Vladimir Mikhanovski - Hôtel Sigma
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- Название:Hôtel Sigma
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Eo regarda le visage sévère du commandant et voulut se montrer aimable auprès de lui. Ante pilotait les vaisseaux du Service depuis vingt ans. Eo le connaissait depuis peu et n’avait pas tardé à lancer la phrase que, depuis, tout le Service de patrouille répétait : « Le sévère Ante ne déteste pas sa tante. » Ante avait-il entendu la plaisanterie ? Même si c’était le cas, il ne le laissait pas paraître. Retourné à ses occupations de biologiste, Eo se séparerait à jamais du « sévère Ante »…
— Écoute, Ante…, commença-t-il.
Le commandant le regarda.
— Si après le vol on allait chez moi, au Nid d’hirondelle ? suggéra Eo.
— Il y a des choses à voir là-bas ?
— On se promènera dans la montagne, on se baignera dans la mer, on bronzera, se reposera… Je te promets un soleil un peu plus grand que cette étoile, répondit Eo.
— On verra.
— Tu verras le pays où a vécu et travaillé Zarika Borza, ajouta Eo.
— Zarika ? répéta Ante. C’est chez vous qu’elle a travaillé ?
— Oui, après son retour sur Terre. On dit que c’est elle qui baptisa la biostation située près du Doigt du diable le Nid d’hirondelle, dit Eo.
— Ce n’est, peut-être, qu’une affabulation, fit remarquer Ante, sceptique. Sais-tu, les personnages illustres s’entourent de légendes de leur vivant. Et ça se passait quand, ça ?
— Il y a mille ans.
— En mille ans, une pierre a le temps de se couvrir de mousse, dit Ante.
Les dernières minutes précédant l’entrée en pulsation étaient particulièrement pénibles. Pourquoi ne pas les remplir d’une conversation banale ?
— Écoute, Ante, reprit Eo, as-tu quelqu’un dans le cosmos ?
— Dans le cosmos profond ?
— Oui.
— Une légende familiale dit qu’un ancêtre à nous est parti autrefois à bord d’un vaisseau d’exploration lointaine. Seulement, personne ne connaît ni son nom, ni celui du vaisseau.
— Va savoir… Il se peut que tu le rencontres un jour ici, à la frontière du Système solaire, quand il sera sur le chemin du retour.
Ante fit un geste signifiant que la réflexion d’Eo ne méritait pas de réponse.
— Il est temps d’entrer en pulsation, dit Eo.
— Attends, répondit Ante.
Une expression était courante parmi les employés du Service de patrouille : « Prêter l’oreille aux bruits des appareils. » C’est ce qu’Ante était en train de faire, cherchant à capter ce que l’on ne pouvait pas encore lire dans le langage des aiguilles et des échelles de données. Et bien que l’écran panoramique fût vide, l’intuition ne trompa pas Ante. Quelques minutes plus tard, il devint clair qu’un vaisseau s’approchait des frontières du Système solaire. Il fallut annuler les préparatifs de pulsation.
— C’est ton aieul qui arrive, sourit malicieusement Eo.
— Arrête tes plaisanteries, coupa Ante. Fais ce que tu as à faire. Tâche d’agir rapidement, pour ne pas les retenir. Ils doivent avoir la nostalgie de la Terre.
— Ils n’ont peut-être pas volé longtemps à l’heure du vaisseau…, prononça Eo.
— Dans le cosmos, une année en vaut dix, répondit Ante par un dicton courant chez les astronautes.
Peu après, tout le Service de patrouille était informé qu’un vaisseau cosmique de modèle ancien revenait sur Terre.
Examinant la forme du réflecteur de photons. Ante Braga supputa le siècle où le vaisseau avait pu quitter la planète. « Est-il possible que cela soit le vingt-deuxième ? » pensa-t-il, ému.
Avant de pouvoir procéder au contrôle biologique de l’équipage, Eo aidait son commandant.
— L’infrasonde a détecté des saillies sur le corps de l’astronef, annonça-t-il.
— Fais voir, fit Ante intéressé et, ayant jeté un coup d’œil sur l’analyse, éclata de rire.
Eo se rendit lui-même compte de sa gaffe.
— Ce sont des caractères, voyons ! dit Ante.
— Ils ont une drôle de forme, répliqua Eo pour se justifier.
— Je les connais, répliqua Ante et, lentement, il lut le nom de l’antique vaisseau : « O-R-I-O-N ».
Entre-temps, l’équipement automatique fournissait les résultats des prises de mesures, les rassemblant sur la bande du déchiffreur.
— Le rafiot n’a pas trop souffert ? questionna Eo, dissimulant son émotion : des vaisseaux aussi vieux, il n’en avait vu qu’au Musée d’astronautique.
— Non, lui répondit Ante. Les mécanismes sont désuets, mais suffisamment fiables.
— Bon, voyons alors ce qui me concerne, marmonna Eo.
Il appuya sur un bouton et vit apparaître devant lui le poste de commande de l ’Orion. Plusieurs personnes y étaient assises devant un immense écran rudimentaire, scrutant les images vagues qui passaient. L’homme assis le plus près du tableau de bord, le commandant, de toute évidence, avait les deux mains posées sur des leviers. De temps en temps, il touchait sa barbe rousse, tandis que ses yeux creux allaient d’un cadran à un autre. Eo regarda ses bras puissants et noueux. Lorsque des membres de l’équipage l’interpellaient, le commandant leur répondait sans détacher son regard des appareils.
L’ Orion se déplaçait à mi-poussée, la gravitation à son bord était proche de celle de la Terre, et les mouvements de ses passagers semblaient être naturels ; seuls leurs vêtements, aux yeux d’Ante et d’Eo, étaient insolites et démodés.
— Pour un zinc pareil, la vitesse est quand même honorable, fit remarquer Ante.
— Comme quoi, manifestement, nos ancêtres n’étaient pas des incapables, dit Eo.
Il dut employer tout son savoir, toute son adresse acquis au Nid d’hirondelle. Ses yeux parcouraient les données toujours nouvelles de l’analyse biologique que rapportaient les appareils automatiques. Et quand il avait une seconde de libre, il rivait son regard sur l’écran, observant l’insolite vie des autres.
Accoudé au pupitre un homme, le navigateur de toute évidence, se tenait à côté du commandant à la barbe rousse. L’émotion donnait des tics à son visage étroit. Il parlait rapidement au commandant, indiquant un cadran sur le tableau. Le commandant acquiesçait de temps en temps. Soudain, réagissant à sa réplique, le navigateur sourit gaiement, ce qui rajeunit son visage.
Le sas s’ouvrit et, se courbant, un autre homme pénétra dans le poste.
— Regarde, Ante ! cria Eo, montrant le nouvel arrivant. Il te ressemble, parole d’honneur !
Sur ces mots, il actionna le dernier appareil de la série du biocontrôle, l’encéphalographe.
— As-tu bientôt fini ? l’appela Ante.
Il n’y eut pas de réponse. Ante se tourna vers Eo et vit que son visage était devenu gris.
— Regarde-moi ça, Ante, murmura Eo de ses lèvres tremblantes en montrant l’écran de l’encéphalographe. J’ai l’impression de perdre la raison.
Une forme bizarre occupait l’écran tout entier. Elle évoquait un cube écrasé que l’on aurait essayé, longuement et malhabilement, de redresser. Les parois du cube vibraient presque imperceptiblement et il était rempli d’une substance semi-transparente. Vers le centre, elle devenait plus dense et plus sombre. On pouvait y distinguer un noyau dans lequel se tordait une spirale lie-de-vin. Son extrémité, pointue comme un dard, oscillait inlassablement.
Eo se frotta le front.
— Je n’arrive pas à comprendre comment ils vivent encore.
— C’est quoi, ce truc ?
— C’est une cellule, Ante, une cellule du cerveau, expliqua Eo.
— Compris, réagit Ante. Qui d’entre eux est malade ?
— Ils le sont tous. Ante, tous sans exception.
— Tiens ! Et de quoi souffrent-ils ?
— Par le Cosmos, j’aimerais le savoir moi aussi. J’ai appelé la biostation. Attendons la réponse.
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