Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

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Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

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Je vis une ouverture sombre et arrondie dans le flanc du Mur, un peu moins du double de la taille d’un homme au-dessus du sol. Un sentier étroit et caillouteux y menait. Elle ressemblait à un de ces trous que l’on voit parfois dans le tronc d’un grand arbre, où les essaims de palibozos aiment à construire leur nid. Une armée de Fondus nous avaient suivis jusque-là. Ils se déployèrent de part et d’autre de l’ouverture et nous observèrent nerveusement pour voir ce que nous allions faire.

— Six d’entre nous vont y aller, dis-je. Qui est volontaire ?

Min fut la première à se proposer.

— Non, fis-je. Pas toi.

— Je dois y aller, répliqua-t-elle avec conviction.

Kilarion fit un pas en avant, le gourdin levé. Galli l’imita, puis Ghibbilau, Narril le Boucher et six ou sept autres. Traiben en faisait partie, mais je secouai la tête en le voyant s’avancer.

— Il ne faut pas que tu entres dans cette grotte, dis-je. Si les choses tournent mal, les autres auront besoin d’une intelligence comme la tienne pour poursuivre l’ascension.

— Si les choses tournent mal, tu pourrais regretter de ne pas avoir mon intelligence à ta disposition, rétorqua-t-il en me lançant un regard si venimeux que je fus obligé de céder.

Ceux qui pénétrèrent avec moi dans la grotte furent donc Kilarion, Galli, Traiben, Ghibbilau, Min et Narril.

La grotte était plus large et plus profonde que je ne l’aurais cru. C’était une cavité de grande taille, au plafond haut et irrégulier. Un petit espace semi-circulaire s’ouvrait à l’entrée, suivi d’un autre de plus grandes dimensions. Tout baignait dans une sinistre lumière verte, comme si un feu alimenté par quelque bois inconnu brûlait tout au fond. Mais il n’y avait pas d’odeur de fumée et nous ne vîmes pas de flammes. La lumière montait d’une excavation dans le sol de la seconde salle. Elle était claire et constante, ne dansait pas à la manière de celle d’un feu de joie.

— La Fosse, dit Min. C’est elle qui conduit à la Source.

Prudemment, nous nous enfonçâmes dans la grotte. Min aurait voulu aller plus vite. Je ne la laissai pas faire et la retint par la main quand elle fit mine de s’élancer impétueusement. Quelques Fondus nous suivirent, mais de loin et sans se mettre sur notre passage. Il n’y avait aucun signe de Stum. Je postai Narril, Galli et Ghibbilau entre les deux salles pour monter la garde et continuai avec Min, Kilarion et Traiben.

— Regarde là-bas ! s’écria Traiben. Regarde les Neuf Grands qui règnent sur cette race misérable !

Au fond de la grotte, là où la lumière verte était la plus forte, la partie supérieure de la paroi était creusée et renflée pour former un groupe d’arches naturelles aux contours très nets, dont la naissance se trouvait juste au-dessus du puits ardent. Chacune formait une sorte de perchoir aux arêtes vives. Sur chacun de ces perchoirs, un animal de grande taille, ressemblant à un oiseau, était suspendu la tête en bas, plongé dans ses rêves, ses énormes ailes velues enroulées autour du corps. Leur sommeil était si profond que l’approche des intrus ne les dérangea pas le moins du monde. Au-dessous d’eux, une douzaine de Fondus étaient agenouillés dans une attitude de prière, un regard empreint de dévotion levé vers les dormeurs suspendus.

— Les démons volants ! murmura Min. Les suceurs de sang !

— Oui, dit Traiben. Mais c’est l’heure du repos pour les démons.

Comme ils semblaient paisibles, baignant dans la chaleur qui montait vers eux ! Mais je voyais leur tête affreuse aux narines dilatées et leurs longues dents jaunes recourbées. Ils étaient solidement retenus à leur perchoir de pierre par les serres crochues qu’ils plantaient dans les épaules des victimes dont ils allaient ouvrir la gorge. C’est donc ainsi qu’ils passaient leurs journées, tranquillement endormis au-dessus de la Source qui les nourrissait, avant de sortir à la nuit tombante pour aller sucer le sang de leurs fidèles disciples.

— Stum ? cria Min. Stum, où es-tu ?

Pas de réponse. Min fit un pas en avant, puis un autre, jusqu’à ce qu’elle arrive tout près de la Fosse. Une main sur le côté défiguré de son visage, comme pour le protéger de la force venue des profondeurs de la terre qui en avait déjà altéré la forme, elle se pencha pour regarder par-dessus le bord du trou.

Elle poussa un cri aigu, aussitôt suivi d’un gémissement, et je crus qu’elle allait se précipiter dans le puits. Je l’agrippai vivement par le poignet et la tirai en arrière. Puis Kilarion la prit par la main, l’attira contre sa large poitrine et referma les bras sur elle. Je m’avançai vers le bord et regardai dans la Fosse.

Je vis un long passage étroit descendant à une profondeur impossible à évaluer. Tout au fond se trouvait quelque chose qui pouvait être un autel de pierre, sur lequel était posée une forme sombre et ramassée ressemblant à une idole. Une lumière éclatante irradiant de l’autel se réfléchissait sur les parois du puits et sa force aveuglante brouillait ma vue. Et je compris que les récits que nous avions entendus sur le feu du changement étaient vrais, que nous devions nous trouver dans l’un des endroits où irradie des profondeurs de la montagne cette force terrifiante dont nous étions protégés dans notre petit village niché au pied du Mur, si loin de sa source. Je perçus la chaleur intense de cette lumière qui venait lécher ma joue ; je sentis mon pouvoir de Changement s’éveiller et se préparer à opérer ; un frisson de terreur parcourut mon âme.

Avant de m’écarter de l’abîme horrifiant, j’eus le temps de voir, étalée au pied de l’autel, une masse informe, hideusement malaxée, qui devait avoir été un être vivant.

— Poilar ? demanda Kilarion. Qu’est-ce que tu vois en bas ?

— Tu n’as pas besoin de le savoir.

— C’est Stum ? Elle est morte ?

— Oui, répondis-je. Tout au fond. Ils ont dû la pousser là-dedans. En route, il ne faut pas rester ici.

À ces mots, Min poussa un hurlement perçant et rageur d’une telle violence que Kilarion, surpris, la lâcha. Je crus que son intention était de se jeter dans la Fosse pour rejoindre Stum et me disposai à lui barrer la route. Mais, au lieu de cela, elle contourna l’excavation, arrachant au passage le gourdin des mains de Traiben, et grimpa sur un ressaut de la paroi, d’où elle pouvait atteindre les Neuf Grands endormis. D’un mouvement preste et impétueux, elle frappa le plus proche qui dégringola de son perchoir. Il s’écrasa sur le sol avec un bruit mat et resta étendu sur la pierre, le corps agité de petits soubresauts. Min prit son élan et abattit son gourdin au milieu du dos du démon dont elle poussa du pied le corps inerte dans le vide. Avec un cri de joie, Kilarion le prit par une des jambes à la peau squameuse et le jeta par-dessus le bord.

Pendant ce temps, Min avait fait tomber un deuxième démon, puis un troisième. Ils s’agitèrent faiblement sur le sol, à peine réveillés, ne comprenant rien à ce qui se passait, et elle les acheva à coups de gourdin. Les Fondus que nous avions trouvés en prière sous les dormeurs semblaient pétrifiés, paralysés par la violence de l’attaque de Min. Ils se serrèrent les uns contre les autres en tremblant et en gémissant. Aux côtés de Min, Kilarion faisait tournoyer son gourdin avec enthousiasme. La fièvre me gagna à mon tour ; je décrochai l’un des Grands à mains nues et lui brisait les ailes d’un seul coup de gourdin avant de le jeter dans la Fosse. Attirés par le vacarme, Ghibbilau et Galli arrivèrent en courant, Narril sur leurs talons, et se joignirent à nous. Seul Traiben resta à l’écart, observant la scène avec stupeur.

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