Robert Silverberg - Les royaumes du Mur

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Le Mur est une montagne. Géante, redoutable, empilement de ravins, de falaises, de précipices, elle perce les basses couches de l’atmosphère et pointe sa cime vers l’espace.
Le sommet du Mur est presque inaccessible. Pourtant, chaque année, depuis le village de Jospodar situé au pied de la montagne, quarante jeunes hommes et femmes parmi les meilleurs entrepren­nent de le conquérir. Car là-haut, d’après les légendes et de rares témoignages contradictoires, vivent les dieux détenteurs de la sagesse.
Malheureusement, l’épreuve est telle que presque personne n’est revenu pour transmettre cette sagesse, et ceux qui sont redescen­dus avaient perdu la raison.
Poilar Bancroche, qui a rêvé toute sa courte vie de parler avec les dieux, a été choisi pour commander les quarante. Il lui reste à affron­ter les royaumes du Mur comme autant de remparts protégeant le sommet, et à découvrir, peut-être, le secret terrible et poignant des dieux descendus du vide.

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— Alors ? fit Traiben.

— Ils sont un peu comme nous à certains égards, concédai-je avec embarras. Mais c’est une coïncidence, rien d’autre. Certaines formes corporelles sont universelles, voilà tout… Il existe certaines formes pour certaines catégories d’êtres. De telles similarités ne prouvent aucunement que…

— Que dis-tu de celui-ci ? demanda Traiben en pointant le doigt. Et de celui-là ? Ou de cet autre ?

Je suivis son doigt. Ceux qu’il me montrait, noyés dans la multitude cauchemardesque, auraient presque pu passer, avec une lumière assez faible, pour certains de nos semblables. Leur forme ne différait de la nôtre que par deux ou trois détails insignifiants. C’est ce que je dis à Traiben qui approuva d’un geste de la tête.

— En effet, fit-il. Les transformations n’ont pas été aussi importantes chez eux que chez les autres.

— Serais-tu en train de me dire que toutes ces créatures ont commencé par nous ressembler et qu’elles ont ensuite été remodelées pour prendre cette nouvelle forme ?

— En effet. Les êtres que nous avons devant les yeux doivent être ces Fondus dont Naxa nous a parlé.

Bien sûr ! Comment de telles formes auraient-elles pu être créées autrement ? Ils donnaient l’impression d’avoir été jetés dans un creuset, puis chauffés jusqu’à ce qu’ils soient devenus mous, sortis pendant qu’ils étaient encore malléables et modelés au petit bonheur en une infinité de formes plus bizarres et extravagantes les unes que les autres. Je me dis que, s’il en était bien ainsi, ceux qui avaient avec nous une certaine ressemblance devaient avoir été incomplètement fondus, que le processus ne devait pas avoir été poussé chez eux jusqu’à son plus haut degré.

La transformation corporelle n’a pourtant rien d’extraordinaire. Est-il besoin de rappeler que nous-mêmes sommes capables de transformer notre corps de différentes manières assez insolites ? Mais il s’agissait là d’un changement de forme dépassant les limites du rationnel et du possible. Aucun des Changements que nous accomplissons ne provoque des transformations aussi grotesques que celles que nous avions devant les yeux, dans la foule rassemblée au confluent des deux cours d’eau, et il va sans dire que nous avons toujours soin de reprendre notre forme naturelle dès que le moment des Changements est passé. Alors que, là, c’était toute la population qui avait subi les Changements les plus radicaux que l’on pût imaginer et qui était restée dans cet état, figée à jamais dans ces formes d’une effrayante étrangeté. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Et comment ?

Les premiers récits inquiétants ayant trait au feu du changement, cette force qui provient des entrailles de la montagne et engendre de si étranges transformations, remontaient à notre période de formation et nous n’y avions qu’à moitié ajouté foi. Nous étions maintenant convaincus de leur véracité. Les fantômes rencontrés au commencement de l’ascension avaient dû en éprouver les effets, mais ce que nous avions devant les yeux allait bien au-delà. J’étais plongé dans une profonde confusion, à la fois parce que je craignais que nous ne soyons nous-mêmes en danger, mais aussi parce que je ne pouvais imaginer quels desseins poursuivaient les dieux pour permettre la création de tels monstres. Cela dépassait l’entendement.

Je comprenais maintenant ce que Thissa redoutait.

— Courons-nous le risque d’être transformés comme le sont ces gens ? demandai-je à Traiben.

— C’est possible. Il va nous falloir agir avec beaucoup de prudence.

— Oui. C’est ce que nous allons faire.

Les trente-neuf membres de notre petit groupe étaient descendus dans la cuvette et nous étions rassemblés, bouleversés par la scène qui s’offrait à nos yeux. Les monstres les plus proches étaient alignés sur la rive, en rangs serrés, séparés de nous par une bande de terrain sablonneux, large de vingt à trente pas. Ils semblaient avoir pris position, comme la première ligne d’une armée défendant son territoire, et nous lançaient des regards ébahis en nous montrant du doigt et en criant d’une voix âpre, aux sons voilés. Même si j’avais eu quelques notions de leur langue, il eût été impossible de distinguer quoi que ce fût au milieu de ce vacarme.

— Ils parlent le Gotarza, me dit Naxa. La même langue que celle des démons. Cela, je peux l’affirmer.

— Mais comprends-tu ce qu’ils disent ?

— Un peu. Juste un peu.

Je lui demandai de me traduire leurs paroles, mais il secoua la tête avec agacement et prêta l’oreille, le front plissé, murmurant entre ses dents. J’attendis. Des mouvements commençaient à agiter les rangs des Fondus : ils grimaçaient, nous lançaient des regards mauvais et nous montraient le poing, du moins ceux qui en étaient pourvus. Ils s’apprêtaient à l’évidence à passer à l’attaque. Kilarion, qui se tenait derrière moi, se pencha pour me parler à l’oreille.

— Il vaudrait mieux placer les plus robustes devant, Poilar. Et nous préparer à l’affrontement.

— Nous n’avons aucune chance, répondis-je. Ils sont trop nombreux.

— Poilar a raison, glissa Kath. Il faut essayer de les bluffer. Avancer résolument, comme si ce territoire nous appartenait, et les forcer à nous céder le passage.

Cette solution me semblait préférable. Il n’aurait servi à rien de battre en retraite. Le Mur se dressait devant nous ; il nous fallait donc aller de l’avant. Je me disposais à donner le signal quand Naxa se tourna vers moi.

— Je crois que j’ai réussi à comprendre en partie ce qu’ils sont en train de crier. Ils disent que les Neuf Grands nous attendent.

— Qui sont ces Neuf Grands ?

— Comment veux-tu que je le sache ? Mais ils nous disent que les Neuf Grands nous attendent quelque part sur l’autre rive. À mon avis, ce sont les souverains de ce Royaume. Ou peut-être ses dieux. Ils nous demandent d’aller à leur rencontre. Nous devons solliciter l’autorisation de traverser leur territoire… C’est du moins ce que je crois avoir compris.

— Et comment allons-nous savoir qui sont ces Neuf Grands ? À quoi ressemblent-ils ? Est-ce qu’ils donnent des indications ?

— Je n’en sais rien, répondit Naxa avec un haussement d’épaules. Ils ne sont pas très clairs et, maintenant, ils crient tous en même temps. J’ai du mal à saisir les mots et il est presque impossible de comprendre le sens général de leurs paroles.

— Très bien, déclarai-je, le regard fixé sur la foule qui s’entassait sur l’autre rive, nous allons traverser et chercher les Neuf Grands. Et essayer de découvrir ce qu’ils nous veulent.

Cette fois, je donnai le signal et nous nous mîmes en mouvement. L’agitation grandissait chez les Fondus à mesure que la distance se réduisait entre leur première ligne et notre petit groupe. Ils semblaient nous attendre de pied ferme et je crus même qu’ils allaient nous encercler. Mais quand nous fûmes assez près pour les toucher avec l’extrémité de nos gourdins, ils commencèrent à reculer, restant juste hors de portée, mais conservant leur formation serrée et nous empêchant efficacement d’ouvrir une brèche dans leurs rangs.

C’est ainsi que nous atteignîmes le bord de la rivière. Nous avancions résolument et ils continuaient de reculer de mauvaise grâce. L’eau monta en tourbillonnant jusqu’à nos cuisses, puis nos hanches, mais pas plus haut. Titubant et trébuchant sur le lit pierreux du cours d’eau, résistant à la violence du courant, nous réussîmes à gagner l’autre rive sans incident.

Ils semblèrent décontenancés de voir que nous avions traversé et cédèrent du terrain plus rapidement. Ils nous permirent ainsi de prendre pied sur la rive et nous observèrent de loin avec inquiétude, en serrant les rangs pour former une énorme phalange. J’eus le sentiment que toute tentative de notre part de nous engager plus avant dans leur domaine sans avoir reçu la bénédiction de ces Neuf Grands dont nous ignorions tout se heurterait à une farouche résistance. Mais je ne vis aucun signe de la présence des Neuf Grands : il n’y avait devant nous qu’une multitude de créatures difformes et grotesques dont aucune ne semblait détenir plus d’autorité que les autres.

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