Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma
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- Название:Hôtel Sigma
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Au fond du conteneur, commencèrent à s’esquisser lentement les contours flous d’une nébuleuse oblongue. Elle avait des sortes de tentacules, qui tremblotaient de façon rythmée. « C’est le rythme du coeur de l’installation », se souvint Zarika. Dans la nébuleuse, qui changeait de forme, Zarika crut déceler des contours familiers. Elle alla regarder de plus près. Voici les lignes strictes des tuyères… La boule aplatie du compartiment de tête… Les sas… Mais c’est l’ Albert, en réduction !
Zarika se tourna vers Borza et voulut lui dire quelque chose, mais il lui saisit la main avec une force telle qu’elle faillit crier, et il lui murmura :
— Chut ! Ne dis rien, tais-toi, je t’en supplie… Et continue de penser…
— A quoi ?
— Tu viens de penser à l ’Albert, non ? Eh bien, continue.
Zarika, consciencieusement, se concentrait sur l’ Albert, et la nébuleuse à l’intérieur du cube prenait une configuration de plus en plus nette. Cette fois, il n’y avait plus de doute : la machine de synthèse reproduisait le vaisseau en modèle réduit.
— Penses-y encore…, suppliait Borza.
Mais le modèle dans le conteneur se mit à fondre comme un sucre dans du café chaud. D’abord, disparut la coupe plate sur la poupe, le réflecteur de photons, que l’équipage appelait le « voile » ; puis, fondit la poire de la section des serres, après elle, ce fut le tour de l’observatoire astronomique, situé juste derrière la proue. Quelques minutes plus tard, il n’y avait plus dans le conteneur que la masse verdâtre homogène.
Borza regretta tant de ne pas avoir sur lui de caméra ou, du moins, d’appareil photo !
Ils sortirent du laboratoire et Borza dit :
— Tu m’as porté bonheur, Zarika.
La jeune fille sourit.
— Oui, mais lâche-moi la main.
Borza se troubla.
— Excuse-moi, marmonna-t-il. Tu le sais bien, j’ai attendu cet instant toute ma vie. Aujourd’hui, la machine de synthèse a fonctionné pour la première fois… grâce à toi.
— Que s’est-il passé tout de même ? demanda Zarika, quand ils furent remontés.
— Franchement, je n’y comprends rien encore pour le moment, répondit Borza déconcerté. Tous mes calculs sont faussés. Est-il possible qu’un champ puisse être produit non seulement par induction, mais aussi par un simple effort mental ? ! Non, je ne le crois pas.
L’humeur de Borza changea brutalement. Il y a un instant, il était heureux, mais c’est un homme déçu, désemparé qui se tenait maintenant à côté de Zarika.
— Des forces que je ne connais pas errent dans la machine, dit-il. J’ai monté une installation que je ne peux commander. Il y a un djinn sur lequel je n’ai pas de pouvoir.
— Mais le modèle de l’ Albert est apparu aussitôt que j’y ai pensé, prononça Zarika. Donc, une nouvelle loi tendancielle a été établie.
— Mais non, c’est un simple hasard, déclara Borza.
— Un hasard ? ! s’indigna Zarika. A peine ai-je pensé au vaisseau que…
— Une coincidence, interrompit Borza. Et il n’y a là rien de bizarre. Il faut croire que tu songes souvent à l’ Albert. Pas vrai ?
Zarika acquiesça.
— Et quant à la machine de synthèse, il s’y forme de temps en temps, ainsi que je le soupçonnais depuis longtemps, des champs de forces errants, sur lesquels je ne peux agir. Ce sont eux qui ont provoqué une redistribution de la matière dans la chambre.
— Une coincidence de ce genre…, Zarika buta, cherchant le mot juste, est improbable.
— Peu probable, rectifia Borza. C’est ce que dirait Piotr Braga, et, mathématiquement parlant, c’est plus près de la vérité. Il y a une probabilité de coincidence, quoique extrêmement minime. Or, si elle n’égale pas zéro, l’événement peut se reproduire un jour.
— A croire ce que tu dis, l’eau peut geler dans une bouilloire placée sur un réchaud incandescent ?
— Oui. Les physiciens ont calculé cette probabilité aussi.
— Et si j’avais quand même raison ? dit Zarika avec obstination.
— Alors, il nous faut reprendre l’expérience ! s’écria Borza. Il se leva d’un bond et lui prit la main. Revenons à la machine !…
…Hélas, Borza avait raison. Malgré tous les efforts entrepris, l’expérience ne put être répétée. Zarika pensa avec application au vaisseau qui l’avait ramenée sur la Terre, à l’autojet en forme de goutte, même aux objets les plus simples, au globe, entre autres, mais la substance verdâtre, qui remplissait la chambre de synthèse, resta immobile.
Borza regarda l’heure et gémit.
— Nous avons gâché notre soirée ! Pardonne-moi, Zarika, dit-il.
Zarika devait repartir dans trente minutes.
— J’espère qu’au moins tu t’es un peu reposée ? lui demanda Borza.
— Mais oui, chéri. J’ai réappris à skier comme il y a cent ans, j’ai vu les plantations de trabo. Quoi encore ? Nous avons visité le Musée d’astronautique… il est vrai que l’ Albert ne s’y trouve pas pour l’instant. Mais, surtout, je rapporte à la biostation cela. (Zarika indiqua le sac qui contenait quelques fruits du trabo.) De toute évidence, les bêtes ne les aiment pas pour rien.
Il y eut un silence.
— Écoute, Borza, est-ce que tu as des amis scientifiques ? questionna soudain Zarika.
— Des amis scientifiques ? fit Borza, qui ne comprenait pas.
— Je veux dire, ceux qui partagent ton idée de la machine de synthèse, expliqua Zarika.
— Je te l’ai pourtant dit, répondit Borza, irrité. Les physiciens de ma connaissance sont sceptiques. Ils trouvent mon initiative prématurée.
— J’espère que tu ne connais pas tous les physiciens terrestres ?
— Les autres ne savent pas ce que je fais.
— Comment, tu n’as rien publié ? s’étonna Zarika.
Borza secoua la tête.
— Mais c’est stupide ! Tu dois, tu dois rassembler toutes les données pour écrire un article.
— Si encore c’étaient des données…
— Il faut publier ce qu’il y a, affirma Zarika. Et n’oublie surtout pas ce qui vient de se passer.
— Alors ça, c’est exclu, protesta fermement Borza. On se moquera de moi, on dira que j’ai eu une hallucination.
— Nous avons vu le modèle du vaisseau de nos propres yeux.
— Et alors ? L’expérience n’a pu être réitérée. Or, dans la science, ne compte que ce qui peut être reproduit, objecta Borza.
— Quoi qu’il en soit, tu dois décrire l’incident, insista Zarika. Ça pourrait être utile à quelqu’un.
— A la postérité ?
— Ne fût-ce qu’à la postérité.
— Bon, je le ferai, accepta Borza à contrecœur. Une vaste ombre passa au-dessus du plafond transparent.
— Voilà, c’est fini. — Borza se leva. — L’autojet est arrivé. Il est temps que l’hirondelle regagne son nid.
…En montant avec Zarika dans la cabine, Borza lui demanda :
— Tu crois qu’on peut, en principe, aimer un raté ?
— En principe, oui, fit-elle en riant.
CHAPITRE 7
— Et dire que cette étoile minuscule, c’est notre soleil ! proféra Eo, sentencieux, scrutant l’écran par désœuvrement.
— Tu manques d’imagination, mon ami, réagit Ante Braga ; penché sur le tableau de bord, il préparait le vaisseau à la dernière pulsation.
Le vaisseau du Service de patrouille rentrait sur Terre après un vol de quinze jours à la périphérie du Système solaire.
La mission s’était déroulée sans incidents : ils n’avaient rencontré aucun vaisseau retournant sur la Terre, ce qui, d’ailleurs, n’arrivait que très rarement. Eo, un jeune stagiaire du Nid d’hirondelle, languissait dans l’oisiveté. Heureusement, la fastidieuse patrouille touchait à sa fin. En fait, elle était terminée. Quinze minutes plus tard, le vaisseau prendrait la vitesse nécessaire à la pulsation ; suivrait la profonde syncope provoquée par le bond, et Eo avec Ante reviendraient à eux alors qu’ils seraient déjà au-dessus de la Terre.
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