un voile rouge passa derechef devant mes yeux. Il me fallut de nouveau réprimer la colère qui montait en moi. C’était une colère terrible, sous l’empire de laquelle j’aurais été capable de tuer. Mais cet Irtiman était déjà condamné. Je n’avais pas le droit de lui faire du mal, quelles que soient les circonstances.

— Mon intention n’était pas de commettre un sacrilège, reprit-il d’un ton conciliant en me voyant lutter contre moi-même. Tout ce que je puis vous dire c’est que, pour ce qui est des dieux du Ciel, je n’ai, pas plus que vous, la moindre idée de l’endroit où ils se trouvent. Sur mon monde comme sur le vôtre, les hommes les cherchent depuis le commencement des temps et quelques-uns, du moins je le pense, les ont trouvés. Mais pas la grande majorité.

La voix sortant de la machine me paraissait maintenant venir d’une distance considérable.

— Je vous souhaite de réussir dans votre entreprise, Poilar. J’espère que vous trouverez ce que vous cherchez.

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