Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma

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Joy but longtemps. Il soufflait un peu, puis rouvrait sa bouche, capturant le jet d’eau froide, où l’on devinait le goût amer de l’amande. Il rentrait chez lui tout doucement, soucieux de ne pas réveiller ceux qui dormaient.

Les portes des chambres, les murs, le plancher, le plafond, tout diffusait une lumière terne.

Devant sa chambre, qu’il avait failli baptiser son compartiment, il hésita. Une idée folle lui vint : lancer un appel, rassembler ses camarades et monter à l’assaut de la forteresse ! Écraser Sept-Yeux, défoncer la porte et retrouver la liberté !

Joy Argo saisit la poignée de la porte, sourit et hocha la tête. Il se peut qu’il faille effectuer une tentative, mais l’heure n’avait pas encore sonné. Même l’assaut le plus élémentaire implique une préparation méticuleuse. Vas-y, commandant, réfléchis, cherche la solution. D’ailleurs, n’est-ce pas ce qu’il faisait ? Sa tête éclatait sous la pression des pensées.

Entré chez lui, Joy referma silencieusement la porte. Le lit étroit et défait semblait répandre une atmosphère d’insomnie.

Le commandant s’assit à la table, étala devant lui les bioblocs, pareils à des crayons de différentes tailles, des feuilles de plastique, pleines de données écrites. C’était la quintessence de ce que l’ Orion avait rapporté de son odyssée spatiale.

Non, il ne donnera pas cela à Sept-Yeux, mais uniquement aux hommes, s’il y en a encore sur Terre…

Le commandant examinait l’un après l’autre les feuillets et les biocartouches. Voilà un trésor inestimable pour les astrophysiciens, pour tous les Terriens. Là, il y a tout sur le delta de Céphée, une étoile jadis mystérieuse. Que disait-on avant ? Les Céphéides sont les phares de l’Univers… Ici, on trouve tout : des données exactes sur les variations périodiques de l’éclat, la durée de la période, les paramètres du spectre, les températures des diverses couches stellaires et autres renseignements physiques. Ces montagnes de renseignements attendent leurs interprètes, ceux qui sauront composer un tableau synthétique à partir de ces chiffres épars.

En cours de vol, l’équipage sut déjà ébaucher les grands contours de ce tableau. Le delta de Céphée puise comme un cœur gigantesque. Une formidable poire de caoutchouc qui se gonfle et se dégonfle…

Grâce à leur turbulence, les Céphéides sont visibles de loin. C’est cette particularité qui avait intéressé le Conseil de coordination des Terriens. Si l’on connaît la période et l’éclat visible d’un pulsar, on peut facilement calculer la distance le séparant de la Terre, ce qui est capital pour la navigation cosmique. C’est pour cela que les hommes baptisèrent les Céphéides les phares de l’Univers.

Le Conseil de coordination avait chargé l’ Orion de cette mission : étudier l’étoile, établir les origines physiques de ses pulsations. Ayant forcé le secret du delta de Céphée, l’homme comprendra mieux le système de l’Univers, apprendra — pourquoi pas ? — à allumer lui-même de nouveaux phares dans les profondeurs de l’Espace, le long des parcours stellaires les plus fréquentés.

Eh bien, l’ Orion s’acquitta de sa mission. Les clés de l’énigme sont là, sur la table du commandant. Mais où sont les mains qui les prendront ? Où sont les Terriens ?…

Le commandant tourna longtemps entre ses doigts l’une des biocartouches, marquée d’une infime éraflure, puis la porta contre sa tempe, bien qu’il sût par cœur tout ce qui y était enregistré.

C’était l’enregistrement de la conversation qu’il eut avec Lioubava, peu après que l’ Orion, sur le chemin du retour, sortit de la dernière pulsation, à proximité des frontières du Système solaire.

Joy Argo ferma les yeux, pinça sa barbe. Son regard mental aperçut le compartiment, étroit et peu confortable, de la surveillance extérieure, tout rempli de télescopes et d’équipements pour sortir dans l’espace.

Dans le compartiment, se trouvait le commandant. Ayant trouvé une minute de libre, il examinait au télescope le delta de Céphée. Vue d’ici, cette dernière avait l’air d’une petite étoile comme une autre. « Nous la voyions à peu près ainsi depuis la Terre », songea le commandant.

La porte s’ouvrit. Joy se retourna : Lioubava venait d’entrer dans le local. Enfin, « entrer » n’était pas le mot, puisque l’appareil évoluant en vol libre dépuis sa sortie de la pulsation, on était en apesanteur. Les installations de rotation axiale chargées de créer la gravité à bord n’étaient pas utilisées au retour afin d’économiser le combustible nucléaire.

Lioubava se déplaça habilement vers le commandant en s’accrochant à la barre d’apesanteur. Le commandant regarda la frêle jeune fille se poser à côté de lui. Ses pieds ayant touché le plancher, les ventouses magnétiques claquèrent sourdement. Joy mémorisa pour toujours l’expression bizarre et brûlante de ses yeux.

— Quoi de neuf dans le cosmos, commandant ? dit-elle en rompant la première le silence.

— Je n’arrête pas de repenser au delta de Céphée, sourit-il.

— Oui, on ne l’oubliera pas de sitôt, admit Lioubava.

— Tu veux jeter un coup d’oeil ? demanda le commandant, indiquant le télescope.

Lioubava colla son œil droit contre l’oculaire. Très longtemps, elle regarda l’étoile. Enfin, elle délaissa le télescope et se tourna vivement vers le commandant.

— Joy, ça fait longtemps que je voulais te poser une question…, commença-t-elle et elle s’arrêta.

— Je t’écoute.

— Nous allons rentrer sur Terre… cela ne va plus tarder. Qu’as-tu décidé pour toi ? Veux-tu y rester ? Ou bien vas-tu repartir dans le cosmos ?

— Que représente la Terre pour moi ? répondit Joy. J’y ai si peu d’attaches. Je respirerai un coup, je verrai ce que les Terriens ont réussi à accomplir pendant que nous étions en vol, et je retournerai dans l’espace. C’est mon métier.

— Et où iras-tu ?

— Ça m’est égal, dit-il. J’examinerai les offres du Conseil de coordination. Dieu merci, il y a de la place dans le cosmos. Il se peut que j’aille placer les jalons d’un nouvel itinéraire.

— Des jalons ?

— Je veux dire des phares, expliqua le commandant. C’est-à-dire que j’aurai à transformer les étoiles classiques en pulsars… Et toi, quels projets fais-tu ?

— Je ne sais pas, Joy… Sa voix tremblait.

— Ton avenir est.tracé, dit le commandant. Tu resteras sur la planète, tu fonderas une famille, tu auras des racines…

— Prends-moi avec toi, commandant, prononça soudain Lioubava en le dévisageant.

Les pensées du commandant reprirent leur orbite habituelle.

Essayer d’établir un contact parla biocommunication ? Inutile. S’il y avait des hommes sur Terre, ils se seraient manifestés il y a longtemps d’une façon ou d’une autre.

Il faut agir, se décidait peu à peu Argo.

Les derniers jours, il était surtout préoccupé par le malaise qui commençait à gagner tout l’équipage. C’est, semble-t-il, Brock qui tomba malade le premier. Le commandant remarqua qu’il ne mangeait rien depuis déjà plusieurs jours.

— C’est comme un orage, une hallucination. Je n’y peux rien, prononça Lioubava, déviant son regard. Cela passera, peut-être ? dit-elle en regardant Joy avec espoir.

— Possible, répondit-il tristement.

— Mais je ne le veux pas ! s’exclama Lioubava. Tu comprends ? Partout et toujours, je veux être avec toi. Sur la Terre et dans l’espace.

Sa voix s’entrecoupa. Le commandant retira la biocartouche de sa tempe et la vision du compartiment disparut.

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