Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

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Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

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Un peu plus tard, Marsiel et quelques autres femmes parvinrent à échanger quelques mots avec Min, mais elle demeura distante et renfrognée, et se tint à l’écart du reste du groupe.

Le lendemain, malgré la pluie qui tombait sans discontinuer, nous décidâmes de nous remettre en route.

Nous aurions mieux fait de rester où nous étions. Peu après avoir repris notre marche sur le sentier, nous entendîmes un roulement venant des hauteurs.

— Le tonnerre, dit Kath.

Mais il ne s’agissait pas du tonnerre. Quelques instants plus tard, Ijo le Clerc porta la main à son front et la retira tachée de sang.

— Drôle de pluie, murmura-t-il.

Je sentis moi-même une douleur cuisante. J’entendis des cris autour de moi. Une pluie de petits cailloux s’abattait sur nous. Puis je perçus le choc sourd d’une grosse pierre qui n’aurait pas tenu dans ma main grande ouverte quand elle tomba presque à mes pieds.

— Tout le monde à l’abri ! s’écria Traiben. C’est un éboulement !

En quelques secondes, nous eûmes l’impression que la montagne tout entière était en train de s’effondrer sur nous. Le monde tremblait sous nos pieds. Mais Kreshe le Sauveur veillait sur nous à l’instant du danger. Devant nous, à une faible distance, un ressaut de la roche s’avançait en saillie sur le flanc du Mur, et nous nous élançâmes à toutes jambes vers cet abri sous une grêle de pierres de toutes les tailles.

Nous l’atteignîmes juste avant le gros de la chute de pierres et nous jetâmes contre la paroi avec une telle frénésie et dans un tel désordre que nous nous mîmes à rire malgré la gravité de la situation. Mais ce n’était pas un rire exprimant la gaieté. Nous étions entassés sous notre abri, hébétés, craignant pour notre vie tandis qu’un torrent de pierres dévalait la pente dans un fracas épouvantable. Le bruit qu’elles faisaient en rebondissant sur les pentes du Mur évoquait des géants martelant furieusement le flanc de la montagne. C’est la pluie, beaucoup plus haut, qui avait dû provoquer un affaissement de terrain. De notre abri, béants d’étonnement, nous regardâmes les gros rochers s’écraser sur le sentier que nous venions de quitter et continuer à rouler avant de disparaître dans le vide.

L’éboulement se poursuivit pendant de longues minutes. Il nous semblait que cela ne cesserait jamais. Tenilda et Ais commencèrent à battre la mesure sur des tambours imaginaires, comme si elles percevaient une musique secrète dans l’interminable grondement. Jaif se mit à chanter en suivant leur cadence, une Chanson de la Montagne Qui Tombe. Mais un choc sourd, plus terrifiant que tout ce qui l’avait précédé, fit trembler le sol, suivi d’un autre presque aussi effrayant et d’un troisième. Tout le monde retint son souffle et nous échangeâmes des regards d’effroi en songeant que notre dernière heure était venue. Mais plus rien d’autre ne se fit entendre après le troisième choc. Le silence était impressionnant. Le grondement assourdissant avait enfin cessé et nous ne percevions plus que le bruit plus faible des pierres roulant sur la pente, accompagné du crépitement de la pluie. Puis le seul bruit à persister fut celui de la pluie.

Prudemment, nous regardâmes autour de nous. Un énorme amas rocheux, trois fois haut comme un homme de grande taille, s’était formé à l’endroit où nous nous trouvions, quelques minutes plus tôt. Il aurait aisément pu servir de tumulus pour tout notre groupe. Le sentier que nous avions suivi était totalement défoncé et enseveli derrière nous sous l’amas de pierres.

Grâce à la providence divine, nous n’avions aucun mort à déplorer, ni même un blessé. Petit à petit, nous commençâmes à nous remettre de la forte impression que tant de bruit et de fureur avaient produit sur nous. Mais, en courant vers l’abri, nous avions lâché nos sacs et notre matériel de couchage, et la plus grande partie de ce que nous avions laissé sur le sentier était maintenant enfouie sous des tonnes de pierres. Il n’y avait aucun espoir de les récupérer. Nous avions perdu beaucoup de matériel et il nous faudrait désormais partager et nous débrouiller avec ce qui restait. Avant de nous remettre en route, nous prîmes quand même le temps de remercier Kreshe de nous avoir épargnés.

— Où est Min ? demandai-je au moment de repartir.

Mon regard suivit le sentier dans les deux sens, une fois, deux fois, mais je ne vis aucun signe d’elle nulle part. Je m’avançai jusqu’au bord de l’amas de pierres et lançai un coup de pied rageur en me disant qu’elle n’avait pas dû atteindre à temps l’abri de la saillie et qu’elle était ensevelie sous cette gigantesque masse rocheuse.

Puis Hendy s’approcha de moi.

— Je l’ai vue faire demi-tour, dit-elle, juste avant la chute de pierres.

— Demi-tour ? Pour aller où ?

— Vers le pays des Fondus. Elle courait. En descendant le sentier que nous suivions. Je lui ai crié de revenir, mais elle ne s’est pas arrêtée, et, juste après, il y a eu l’éboulement.

— C’est à cause de son visage, suggéra Marsiel. Elle m’a confié hier qu’elle ne pensait pas être capable de supporter que quelqu’un la regarde. C’était juste après la tentative des Guérisseurs pour réparer les dégâts, mais ils n’ont pas réussi… Elle m’a dit qu’elle pensait à s’enfuir, qu’elle ne voyait pas comment elle pourrait rester avec nous. C’est aussi à cause de Stum… Sa disparition l’a rendue si malheureuse. Elle m’a dit qu’elle pensait retourner à l’endroit où Stum est morte.

— Et personne ne m’en a informé ?

— Je ne pensais pas qu’elle parlait sérieusement, répondit Marsiel, l’air confus. J’ai cru que cela passerait. Si je m’étais doutée… Si seulement je m’étais doutée…

Je regardai autour de moi, furieux et désorienté. Quel chef je faisais ! Un chef qui perdait ses Pèlerins l’un après l’autre alors que l’ascension ne faisait que commencer !

Muurmut dut avoir la même idée.

— Que tout le monde reste ici, déclara-t-il en se dressant de toute sa taille. Je vais vous la ramener.

— Attends, lui dis-je. Je ne veux pas que tu ailles…

Mais je n’avais pas été assez rapide. Muurmut était déjà en train de gravir l’énorme monticule de pierres. Il progressait avec une agilité étonnante pour un homme de sa taille et une farouche détermination. Inutile de lui ordonner de revenir ; il était déjà haut et continuait de grimper rapidement. Les pierres, de tailles différentes, glissaient et se dérobaient sous lui, et il sembla, l’espace d’un instant, que l’énorme tas de pierres allait s’effondrer et le faire basculer dans le précipice qui s’ouvrait juste derrière. Mais il continua de courir sur les rochers croulant sous son poids, parvint à conserver son équilibre et franchit le sommet du gigantesque amas de pierres avant de disparaître de l’autre côté.

J’étais furieux. Cet héroïsme de pacotille était d’une profonde stupidité. Même s’il parvenait à trouver Min, comment comptait-il la ramener ? Il fallait être d’une force peu commune pour franchir l’obstacle formé par l’énorme monticule de pierres aux arêtes aiguës. Muurmut pouvait y parvenir seul, mais pas en portant Min.

Je n’avais pourtant pas le choix ; il me fallait attendre le retour de Muurmut. Si j’avais donné l’ordre de poursuivre notre route sans lui, je risquais d’être accusé de chercher à me débarrasser de mon rival, d’une manière lâche et méprisable par surcroît.

Il fut absent plus d’une heure. Je me serais certainement réjoui que sa folle entreprise lui coûte la vie, mais je me surpris à prier pour sa réussite, afin qu’il revienne aussi vite que possible pour nous permettre de reprendre la route sans plus attendre. Mais le temps passait et il n’y avait toujours aucun signe de lui.

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