Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg - Les royaumes du Mur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1993, ISBN: 1993, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les royaumes du Mur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les royaumes du Mur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

Les royaumes du Mur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les royaumes du Mur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle expliqua qu’un petit groupe de femmes s’étaient rendues à l’aube au bord de la rivière pour prendre un bain. Min et Stum n’en faisaient pas partie, ce que Grycindil avait trouvé bizarre, car Min était assurément la plus difficile de toutes en matière d’hygiène et son amie Stum ne la quittait jamais d’une semelle. Après le bain, les femmes avaient rempli une bouteille et, croyant qu’elles dormaient encore, étaient parties voir Min et Stum pour leur faire une farce et les asperger d’eau froide. Mais Grycindil nous affirma que personne ne les avait trouvées. Elle avait cherché dans tout le campement avec l’aide de Marsiel, de Tenilda et de Tull.

— Elles sont peut-être parties se promener toutes les deux, dis-je, mais mon idée était si stupide que les mots s’étouffèrent dans ma gorge au moment même où je les prononçais.

Je rassemblai tout le monde pour leur annoncer la double disparition. La nouvelle jeta la consternation dans notre groupe. J’allai voir Thissa qui restait hébétée, tremblante, et lui demandai de jeter un charme pour les retrouver.

— Oui, murmura-t-elle. Oui, je vais le faire.

Elle ramassa quelques brindilles, prononça les formules magiques et lança les brindilles. Elle le fit à plusieurs reprises, mais, chaque fois, elle secouait la tête et ramassait ses brindilles en disant que cela ne servait à rien, qu’il y avait trop de bruit et de mouvement autour d’elle. Même en traçant sur le sol des lignes magiques, en s’agenouillant pour murmurer les noms divins et en laissant tomber les brindilles à l’intérieur de ces lignes, elle n’apprit rien d’utile. La tension était terrible : ses yeux s’agrandissaient et devenaient très brillants, les muscles de son visage se contractaient.

— Sont-elles encore en vie ? demandai-je. Peux-tu au moins nous le dire ?

— Je t’en prie, fit-elle, laisse-moi me reposer. Je ne comprends rien à tout cela, Poilar.

Elle éclata en sanglots et se mit à trembler comme si elle avait la fièvre. Je demandai à Kreod le Guérisseur de s’occuper d’elle.

Nous nous divisâmes en six groupes qui partirent dans toutes les directions ; l’un d’eux, sous la conduite de Kilarion, traversa la rivière pour refaire en sens inverse le chemin que nous avions déjà parcouru. Accompagné de Seppil, Dorn et Thuiman, je me dirigeai vers la masse des Fondus, fouillant du regard la multitude pour essayer d’y apercevoir Min et Stum. Mais je ne vis rien. Aucun de nous ne vit rien. Personne ne recueillit le plus petit indice. Le sol boueux était couvert de traces, mais comment savoir ce qu’elles signifiaient ?

Tous les regards convergeaient sur moi. J’étais censé leur dire comment nous allions dénouer la situation. Mais je n’avais pas la moindre solution à apporter.

Je me tournai vers Traiben, puis vers Jaif, Naxa et Kath. Ils ne pouvaient m’être d’aucun secours.

C’est à ce moment-là que je perçus une agitation dans les rangs des Fondus. Je vis Talbol ouvrir de grands yeux en montrant quelque chose du doigt et Muurmut poussa un grognement, comme s’il venait de recevoir un coup. Je suivis la direction de leurs regards et fus aussi ahuri qu’eux en découvrant la terrible apparition qui s’avançait vers nous.

Un des Fondus qui aurait presque pu être Min – dont le visage et le corps lui ressemblaient étrangement, mais affreusement déformés et distordus, comme l’étaient ceux de leur race – venait de sortir de la masse hideuse et se dirigeait vers nous d’un pas mal assuré. Ma première idée fut que les créatures qui avaient capturé Min avaient fait d’elle une copie grossière d’après nature. Mais quand elle fut plus près de nous, je retrouvai la vivacité familière du regard de Min, je reconnus le châle vert effrangé de sa Maison dont elle ne se séparait jamais et je compris que ce n’était pas la copie de Min, mais Min en personne, une Min qui avait subi une étrange transformation : une Min fondue, en quelque sorte.

Elle avançait d’un pas chancelant, l’air hébété. Tenilda et Tull s’élancèrent vers elle et arrivèrent juste à temps pour l’empêcher de tomber et la transporter dans notre campement.

— Min ? demandai-je en m’agenouillant près d’elle.

Elle était d’une pâleur mortelle et l’altération de son aspect était effrayante. Tout le côté gauche de son visage et du haut de son corps donnait l’impression d’avoir été amolli et remodelé, mais pas le droit. Son oreille, son nez, ses lèvres, ses pommettes, tout portait les marques de la transformation. Ses traits fins et délicats semblaient devenus flous d’un côté, et plus grossiers, comme s’ils avaient coulé et bavé. Du côté transformé, la texture de la peau était différente elle aussi, plus brillante, artificiellement lisse.

— M’entends-tu, Min ? demandai-je en me penchant un peu plus. Peux-tu nous dire ce qui t’est arrivé ?

Elle semblait à moitié inconsciente. Une sorte de spasme agita son corps. Elle se souleva légèrement. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites, elle grimaça et ses lèvres se retroussèrent en un rictus affreux. Puis elle retomba en arrière et se calma, mais sa respiration demeurait sourde et précipitée.

— La Fosse… murmura-t-elle d’une voix aux sons mourants. La Source… Stum…

— Min ? Qu’est-ce que tu dis, Min ?

Quelqu’un me tira en arrière. C’était Jekka le Guérisseur.

— Écarte-toi, Poilar, dit-il. Tu ne vois donc pas qu’elle n’est pas en état de parler ?

Je reculai et Jekka se pencha sur elle et posa les mains sur son corps comme le fait un Guérisseur à un malade. Il dirigea habilement le flux des forces vitales dans son corps, guidant l’air, la chaleur et la lumière vers les canaux bénéfiques. Au bout d’un certain temps, les joues de Min retrouvèrent leur couleur et sa respiration redevint normale. Elle porta successivement les mains à son visage, à son épaule et à son bras qu’elle palpa pour déterminer ce qu’on lui avait fait subir. Puis elle émit un petit soupir douloureux et je vis sa forme vaciller fugitivement, comme si elle essayait de retrouver sa forme naturelle.

— Garde tes forces, Min, dit doucement Jekka. Plus tard, nous aurons le temps de te redonner ta forme.

Elle hocha la tête. J’entendis quelqu’un sangloter doucement derrière moi. Min n’était vraiment pas belle à voir.

Elle se mit sur son séant et regarda autour d’elle comme si elle venait de sortir de quelque horrible cauchemar. Tout le monde garda le silence.

— J’étais avec les Fondus, articula-t-elle d’une voix très lente, au bout d’un long moment.

— Oui, dis-je. Nous le savons.

— Ils nous ont enlevées en pleine nuit, Stum et moi, et tout s’est passé si vite que nous n’avons même pas eu le temps de crier. Des mains sur ma bouche… On m’a soulevée… et emmenée…

— Repose-toi maintenant, lui dit Jekka. Nous aurons le temps de parler de tout cela.

— Non. Non, il faut que je vous raconte. Vous devez savoir ce qui s’est passé.

Rien ne put l’en faire démordre. Aussi bouleversée et affaiblie qu’elle fût, elle parvint à trouver la force de nous raconter son histoire.

Elle nous expliqua qu’elle avait choisi avec Stum, imprudemment peut-être, un emplacement en bordure de notre bivouac, plus accessible que le reste aux maraudeurs. Mais comment un groupe de Fondus avait-il réussi à se glisser à l’intérieur du campement sans se faire remarquer, Min n’aurait su le dire ; peut-être avaient-ils attendu que ceux qui étaient chargés de monter la garde s’assoupissent quelques instants, peut-être avaient-ils jeté un sortilège, ou peut-être tout s’était-il passé si rapidement que la plus vigilante des sentinelles n’avait rien remarqué. Quoi qu’il en soit, quelle qu’ait été leur manière d’opérer, les Fondus avaient capturé les deux femmes sans coup férir et les avaient prestement emmenées de force, parcourant dans l’obscurité une distance considérable dans ce que Min croyait être la direction du Mur ; bien qu’elle eût été incapable de distinguer quoi que ce fût dans l’obscurité ayant suivi la disparition des lunes, elle avait la certitude que le chemin suivi par leurs ravisseurs s’élevait régulièrement.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les royaumes du Mur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les royaumes du Mur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Silverberg - Les temps parallèles
Robert Silverberg
Robert Silverberg - He aquí el camino
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Rządy terroru
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Un avant-poste du royaume
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Les montagnes de Majipoor
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Les Sorciers de Majipoor
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Un mar de rostros
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Les monades urbaines
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Les ailes de la nuit
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Królestwa ściany
Robert Silverberg
Отзывы о книге «Les royaumes du Mur»

Обсуждение, отзывы о книге «Les royaumes du Mur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x